Maroc - Diplomatie : Satisfécit et promesses de soutien après le discours du roi
De Washington à Bruxelles, en passant par Londres, Madrid et Paris, les réactions des dirigeants occidentaux sont unanimes. Toutes saluent la « teneur » du discours « majeur » du roi Mohammed VI. L’Union européenne se dit prête à soutenir les réformes démocratiques que le Maroc va entreprendre.
Si le discours du roi Mohammed VI a apaisé les esprits au Maroc, il n’en a pas moins convaincu et réjouit sur le plan international. Dans les pays occidentaux notamment. A commencer par les « les Etats Unis [qui] saluent l'engagement du Souverain à consolider le processus démocratique à travers des réformes constitutionnelle, judiciaire et politique », souligne un communiqué du département d’Etat américain.
De Londres, Paris...
Si la Grande Bretagne, par la voix de son ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague se félicite de la « teneur » du discours royal, la France elle salue un discours « majeur, responsable et courageux » du roi, dans « le contexte actuel » tendu des révolutions arabes, annonce le Quai d’Orsay.
... Madrid...
Chez le voisin espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero salue « très positivement la réforme de grande portée de la Constitution annoncée » par le souverain. Le chef du gouvernement espagnol pense que c’est une réforme « qui va dans le bon sens et qui concerne aussi bien le pouvoir exécutif, le Parlement que la Justice».
... Bruxelles...
A Bruxelles, capitale de l’Europe, on parle d’un « engagement à la démocratisation » qui permettra au Maroc de faire un « saut qualitatif » dans les réformes entreprises. La responsable de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, et le Commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage, Stefan Füle notent que les réformes annoncées « sont en ligne » avec les ambitions du statut avancé dont bénéficie le Royaume. L’UE satisfaite, elle promet son soutien.
... aux aides de l'UE...
Un soutien pour mettre en avant « ces réformes de grandes envergures ». Et dans ce sens, avec l’annonce de cette nouvelle orientation, le Royaume semble avoir bien fait ses calculs, en tout cas, dans ses relations avec ses voisins de la rive nord de la Méditerranée. En effet, face aux révoltes populaires dans le monde arabe, l’UE a décidé mardi (en attendant le feu vert des chefs d’Etat ce vendredi 11 mars) de conditionner davantage son aide au développement aux pays de la rive sud de la Mare Nostrum.
... grâce à un Maroc intelligent !
On parle désormais d’un « Partenariat pour la démocratie et la prospérité partagée». Il s’agit, en des termes moins diplomates, de « redistribuer » de façon « plus conditionnelle et différenciée » les aides. « Ceux qui vont plus loin et plus vite vers des réformes seront en mesure de compter sur un plus grand soutien de l'UE » explicite le document décrivant ce nouveau partenariat. Le Maroc, en ouvrant la voie à ces réformes de « grande portée », se place en bonne position pour profiter des 4 milliards que la Commission européenne comptait utiliser pendant la période 2011-2013 pour aider les pays du Sud de la Méditerranée.
Oumar Baldé
Copyright ********.com
De Washington à Bruxelles, en passant par Londres, Madrid et Paris, les réactions des dirigeants occidentaux sont unanimes. Toutes saluent la « teneur » du discours « majeur » du roi Mohammed VI. L’Union européenne se dit prête à soutenir les réformes démocratiques que le Maroc va entreprendre.
Si le discours du roi Mohammed VI a apaisé les esprits au Maroc, il n’en a pas moins convaincu et réjouit sur le plan international. Dans les pays occidentaux notamment. A commencer par les « les Etats Unis [qui] saluent l'engagement du Souverain à consolider le processus démocratique à travers des réformes constitutionnelle, judiciaire et politique », souligne un communiqué du département d’Etat américain.
De Londres, Paris...
Si la Grande Bretagne, par la voix de son ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague se félicite de la « teneur » du discours royal, la France elle salue un discours « majeur, responsable et courageux » du roi, dans « le contexte actuel » tendu des révolutions arabes, annonce le Quai d’Orsay.
... Madrid...
Chez le voisin espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero salue « très positivement la réforme de grande portée de la Constitution annoncée » par le souverain. Le chef du gouvernement espagnol pense que c’est une réforme « qui va dans le bon sens et qui concerne aussi bien le pouvoir exécutif, le Parlement que la Justice».
... Bruxelles...
A Bruxelles, capitale de l’Europe, on parle d’un « engagement à la démocratisation » qui permettra au Maroc de faire un « saut qualitatif » dans les réformes entreprises. La responsable de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, et le Commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage, Stefan Füle notent que les réformes annoncées « sont en ligne » avec les ambitions du statut avancé dont bénéficie le Royaume. L’UE satisfaite, elle promet son soutien.
... aux aides de l'UE...
Un soutien pour mettre en avant « ces réformes de grandes envergures ». Et dans ce sens, avec l’annonce de cette nouvelle orientation, le Royaume semble avoir bien fait ses calculs, en tout cas, dans ses relations avec ses voisins de la rive nord de la Méditerranée. En effet, face aux révoltes populaires dans le monde arabe, l’UE a décidé mardi (en attendant le feu vert des chefs d’Etat ce vendredi 11 mars) de conditionner davantage son aide au développement aux pays de la rive sud de la Mare Nostrum.
... grâce à un Maroc intelligent !
On parle désormais d’un « Partenariat pour la démocratie et la prospérité partagée». Il s’agit, en des termes moins diplomates, de « redistribuer » de façon « plus conditionnelle et différenciée » les aides. « Ceux qui vont plus loin et plus vite vers des réformes seront en mesure de compter sur un plus grand soutien de l'UE » explicite le document décrivant ce nouveau partenariat. Le Maroc, en ouvrant la voie à ces réformes de « grande portée », se place en bonne position pour profiter des 4 milliards que la Commission européenne comptait utiliser pendant la période 2011-2013 pour aider les pays du Sud de la Méditerranée.
Oumar Baldé
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