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Adler/BenAli :Les Tunisiens doivent s’estimer heureux!(de n’être pas des Algériens)

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  • Adler/BenAli :Les Tunisiens doivent s’estimer heureux!(de n’être pas des Algériens)

    Mardi, 01 Février 2011 08:02 KAPITALIS/Ridha Kéfi



    Chroniqueur et essayiste, qui n’a pas craint le ridicule en soulignant en 2009 les «acquis démocratiques» de la Tunisie sous Ben Ali, Alexandre Adler persiste et signe.


    --------------------------------------------------------------------------------
    Au lieu de faire son mea culpa et de demander pardon aux Tunisiens, M. Adler préfère justifier ses fourvoiements. Dans une interview à ‘‘Nice Matin’’, il déclare: «A la fin de son règne, Ben Ali n’était sympathique à personne. Mais je maintiens que la Tunisie qu’il incarnait bon an mal an était – et demeure – une expérience encourageante au Maghreb. Si cette société n’était pas une démocratie, elle n’était pas non plus son contraire. Je pense à l’émancipation des femmes, à l’instauration d’un Code civil, à la priorité donnée à l’éducation avec la création d’une élite cultivée et l’alphabétisation totale de la population.»

    Donner à Ben Ali ce qui est à Bourguiba
    M. Adler, qui est pourtant un brillant historien, feint ici d’oublier que «l’émancipation des femmes, l’instauration d’un Code civil, la priorité donnée à l’éducation avec la création d’une élite cultivée et l’alphabétisation totale de la population», les Tunisiens les doivent plutôt à Bourguiba qu’à Ben Ali.
    Pis: M. Adler trouve le moyen de justifier la captation des richesses par Ben Ali et son clan et la répression à laquelle étaient soumis les opposants par le fait que, dans les pays voisins, la situation est encore pire. Se faisant l’avocat de Leïla Ben Ali, de son fils naturel Imed et des autres membres de son clan, M. Adler déclare, sans ciller: «Même quand on déplace trois tonnes d’or dans une camionnette, même quand on vole de façon éhontée ici un yacht ou une grosse voiture, là une entreprise florissante, cela coûte toujours moins cher que le préjudice causé aux Algériens par leurs technocrates formés à l’énarchie française, incapables de gérer correctement la manne représentée par les hydrocarbures», explique-t-il. Traduire: les Tunisiens doivent s’estimer heureux de n’être pas des Algériens (sic!).

    D’une insulte l’autre
    Usant et abusant de sa méthode comparative, M. Adler pousse l’insulte aux Tunisiens jusqu’à affirmer: «Même dans la pire période de Ben Ali, les Tunisiens ont toujours été plus libres que leurs voisins algériens ou marocains.»
    Merci pour les trois peuples voisins, ainsi renvoyés dos-à-dos par une entourloupette qui en dit long sur la profondeur d’analyse de l’historien, pardon, de l’histrion.
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    Certes c'est un dictateur et un gros voleur et tout ce qu'on veut, mais quand je vois Moubarak, c'est un ange à côté!

    Quand à ce mec il est con, certes le préjudice causé est moindre que ce que nous avons perdu, mais question de liberté ce borné n'y connait rien.

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    • #3
      Certes c'est un dictateur et un gros voleur et tout ce qu'on veut, mais quand je vois Moubarak, c'est un ange à côté!
      Coté corruption, Moubarak c'est encore un Bisounours à coté des dirigeants du Golfe
      "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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      • #4
        jlai jamais aimè ce sioniste et puis comment il peut avoir une elite dans un pays ou on interdit des livres,conferences et internet...

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        • #5
          @Algerian

          Pas du tout ! Je trouve que le pire specimen en la matière était bel et bien Ben-Ali.

          En Egypte, le "pouvoir" est nettement plus complexe, et depuis toujours il y avait nécéssité de slalomer et de maneouvrer pour se maintenir. En Tunisie, lui et sa famille étaient chouaker et c'est tout ; pire qu'un roi même !
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            harrachi

            Pas du tout ! Je trouve que le pire specimen en la matière était bel et bien Ben-Ali.

            En Egypte, le "pouvoir" est nettement plus complexe, et depuis toujours il y avait nécéssité de slalomer et de maneouvrer pour se maintenir. En Tunisie, lui et sa famille étaient chouaker et c'est tout ; pire qu'un roi même !
            Oui biensur, c'est un voleur qui se comportait comme étant le seul digne du pouvoir, les tunisiens étaient écrasés certes, MAIS, et j'en connais personnellement, la Tunisie a formé beaucoup beaucoup d'intellectuels et de scientifiques sous son ère, il y a certes eu un avancement économique du pays malgré l'injustice qui a augmenté avec, et il s'est fait dégagé en quelques semaines, donc je dirais qu'il a profité en tant que dicateur autant qu'il a pû, mais on a bien vu l'indépendance de l'armée qui était avec le peuple, on a bien vu qu'il n'y a pas eu d'affrontements pro et anti, donc je dirais qu'il est un peu moins pervers que Moubarak, qui malgré plus de 300 morts (la tunisie l'a viré à 219 morts même si ça ne signifie rien) les Egyptiens n'ont encore rien gagné, la différence entre les deux, c'est que Moubarak a vendu son pays et a copiné avec les ennemis de l'Egypte, ce qui aujourd'hui le retiens encore au pouvoir, sans parler du fait qu'il a accumulé 50 milliards sur le dos de son peuple, qu'il emprisonnait ceux qui le dérangeait etc...
            Ben Ali est un mafiosi plus qu'autre chose, moubarak est un vendu qui devrait être pendu comme les traitres à la nation

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            • #7
              Pas du tout ! Je trouve que le pire specimen en la matière était bel et bien Ben-Ali.

