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Ce n’est un secret pour personne :en matière économique, le Maroc
a toujours jalousé le voisin tunisien. Considérée comme plus compétitive, plus attrayante et plus performante, l’économie tunisienne a pourtant révélé son côté obscur après la chute du régime Ben Ali : une domination du business par la famille du président déchu. Difficile de ne pas faire le parallèle avec le Maroc. Le fait est que, chez nous, la famille royale joue les premiers rôles sur la scène économique. Présent dans les différents secteurs productifs (agroalimentaire, mines, distribution, télécoms, énergie…), le holding royal SNI a un chiffre d’affaires qui correspond à 5% du PIB. Sa croissance, ces dernières années, a été marquée par des acquisitions phénoménales lui donnant une force de frappe encore plus imposante.
A côté de ce groupe tentaculaire, le business est tenu par une poignée de holdings qui ont fleuri à l’ombre du pouvoir. Appartenant à des notables, chaque conglomérat jouit de sa part du gâteau dans des secteurs de prédilection. La concurrence entre ces mastodontes est quasi inexistante et leur gros appétit rend difficile l’émergence de nouveaux groupes. Autour
de cette sphère d’entrepreneurs privilégiés, gravite un tissu de PME fragiles
et vulnérables. Il ne reste donc plus que la composante informelle pour assurer un semblant d’équilibre socio-économique.
Une composante souterraine qui se positionne, selon les statistiques disponibles, comme le premier employeur du pays (avec 37% des emplois non agricoles) et brasse l’équivalent de 14% du PIB du Maroc.
TelQuel
a toujours jalousé le voisin tunisien. Considérée comme plus compétitive, plus attrayante et plus performante, l’économie tunisienne a pourtant révélé son côté obscur après la chute du régime Ben Ali : une domination du business par la famille du président déchu. Difficile de ne pas faire le parallèle avec le Maroc. Le fait est que, chez nous, la famille royale joue les premiers rôles sur la scène économique. Présent dans les différents secteurs productifs (agroalimentaire, mines, distribution, télécoms, énergie…), le holding royal SNI a un chiffre d’affaires qui correspond à 5% du PIB. Sa croissance, ces dernières années, a été marquée par des acquisitions phénoménales lui donnant une force de frappe encore plus imposante.
A côté de ce groupe tentaculaire, le business est tenu par une poignée de holdings qui ont fleuri à l’ombre du pouvoir. Appartenant à des notables, chaque conglomérat jouit de sa part du gâteau dans des secteurs de prédilection. La concurrence entre ces mastodontes est quasi inexistante et leur gros appétit rend difficile l’émergence de nouveaux groupes. Autour
de cette sphère d’entrepreneurs privilégiés, gravite un tissu de PME fragiles
et vulnérables. Il ne reste donc plus que la composante informelle pour assurer un semblant d’équilibre socio-économique.
Une composante souterraine qui se positionne, selon les statistiques disponibles, comme le premier employeur du pays (avec 37% des emplois non agricoles) et brasse l’équivalent de 14% du PIB du Maroc.
TelQuel