Niger: Election présidentielle ce lundi, un président civil devrait être élu
Mis à jour le 31.01.11 à 17h43
Sept millions de Nigériens étaient appelés aux urnes ce lundi pour un scrutin présidentiel censé rendre le pouvoir aux civils, mais qui pourrait donner lieu à des contestations en raison de problèmes d'organisation.
La junte militaire, qui a renversé il y a un an le président Mamadou Tandja pour l'empêcher de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat, a toutefois rejeté les appels à un report du vote. Elle a promis de céder le pouvoir aux civils d'ici avril, après un second tour probable en mars. Les résultats du premier sont attendus dans les trois jours.
«Nouveau commencement»
Le chef de la junte, le général Salou Djibo, a évoqué son sentiment «de satisfaction et d'espoir» après avoir déposé son bulletin dans un bureau de vote de Niamey, la capitale. «C'est un nouveau commencement pour le Niger, un départ qui permettra aux nouveaux dirigeants de se consacrer au développement», a déclaré le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie.
Le Niger, pays producteur d'uranium mais l'un des plus pauvres du monde, est aux prises avec une activité croissante d'éléments armés d'Al-Qaida, qui ont enlevé ces cinq derniers mois sept Français, dont deux ont été tués.
Avec Reuters
source journal 20 Minutes
Mis à jour le 31.01.11 à 17h43
Sept millions de Nigériens étaient appelés aux urnes ce lundi pour un scrutin présidentiel censé rendre le pouvoir aux civils, mais qui pourrait donner lieu à des contestations en raison de problèmes d'organisation.
La junte militaire, qui a renversé il y a un an le président Mamadou Tandja pour l'empêcher de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat, a toutefois rejeté les appels à un report du vote. Elle a promis de céder le pouvoir aux civils d'ici avril, après un second tour probable en mars. Les résultats du premier sont attendus dans les trois jours.
«Nouveau commencement»
Le chef de la junte, le général Salou Djibo, a évoqué son sentiment «de satisfaction et d'espoir» après avoir déposé son bulletin dans un bureau de vote de Niamey, la capitale. «C'est un nouveau commencement pour le Niger, un départ qui permettra aux nouveaux dirigeants de se consacrer au développement», a déclaré le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie.
Le Niger, pays producteur d'uranium mais l'un des plus pauvres du monde, est aux prises avec une activité croissante d'éléments armés d'Al-Qaida, qui ont enlevé ces cinq derniers mois sept Français, dont deux ont été tués.
Avec Reuters
source journal 20 Minutes
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