Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennhadha, a déclaré samedi qu'il "prépare" son retour dans son pays, et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
AFP - le 15 janvier 2011, 17h40
Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennhadha, a déclaré samedi qu'il "prépare" son retour dans son pays, et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
"Je prépare mon retour", a-t-il à l'AFP, depuis Londres, où il vit en exil. Interrogé sur la date de son éventuel retour, il a seulement indiqué qu'il aurait lieu "bientôt".
"L'intifada tunisienne a réussi à faire tomber la dictature", a-t-il déclaré, au lendemain de la chute de l'ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, qui a fui son pays vendredi pour se réfugier en Arabie saoudite.
Le chef du parti islamiste, interdit sous le régime Ben Ali, a répondu par l'affirmative à une question sur la possibilité de former un gouvernement d'union nationale.
"Il y a une fragmentation" du système politique, a-t-il dit. "Cela peut prendre du temps de se mettre d'accord sur une base commune, sur un projet de société commun", a expliqué Rached Ghannouchi, qui s'exprimait en anglais.
Rached Ghannouchi n'a aucun lien de parenté avec le Premier ministre sortant tunisien Mohammed Ghannouchi.
AFP - le 15 janvier 2011, 17h40
Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennhadha, a déclaré samedi qu'il "prépare" son retour dans son pays, et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
"Je prépare mon retour", a-t-il à l'AFP, depuis Londres, où il vit en exil. Interrogé sur la date de son éventuel retour, il a seulement indiqué qu'il aurait lieu "bientôt".
"L'intifada tunisienne a réussi à faire tomber la dictature", a-t-il déclaré, au lendemain de la chute de l'ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, qui a fui son pays vendredi pour se réfugier en Arabie saoudite.
Le chef du parti islamiste, interdit sous le régime Ben Ali, a répondu par l'affirmative à une question sur la possibilité de former un gouvernement d'union nationale.
"Il y a une fragmentation" du système politique, a-t-il dit. "Cela peut prendre du temps de se mettre d'accord sur une base commune, sur un projet de société commun", a expliqué Rached Ghannouchi, qui s'exprimait en anglais.
Rached Ghannouchi n'a aucun lien de parenté avec le Premier ministre sortant tunisien Mohammed Ghannouchi.
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