              En Egypte, le "pouvoir" est nettement plus complexe, et depuis toujours il y avait nécéssité de slalomer et de maneouvrer pour se maintenir. En Tunisie, lui et sa famille étaient chouaker et c'est tout ; pire qu'un roi même !
              Tout à fait, surtout qu'en Égypte on entendait quand même les cris de l'opposition dur face au régime ...mais la Tunisie c'était niet, wallou, bâillonné, censuré, et ....pleins d'autres saloperies que les flics en civils te faisaient si jamais tu parlais de politique ou prononcé les mots clé Ben Ali :22:
              Les Tunisiens se tenaient à carreau en Tunisie... et la peur les angoissé tout les jours..

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              • #8
                @Algerian

                Non atta, moi je parlais de l'aspect dictature et tyrannie, pas de celui de l'allégence.

                Si tu veux mon avis, coté "trahsion" tous les dirigeants arabes actuels se valent, à divers degrés, car si un Moubarak parait éféfctivement plus "vendu" qu'un autre, c'ets aussi parceque ces conditions ne sont pas les mêmes et les enjeux nettement plus importants.

                Pour ce qui est de l'armée, si en Tunisie elle n'a pas pris parti pour le déchu, c'est parcque lui-même n'a jamais pris soin de l'armée, favorisant toujours un autre outil, celui de la flicaille et il le lui a bien rendu. En Egypte, l'armée c'est bien plus gros (en nombre et en influence), et la relation avec la société est nettement différente, tant avec le pouvoir qu'avec l'armée.

                Non, sérieusement, je pense qu'il en faut pas tomber dans la facilité, et qu'il faut regarder les choses de plus pret, car si nous avons plein de points communs, il y'a aussi plein de choses qui nous différencient ... tant au niveaux des pouvoirs qu'au niveau des sociétés.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Harrachi

                  Non atta, moi je parlais de l'aspect dictature et tyrannie, pas de celui de l'allégence.
                  Non mais c'est clair que le régime ben ali était le plus fermé, mais attention aux apparences...

                  C'est comme en Algérie, à première vu, les journaux étant libres de critiquer, on est une démocratie qui accepte l'opposition, mais va faire un séminaire à l'étranger sur une question politique, ou va faire une réunion d'opposition à Alger, ou dis même à un imam d'oser parler politique, tu verras qu'ils se retrouveront très vite mis sous les verrous par le DRS sous l'étiquette de "tentative de renversement de l'état" ou autre, et le pire c'est que tout ça se passe en silence. Nous avons ce point commun avec l'Egypte, la répression se passe sous la table, la Tunisie n'a pas besoin d'envoyer ses services secrets assassinés les hommes dangereux pour le pouvoir, parceque la police tunisienne bloque tout et interdit tout, d'ailleurs les opposants s'exilent ou se taisent, en Egypte ils parlent mais disparaissent...

                  Si tu veux mon avis, coté "trahsion" tous les dirigeants arabes actuels se valent, à divers degrés, car si un Moubarak parait éféfctivement plus "vendu" qu'un autre, c'ets aussi parceque ces conditions ne sont pas les mêmes et les enjeux nettement plus importants.

                  Pour ce qui est de l'armée, si en Tunisie elle n'a pas pris parti pour le déchu, c'est parcque lui-même n'a jamais pris soin de l'armée, favorisant toujours un autre outil, celui de la flicaille et il le lui a bien rendu. En Egypte, l'armée c'est bien plus gros (en nombre et en influence), et la relation avec la société est nettement différente, tant avec le pouvoir qu'avec l'armée.

                  Non, sérieusement, je pense qu'il en faut pas tomber dans la facilité, et qu'il faut regarder les choses de plus pret, car si nous avons plein de points communs, il y'a aussi plein de choses qui nous différencient ... tant au niveaux des pouvoirs qu'au niveau des sociétés.
                  Oui c'est possible on ne connait pas les coulisses, mais il faut quand même avoir un minimum de décence, j'étais personnellement écoeuré de voir Israël "s'inquiéter pour le pouvoir Egyptien", ou de voir le monde agir pour empêcher les frères musulmans d'aller au pouvoir, je veux dire c'est le FIS qui prend le pouvoir en Algérie "tout le monde s'en fou" parceque ça ne touche pas Israël de si près, mais quand c'est les frères musulmans, tendance qui se dit moins violente, le monde panique, cette hypocrisie ne devrait pas être permise, surtout que les Egyptiens ne controlent plus leur pays, tout a été vendu, même les terres. La Tunisie malgré tout a maintenu des lois fiscales obligeant les étrangers à tout partager avec les tunisiens, biensur principalement trabelssi and co et c'est le plus grand reproche qui a été fait, mais voilà.

                  C'est difficile en effet de juger, je dis juste ce que je pense par rapport aux tunisiens que je connais et à la tunisie que je visite, ça n'engage que moi.

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                  • #10
                    posté par ALGERIAN
                    Ben Ali est un mafiosi plus qu'autre chose,
                    Exacte et sans aucun doute , entretenu par l ex-colon , d ailleurs c est les conséquences d une certaine pseudo indépendance en 56 , une indépendance dans l interdépendance ( sorte d autonomie sous l influence de la France )
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Adler est un sioniste convaincu, il est a mettre dans la même poubelle des bhl, finkekraut,....

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                      • #12
                        Alexandre Adler est un arriviste, sioniste, islamophobe, ... il est très très instruit en histoire, mais qu'est ce qu'il peut être con.

                        El hamdoulilah qu'il n'est plus au Courrier International, il est devenu beaucoup mieux après son départ.
                        «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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