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Le mouvement islamiste Ennahda légalisé en Tunisie

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  • Le mouvement islamiste Ennahda légalisé en Tunisie

    Le mouvement islamiste tunisien Ennahda, largement réprimé sous le régime de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, vient d'être légalisé, trente ans après sa fondation. Cette initiative permettra à Ennahda de se présenter aux prochaines élections législatives. "Le mouvement Ennahda vient d'être légalisé. Le récépissé a été remis par le ministère de l'intérieur à M. Noureddine Bhiri, membre du bureau exécutif du mouvement", a déclaré le porte-parole officiel du parti, Ali El-Aryadh.

    Rached Ghannouchi, leader du parti, est rentré fin janvier en Tunisie après un exil de vingt ans à Londres. Il avait fondé Ennahda (Renaissance) en 1981 avec des intellectuels inspirés par les Frères musulmans égyptiens. Toléré au début de l'ère Ben Ali en 1987, Ennahda avait été réprimé après les législatives de 1989, où les listes qu'il soutenait avaient recueilli au moins 17 % des suffrages. Environ 30 000 militants et sympathisants islamistes avaient été arrêtés dans les années 1990.

    Agé aujourd'hui de 69 ans, Rachid Ghannouchi est considéré comme un modéré. Son organisation est perçue comme moins conservatrice que les Frères musulmans égyptiens, et se dit proche idéologiquement du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie. Elle était la principale force d'opposition en Tunisie lors de l'avènement de Ben Ali, mais 'na pas joué un rôle moteur dans le mouvement révolutionnaire.

    DÉMISSIONS EN SÉRIE AU GOUVERNEMENT


    Le gouvernement de transition tunisien est par ailleurs en proie à une série de démissions. Après celles, lundi, du ministre de l'industrie et de la technologie, Mohamed Afif Chelbi, et du ministre de la coopération internationale, Mohamed Nouri Jouini, trois nouveaux ministres ont annoncé leur démission mardi 1er février : Elyes Jouini, ministre chargé des réformes économiques et sociales, Ahmed Ibrahim, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et Ahmed Néjib Chebbi, ministre du développement régional et local.

    "J'ai présenté ma démission au premier ministre", a déclaré Ahmed Ibrahim, chef du parti Ettijadid (ex-Parti communiste), ajoutant avoir acquis "la conviction qu'il pourrait mieux servir la révolution en étant en dehors du gouvernement". M. Chebbi, dirigeant du Parti démocratique progressiste (PDP), a annoncé sa démission lors d'une conférence de presse dans un hôtel de Tunis.

    Alors que la rue réclame un renouvellement du personnel politique, le premier ministre intérimaire Mohamed Ghannouchi, qui avait servi sous le président déchu Ben Ali, avait quant à lui démissionné dimanche. Il a été remplacé par Béji Caïd Essebsi, 84 ans, qui a longtemps dirigé la diplomatie tunisienne à l'époque du président Habib Bourguiba. Selon une source gouvernementale, ce dernier annoncera d'ici mercredi la création d'un Conseil constitutionnel chargé d'amender la Constitution avant la tenue d'élections.

    Par Le Monde

  • #2
    Quel sera leur programme politique et surtout économique....?

    Commentaire


    • #3
      la religion c'est a la mosquée ,pas a l assemblée

      tout ceci va mal finir...certains n'ont rien compris..ya hasra

      Commentaire

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