Le Maroc reste calme
MAROC. Les réactions dans la rue comme dans les médias apparaissent timorées. Les événements en Tunisie ont été très peu relayés par les médias officiels, comme l’agence de presse MAP ou la télévision publique 2M. Samedi soir, il aura pratiquement fallu attendre la moitié du journal télévisé de 2M pour voir évoquer la chute du régime Ben Ali, sous l’angle des violences et du chaos.
A l’annonce vendredi de la chute de Zine El-Abidine Ben Ali, la rue est restée calme. Mais en privé, les Marocains se réjouissent ouvertement de « la libération de leurs frères Tunisiens ». Peu se risquent à faire un parallèle entre les deux pays, sauf à souligner la nécessité de préserver l’ouverture politique et les libertés.
Dimanche, en fin d’après midi, une manifestation de bidonvillois était organisée à Casablanca sous haute surveillance policière, pour protester contre les conditions de logement et la vie chère.
Lundi 17 Janvier 2011
Christelle Marot
MAROC. Les réactions dans la rue comme dans les médias apparaissent timorées. Les événements en Tunisie ont été très peu relayés par les médias officiels, comme l’agence de presse MAP ou la télévision publique 2M. Samedi soir, il aura pratiquement fallu attendre la moitié du journal télévisé de 2M pour voir évoquer la chute du régime Ben Ali, sous l’angle des violences et du chaos.
A l’annonce vendredi de la chute de Zine El-Abidine Ben Ali, la rue est restée calme. Mais en privé, les Marocains se réjouissent ouvertement de « la libération de leurs frères Tunisiens ». Peu se risquent à faire un parallèle entre les deux pays, sauf à souligner la nécessité de préserver l’ouverture politique et les libertés.
Dimanche, en fin d’après midi, une manifestation de bidonvillois était organisée à Casablanca sous haute surveillance policière, pour protester contre les conditions de logement et la vie chère.
Lundi 17 Janvier 2011
Christelle Marot
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