Un objet archéologique de haute valeur
La tête de la Gorgone retrouvée chez la fille Ben Ali
C’est grâce au reportage d’une télévision satellitaire réalisé dans le palais de Sakhr El-Matri, gendre de Ben Ali, que la tête de la Gorgone qui ornait une fontaine de la ville antique d’Hippone (actuelle Annaba) a été repérée fortuitement par l’ancien conservateur du musée, Saïd Dahmani, aujourd’hui à la retraite. Cet objet de grande valeur historique et artistique avait disparu en 1996, dans des conditions obscures du site d’Hippone.
Un vol spectaculaire tant l’objet en question était imposant, sculpté dans du marbre, d’une hauteur de près d’un mètre et pesant presque une demi-tonne. Compte tenu de la proximité avec la frontière tunisienne, beaucoup soupçonnaient déjà à Annaba (notamment les services de sécurité) que nombre des pièces archéologiques volées dans la région prenait la destination du pays voisin considéré alors comme la véritable plaque tournante du trafic. De toutes manières, il était impossible que la tête de la Gorgone ait pris des ailes pour quitter l’Algérie.
Le mystère de sa disparition est, enfin, résolu quinze années plus tard. Il reste, toutefois, que les vols sur le site d’Hippone n’ont pas cessé. Plusieurs dizaines de pièces de mosaïque, des poteries, des artefacts et des statuettes sont, à ce jour, portées disparues.
Si Khalida Toumi, ministre de la Culture, est appelée instamment à récupérer l’objet retrouvé chez la fille de Ben Ali, les services de sécurité doivent s’atteler, eux, à démanteler le réseau de pilleurs dont certains sont tout simplement des Algériens !
La Nouvelle Republique
La tête de la Gorgone retrouvée chez la fille Ben Ali
C’est grâce au reportage d’une télévision satellitaire réalisé dans le palais de Sakhr El-Matri, gendre de Ben Ali, que la tête de la Gorgone qui ornait une fontaine de la ville antique d’Hippone (actuelle Annaba) a été repérée fortuitement par l’ancien conservateur du musée, Saïd Dahmani, aujourd’hui à la retraite. Cet objet de grande valeur historique et artistique avait disparu en 1996, dans des conditions obscures du site d’Hippone.
Un vol spectaculaire tant l’objet en question était imposant, sculpté dans du marbre, d’une hauteur de près d’un mètre et pesant presque une demi-tonne. Compte tenu de la proximité avec la frontière tunisienne, beaucoup soupçonnaient déjà à Annaba (notamment les services de sécurité) que nombre des pièces archéologiques volées dans la région prenait la destination du pays voisin considéré alors comme la véritable plaque tournante du trafic. De toutes manières, il était impossible que la tête de la Gorgone ait pris des ailes pour quitter l’Algérie.
Le mystère de sa disparition est, enfin, résolu quinze années plus tard. Il reste, toutefois, que les vols sur le site d’Hippone n’ont pas cessé. Plusieurs dizaines de pièces de mosaïque, des poteries, des artefacts et des statuettes sont, à ce jour, portées disparues.
Si Khalida Toumi, ministre de la Culture, est appelée instamment à récupérer l’objet retrouvé chez la fille de Ben Ali, les services de sécurité doivent s’atteler, eux, à démanteler le réseau de pilleurs dont certains sont tout simplement des Algériens !
La Nouvelle Republique
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