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Les opposants contrôlent l'est de la Libye, selon des témoins

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  • Kadhafi 'surpris' que l'Occident l'abandonne

    Au quatorzième jour du mouvement de contestation, le colonel Kadhafi, dont les forces qui lui sont restées loyales ne contrôlent plus que Tripoli et sa région, a accusé l'Occident d'abandonner son régime. 'Je suis surpris, alors que nous sommes alliés à l'Occident pour combattre Al-Qaida, qu'il nous abandonne maintenant que nous combattons les terroristes', a déclaré le dirigeant libyen à la journaliste vedette d'ABC Christiane Amanpour, dans une interview diffusée lundi 28 février. 'Mon peuple m'adore. Ils mourraient pour me protéger', a-t-il affirmé, restant sourd à la contestation populaire.


    Le Monde
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • Le reportage de ABC en Libye

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      • Mais à Washington, un porte-parole de la Maison blanche n'a pas exclu que l'on aide Kadhafi à partir en exil.

        Selon un responsable américain qui s'exprimait à Genève sous le sceau de l'anonymat, l'objectif des sanctions doit être "d'adresser un message non seulement à Kadhafi (...) mais à ceux qui gravitent autour de lui, qui sont ceux que nous cherchons réellement à influencer".
        Ca c'est une supercherie !
        Ils lui font une porte de sortie, dès qu'il aura quitté le pays ou le pouvoir, ils placarderont sont portrait dans le monde entier, comme avec les cartes à jouer sur lesquels ils avaient mis les portraits de dirigeants irakiens, puis ils le traduiront devant un tribunal, puis soit pendaison ou fusillé...
        Il n'a plus le choix, si ses troupes perdent, soit il se met une balle, soit quelqu'un le fera...
        Il est condamné d'avance...

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        • Kadhafi à ABC: "Mon peuple m'adore"

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          • Chavez veut créer une médiation internationale pour la Libye

            Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a fait part, lundi 28 février, de son souhait de créer une médiation internationale pour résoudre la crise en Libye et a accusé les Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN de vouloir utiliser la force. 'Pourvu que nous arrivions à créer une commission qui aille en Libye pour discuter avec le gouvernement et les leaders de l'opposition', a déclaré Chavez lors d'une cérémonie qui réunissait des professionnels de la culture. Chavez, qui a entretenu des relations proches avec Kadhafi ces dernières années, espère rassembler des pays de l'alliance ALBA, qui réunit les gouvernements de gauche latino-américains, mais aussi des pays européens. Le président vénézuélien estime qu'il est vital de chercher 'une solution politique plutôt que d'envoyer des marines en Libye'.

            Le Pentagone a annoncé lundi que des navires de guerre américains se rapprochaient des côtes libyennes. L'administration Obama affirme que l'option militaire n'est qu'un des scénarios envisagés et nombre d'analystes ne croient pas à une intervention aéro-terrestre des Etats-Unis en Libye. Le chef d'Etat du pays pétrolier a affirmé qu'il ne suivrait pas les sanctions prises par l'ONU contre le régime de Mouammar Kadhafi. 'Je serais un lâche avec celui qui a été mon ami et notre ami pendant tant d'années. (...) Moi, je ne suis ni un lâche, ni une girouette', a soutenu Chavez, qui a rencontré six fois Kadhafi lors de ces douze dernières années et à qui il a offert une copie d'une épée de Simon Bolivar. 'Comme le monde entier dit aujourd'hui Kadhafi est un assassin, alors Chavez aussi va dire qu'il est un assassin ?', a poursuivi le chef d'Etat vénézuélien.


            LEMONDE.FR avec Reuters | 01.03.11 | 06h21
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