Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a annoncé jeudi des amendements constitutionnels et la création d'un régime parlementaire doté d'une nouvelle loi électorale, dans l'espoir de mettre fin aux manifestations qui réclament son départ.
L'annonce de ces réformes n'a pas satisfait l'opposition, qui les juge "trop tardives".
La constitution, "basée sur la séparation des pouvoirs", sera soumise à référendum cette année, a dit Saleh après plusieurs semaines de manifestations et d'affrontements ayant fait une trentaine de morts dans ce pays de la péninsule arabique.
Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a dit espérer devant ses partisans rassemblés dans un stade que l'opposition accepterait de rejoindre un "gouvernement d'unité nationale", qui serait chargé de préparer une nouvelle loi électorale.
"Je suis déjà certain que cette initiative ne sera pas acceptée par l'opposition mais, pour bien faire, je le propose au peuple et il choisira", a-t-il dit.
Un porte-parole de l'opposition a confirmé qu'il n'était pas satisfait de ces nouvelles concessions.
"Les requêtes de la rue vont plus loin, sont plus grandes que ça", a dit Mohammed Qahtan.
Les manifestants, inspirés par les révolutions dans le monde arabe, réclament le départ immédiat de Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, mais le président a exclu de partir avant le terme normal de son mandat, en 2013.
Le Yémen est une république présidentielle, où le chef de l'Etat détient une grande partie des pouvoirs et où le gouvernement est dirigé par ses alliés politiques.
L'intensification cette semaine de la campagne de l'opposition et une série de défections parmi les hommes politiques et chefs tribaux proches de Saleh ont accentué la pression sur le président.
Le Yémen est en outre confronté à une rébellion chiite dans le Nord, un mouvement sécessionniste dans le Sud et au regain d'activité d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Reuters
L'annonce de ces réformes n'a pas satisfait l'opposition, qui les juge "trop tardives".
La constitution, "basée sur la séparation des pouvoirs", sera soumise à référendum cette année, a dit Saleh après plusieurs semaines de manifestations et d'affrontements ayant fait une trentaine de morts dans ce pays de la péninsule arabique.
Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a dit espérer devant ses partisans rassemblés dans un stade que l'opposition accepterait de rejoindre un "gouvernement d'unité nationale", qui serait chargé de préparer une nouvelle loi électorale.
"Je suis déjà certain que cette initiative ne sera pas acceptée par l'opposition mais, pour bien faire, je le propose au peuple et il choisira", a-t-il dit.
Un porte-parole de l'opposition a confirmé qu'il n'était pas satisfait de ces nouvelles concessions.
"Les requêtes de la rue vont plus loin, sont plus grandes que ça", a dit Mohammed Qahtan.
Les manifestants, inspirés par les révolutions dans le monde arabe, réclament le départ immédiat de Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, mais le président a exclu de partir avant le terme normal de son mandat, en 2013.
Le Yémen est une république présidentielle, où le chef de l'Etat détient une grande partie des pouvoirs et où le gouvernement est dirigé par ses alliés politiques.
L'intensification cette semaine de la campagne de l'opposition et une série de défections parmi les hommes politiques et chefs tribaux proches de Saleh ont accentué la pression sur le président.
Le Yémen est en outre confronté à une rébellion chiite dans le Nord, un mouvement sécessionniste dans le Sud et au regain d'activité d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Reuters
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