De l'Irak au Yémen en passant par le Bahreïn, la contestation des pouvoirs en place s'est poursuivie vendredi. En Égypte, un référendum pour une nouvelle Constitution est annoncé pour le 14 mars.
Égypte
Le nouveau premier ministre, Essam Charaf, s'est adressé à des milliers de personnes rassemblées sur l'emblématique place Tahrir, au Caire, en s'engageant à satisfaire leurs revendications de changement démocratique. Selon une source militaire, les Égyptiens devraient voter le 14 mars pour amender la Constitution. Une commission de juristes propose entre autres d'assouplir les conditions d'éligibilité au poste de président de la République, qui serait limité à deux mandats de quatre ans.
Irak
Des milliers de personnes ont manifesté à Bagdad et dans plusieurs villes du sud de l'Irak pour fustiger l'état des services publics, la corruption, le chômage ou encore l'incompétence de leurs dirigeants.
Jordanie
Des centaines de personnes ont défilé après la prière à Amman, la capitale, au lendemain du refus du gouvernement d'envisager la monarchie constitutionnelle réclamée par une partie de l'opposition. Les protestataires, en majorité islamistes, ont été rejoints par des militants de gauche et des libéraux. Des défilés ont également eu lieu à Irbid, dans le Nord, et à al-Karak, dans le centre.
Bahreïn
Une nouvelle manifestation chiite, s'étirant sur trois kilomètres, a eu lieu dans la capitale, Manama. Le chef du Wefaq, le principal mouvement de l'opposition chiite, a appelé à la coexistence entre chiites et sunnites, au lendemain de heurts entre jeunes des deux communautés.
Yémen
Le président du Yémen a rejeté le plan de l'opposition pour son départ du pouvoir d'ici la fin de l'année, malgré la mobilisation de centaines de milliers de personnes dans le pays, dont plus de 100.000 à Sanaa, la capitale. Au moins quatre manifestants ont été tués et sept blessés par l'armée à Semla, au nord du pays. La rébellion nordiste des zaïdites, une branche du chiisme, a rejoint le mouvement de protestation contre le président Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans.
Arabie Saoudite
Quelques centaines de personnes ont défilé à al-Houfouf et al-Qatif, deux villes de l'est, région à majorité chiite, pour réclamer la libération d'un dignitaire et de plusieurs personnes arrêtées la veille. Une dizaine de jeunes ont par ailleurs manifesté à Riyad, la capitale, contre «l'oppression» et la monarchie. Des faits rares dans un pays où les manifestations sont interdites.
Source : lefigaro.fr
Égypte
Le nouveau premier ministre, Essam Charaf, s'est adressé à des milliers de personnes rassemblées sur l'emblématique place Tahrir, au Caire, en s'engageant à satisfaire leurs revendications de changement démocratique. Selon une source militaire, les Égyptiens devraient voter le 14 mars pour amender la Constitution. Une commission de juristes propose entre autres d'assouplir les conditions d'éligibilité au poste de président de la République, qui serait limité à deux mandats de quatre ans.
Irak
Des milliers de personnes ont manifesté à Bagdad et dans plusieurs villes du sud de l'Irak pour fustiger l'état des services publics, la corruption, le chômage ou encore l'incompétence de leurs dirigeants.
Jordanie
Des centaines de personnes ont défilé après la prière à Amman, la capitale, au lendemain du refus du gouvernement d'envisager la monarchie constitutionnelle réclamée par une partie de l'opposition. Les protestataires, en majorité islamistes, ont été rejoints par des militants de gauche et des libéraux. Des défilés ont également eu lieu à Irbid, dans le Nord, et à al-Karak, dans le centre.
Bahreïn
Une nouvelle manifestation chiite, s'étirant sur trois kilomètres, a eu lieu dans la capitale, Manama. Le chef du Wefaq, le principal mouvement de l'opposition chiite, a appelé à la coexistence entre chiites et sunnites, au lendemain de heurts entre jeunes des deux communautés.
Yémen
Le président du Yémen a rejeté le plan de l'opposition pour son départ du pouvoir d'ici la fin de l'année, malgré la mobilisation de centaines de milliers de personnes dans le pays, dont plus de 100.000 à Sanaa, la capitale. Au moins quatre manifestants ont été tués et sept blessés par l'armée à Semla, au nord du pays. La rébellion nordiste des zaïdites, une branche du chiisme, a rejoint le mouvement de protestation contre le président Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans.
Arabie Saoudite
Quelques centaines de personnes ont défilé à al-Houfouf et al-Qatif, deux villes de l'est, région à majorité chiite, pour réclamer la libération d'un dignitaire et de plusieurs personnes arrêtées la veille. Une dizaine de jeunes ont par ailleurs manifesté à Riyad, la capitale, contre «l'oppression» et la monarchie. Des faits rares dans un pays où les manifestations sont interdites.
Source : lefigaro.fr
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