C’est Jean-Pierre Chevènement,

qui rappelle cette sublime apostrophe de Gamal Abdel Nasser au peuple égyptien, il y a cinquante ans.
Déjà, à l’époque, le putsch des « officiers libres » renversait une vieille monarchie vermoulue dévouée aux puissances occidentales, l’anglaise surtout. Et ne laissant déjà au peuple que les miettes de ses festins …
(On notera au passage que, depuis cette date — —de Néguib en Nasser et de Sadate en Moubarak —, l’armée n’a jamais cessé d’être au pouvoir sur les bords du Nil ; d’où le caractère impropre de l’expression qui fait florès aujourd’hui : « L’Armée a pris le pouvoir » …)
Donc, le bel hommage du sénateur de Belfort : « C’est toujours un moment de grande émotion que de voir un peuple prendre en mains directement son destin. Et quel peuple ! Le peuple égyptien millénaire, cœur vivant du monde arabe tout entier. "Relève ton front, mon frère !". L’appel de Nasser au peuple égyptien il y a un demi-siècle, retentit dans la révolution égyptienne aujourd’hui ».
Ce qui a tout de même plus d’allure que les plates félicitations de Fillon au satrape déchu : « Je tiens à rendre hommage à cette décision courageuse de quitter le pouvoir. »
Auquel Fillon, à défaut de style et de sens de l’Etat, on reconnaîtra au moins … la reconnaissance du ventre.
Il est tant d’ingrats dans ce bas monde !
POLITIS

qui rappelle cette sublime apostrophe de Gamal Abdel Nasser au peuple égyptien, il y a cinquante ans.
Déjà, à l’époque, le putsch des « officiers libres » renversait une vieille monarchie vermoulue dévouée aux puissances occidentales, l’anglaise surtout. Et ne laissant déjà au peuple que les miettes de ses festins …
(On notera au passage que, depuis cette date — —de Néguib en Nasser et de Sadate en Moubarak —, l’armée n’a jamais cessé d’être au pouvoir sur les bords du Nil ; d’où le caractère impropre de l’expression qui fait florès aujourd’hui : « L’Armée a pris le pouvoir » …)
Donc, le bel hommage du sénateur de Belfort : « C’est toujours un moment de grande émotion que de voir un peuple prendre en mains directement son destin. Et quel peuple ! Le peuple égyptien millénaire, cœur vivant du monde arabe tout entier. "Relève ton front, mon frère !". L’appel de Nasser au peuple égyptien il y a un demi-siècle, retentit dans la révolution égyptienne aujourd’hui ».
Ce qui a tout de même plus d’allure que les plates félicitations de Fillon au satrape déchu : « Je tiens à rendre hommage à cette décision courageuse de quitter le pouvoir. »
Auquel Fillon, à défaut de style et de sens de l’Etat, on reconnaîtra au moins … la reconnaissance du ventre.
Il est tant d’ingrats dans ce bas monde !
POLITIS