OTTAWA – Le ministre canadien des Affaires étrangères s’est réjoui de la décision de Ligue arabe qui s’est prononcée, samedi, en faveur d’une zone d’exclusion aérienne en Libye.
Lawrence Cannon a estimé samedi soir dans un communiqué que cette décision envoyait à Mouammar Kadhafi le message clair qu’il n’avait plus aucun soutien dans la région.
«Il est isolé et sourd aux appels de la communauté internationale», a dit le chef de la diplomatie canadienne. Le Canada n’a cessé d’appeler le régime libyen à mettre un terme aux attaques contre son peuple. «Nous réitérons notre souhait que Kadhafi quitte le pouvoir immédiatement», a ajouté M. Cannon.
La Ligue arabe, qui compte 22 pays membres en Afrique et en Asie du Sud-Ouest, a suspendu la Libye dès le début des troubles il y a presque un mois.
Samedi, elle a invité le Conseil de sécurité de l’ONU à décréter une zone d’exclusion aérienne dans le ciel libyen dans le but d’empêcher que des avions militaires du régime libyen ne bombardent les positions rebelles dans le pays.
C’était l’une des trois conditions imposées par l’OTAN à une intervention militaire éventuelle.
Les États-Unis ont également salué un «pas important» qui va accroître la pression internationale sur le régime de Mouammar Kadhafi.
La France a, quant à elle, assuré dimanche qu’elle allait redoubler d’efforts pour convaincre ses partenaires du Conseil de sécurité des Nations unies de soutenir la résolution de la Ligue arabe.
Agence QMI
Bryn Weese
13/03/2011 17h15
Lawrence Cannon a estimé samedi soir dans un communiqué que cette décision envoyait à Mouammar Kadhafi le message clair qu’il n’avait plus aucun soutien dans la région.
«Il est isolé et sourd aux appels de la communauté internationale», a dit le chef de la diplomatie canadienne. Le Canada n’a cessé d’appeler le régime libyen à mettre un terme aux attaques contre son peuple. «Nous réitérons notre souhait que Kadhafi quitte le pouvoir immédiatement», a ajouté M. Cannon.
La Ligue arabe, qui compte 22 pays membres en Afrique et en Asie du Sud-Ouest, a suspendu la Libye dès le début des troubles il y a presque un mois.
Samedi, elle a invité le Conseil de sécurité de l’ONU à décréter une zone d’exclusion aérienne dans le ciel libyen dans le but d’empêcher que des avions militaires du régime libyen ne bombardent les positions rebelles dans le pays.
C’était l’une des trois conditions imposées par l’OTAN à une intervention militaire éventuelle.
Les États-Unis ont également salué un «pas important» qui va accroître la pression internationale sur le régime de Mouammar Kadhafi.
La France a, quant à elle, assuré dimanche qu’elle allait redoubler d’efforts pour convaincre ses partenaires du Conseil de sécurité des Nations unies de soutenir la résolution de la Ligue arabe.
Agence QMI
Bryn Weese
13/03/2011 17h15
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