Jamais l’écho du combat des peuples pour l’autodétermination n’a été aussi retentissant que lors du Forum social mondial (FSM), clôturé vendredi soir à Dakar, avec la participation de dizaines de milliers d’altermondialistes qui ont unanimement salué la lutte pacifique pour l’indépendance du peuple au Sahara occidental.
Selon plusieurs participants, le FSM a été une nouvelle opportunité à l’instar d’autres rendez-vous mondiaux et régionaux précédents, pour faire connaître la cause sahraouie qui ne cesse de susciter "l’adhésion et la sympathie des ONG, associations, mouvements sociaux et personnalités influentes à travers le monde". Venus d’Europe, d’Asie, de l’Amérique Latine et d’Océanie, les altermondialistes ont exprimé six jours durant leur solidarité agissante avec le peuple de ce pays d’Afrique, colonisé depuis 1975 par le Maroc, en organisant rassemblements et marches sur le site des activités du FSM, alors que le stand de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) érigé, à cette occasion, a reçu des milliers de visiteurs. Surpris par l’ampleur d’une telle mobilisation, "les ennemis des peuples, mercenaires et extrémistes bien encadrés par le gouvernement du Maroc, ont, en l’absence d’arguments à faire valoir pour justifier l’occupation du territoire d’un peuple millénaire, opté pour la provocation et la violence dans une tentative de museler l’expression de toute solidarité avec les Sahraouis". Toutefois, les scénarios orchestrés pour être exécutés par des "individus hystériques instrumentalisés" à l’occasion du FSM qui se voulait un "espace privilégié" pour la liberté d’expression, ont été déjoués grâce à "la conscience et la vigilance des participants", ont constaté des militants.
"Un plan diabolique, pour entacher le combat de la liberté des Sahraouis, a été élaboré, en prévision du FSM, par des manipulateurs qui ne trouvent leur intérêt que dans le maintien du statu quo au Sahara occidental", a révélé le chef de la délégation de la RASD, M. Chikh Lahbib Mohamed, également secrétaire général de l’Union des travailleurs sahraouis (UGTS). Constatant la répétition de cette stratégie "violente, connue et rodée", les altermondialistes se sont élevés contre la transgression de la charte du FSM, mobilisant avec eux des membres tolérants et partisans du dialogue parmi la délégation marocaine qui n’ont pas tardé à exprimer leur indignation face à de tels "pratiques et actes moyenâgeux". Sans opter pour l’insulte et verser dans l’outrance, beaucoup de participants joints par des Marocains ont lancé un appel à l’ouverture et au maintien d’un débat "franc, libre et sincère" sur la question du Sahara occidental, au sein de la société marocaine ainsi que dans les territoires occupés.
Dans cet ordre d’idées, un responsable sahraoui a révélé q’une nouvelle page s’ouvrait dans la lutte du peuple Sahraoui pour l’indépendance, affirmant que le soutien à cette cause s’élargit à travers le monde entier ainsi qu’au Maroc, même si "la liberté d’expression, vis-à-vis de cette question, est systématiquement muselée" dans ce pays. Pour sa part, le comité de suivi du Forum social maghrébin a exprimé sa conviction que l’espace des FSM est "propice à la création de dynamique alternative de changement de progrès et de résolution des conflits".
• Publié dans :
• Sahara occidental
Selon plusieurs participants, le FSM a été une nouvelle opportunité à l’instar d’autres rendez-vous mondiaux et régionaux précédents, pour faire connaître la cause sahraouie qui ne cesse de susciter "l’adhésion et la sympathie des ONG, associations, mouvements sociaux et personnalités influentes à travers le monde". Venus d’Europe, d’Asie, de l’Amérique Latine et d’Océanie, les altermondialistes ont exprimé six jours durant leur solidarité agissante avec le peuple de ce pays d’Afrique, colonisé depuis 1975 par le Maroc, en organisant rassemblements et marches sur le site des activités du FSM, alors que le stand de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) érigé, à cette occasion, a reçu des milliers de visiteurs. Surpris par l’ampleur d’une telle mobilisation, "les ennemis des peuples, mercenaires et extrémistes bien encadrés par le gouvernement du Maroc, ont, en l’absence d’arguments à faire valoir pour justifier l’occupation du territoire d’un peuple millénaire, opté pour la provocation et la violence dans une tentative de museler l’expression de toute solidarité avec les Sahraouis". Toutefois, les scénarios orchestrés pour être exécutés par des "individus hystériques instrumentalisés" à l’occasion du FSM qui se voulait un "espace privilégié" pour la liberté d’expression, ont été déjoués grâce à "la conscience et la vigilance des participants", ont constaté des militants.
"Un plan diabolique, pour entacher le combat de la liberté des Sahraouis, a été élaboré, en prévision du FSM, par des manipulateurs qui ne trouvent leur intérêt que dans le maintien du statu quo au Sahara occidental", a révélé le chef de la délégation de la RASD, M. Chikh Lahbib Mohamed, également secrétaire général de l’Union des travailleurs sahraouis (UGTS). Constatant la répétition de cette stratégie "violente, connue et rodée", les altermondialistes se sont élevés contre la transgression de la charte du FSM, mobilisant avec eux des membres tolérants et partisans du dialogue parmi la délégation marocaine qui n’ont pas tardé à exprimer leur indignation face à de tels "pratiques et actes moyenâgeux". Sans opter pour l’insulte et verser dans l’outrance, beaucoup de participants joints par des Marocains ont lancé un appel à l’ouverture et au maintien d’un débat "franc, libre et sincère" sur la question du Sahara occidental, au sein de la société marocaine ainsi que dans les territoires occupés.
Dans cet ordre d’idées, un responsable sahraoui a révélé q’une nouvelle page s’ouvrait dans la lutte du peuple Sahraoui pour l’indépendance, affirmant que le soutien à cette cause s’élargit à travers le monde entier ainsi qu’au Maroc, même si "la liberté d’expression, vis-à-vis de cette question, est systématiquement muselée" dans ce pays. Pour sa part, le comité de suivi du Forum social maghrébin a exprimé sa conviction que l’espace des FSM est "propice à la création de dynamique alternative de changement de progrès et de résolution des conflits".
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