La France comme d'autres pays n'a "pas vu venir les évènements" qui ont conduit à la chute vendredi dernier du régime de l'ex-président Ben Ali, a déclaré, mardi 18 janvier, la ministre française des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
A propos de l'attitude controversée d'extrême prudence de la France dans les semaines et les jours ayant précédé la chute du président tunisien, Michèle Alliot-Marie a déclaré : "Soyons honnêtes : nous avons tous, hommes politiques, diplomates, chercheurs, journalistes, été surpris par la révolution de jasmin", a-t-elle ajouté, en soulignant que personne n'avait compris "l'accélération" des évènements.
"CERTAINS ONT VOULU DÉFORMER MES PROPOS"
Le 11 janvier, devant l'Assemblée nationale, la chef de la diplomatie avait déploré les violences en Tunisie, et proposé au régime de l'ex-président Zine El-Abidine Ben Ali la coopération de la France en matière de sécurité et de maintien de l'ordre. Ces propos ont été très critiqués par l'opposition, certaines personnalités politiques appelant la ministre à présenter ses excuses ou à démissionner.
"Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu'on les ait coupés, qu'on les ait sortis de leur contexte pour leur faire dire à des fins purement polémiques le contraire de ce que je voulais dire et de ma sensibilité aux souffrances du peuple tunisien", a-t-elle dit.
"J'ai fini par douter de moi, je venais de passer une nuit dans un avion, et il peut arriver qu'on s'exprime mal. J'ai relu mes propos pour vérifier que ce que j'avais dit correspondait bien à ce que je pensais et non pas à ce que j'entendais et aux interprétations qui étaient faites par certains", a-t-elle ajouté.
La ministre n'a pas nommé ceux qu'elle a accusés d'avoir déformé ses propos. "J'ai été bouleversée par les tirs à balles réelles contre un certain nombre de manifestants et contre les victimes qui ont résulté de ces tirs" dont un enseignant franco-tunisien et un photographe franco-allemand.
Le Monde
Quelle hypocrites et menteurs ces francais!
la bonne nouvelle: ils sont en chute libre en afrique!
A propos de l'attitude controversée d'extrême prudence de la France dans les semaines et les jours ayant précédé la chute du président tunisien, Michèle Alliot-Marie a déclaré : "Soyons honnêtes : nous avons tous, hommes politiques, diplomates, chercheurs, journalistes, été surpris par la révolution de jasmin", a-t-elle ajouté, en soulignant que personne n'avait compris "l'accélération" des évènements.
"CERTAINS ONT VOULU DÉFORMER MES PROPOS"
Le 11 janvier, devant l'Assemblée nationale, la chef de la diplomatie avait déploré les violences en Tunisie, et proposé au régime de l'ex-président Zine El-Abidine Ben Ali la coopération de la France en matière de sécurité et de maintien de l'ordre. Ces propos ont été très critiqués par l'opposition, certaines personnalités politiques appelant la ministre à présenter ses excuses ou à démissionner.
"Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu'on les ait coupés, qu'on les ait sortis de leur contexte pour leur faire dire à des fins purement polémiques le contraire de ce que je voulais dire et de ma sensibilité aux souffrances du peuple tunisien", a-t-elle dit.
"J'ai fini par douter de moi, je venais de passer une nuit dans un avion, et il peut arriver qu'on s'exprime mal. J'ai relu mes propos pour vérifier que ce que j'avais dit correspondait bien à ce que je pensais et non pas à ce que j'entendais et aux interprétations qui étaient faites par certains", a-t-elle ajouté.
La ministre n'a pas nommé ceux qu'elle a accusés d'avoir déformé ses propos. "J'ai été bouleversée par les tirs à balles réelles contre un certain nombre de manifestants et contre les victimes qui ont résulté de ces tirs" dont un enseignant franco-tunisien et un photographe franco-allemand.
Le Monde
Quelle hypocrites et menteurs ces francais!
la bonne nouvelle: ils sont en chute libre en afrique!
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