PARIS - La France "apporte un soutien déterminé" à "la volonté de démocratie" du peuple tunisien, a annoncé samedi le président Nicolas Sarkozy, prenant pour la première fois clairement position en faveur du mouvement de manifestations en Tunisie.
"Depuis plusieurs semaines, le peuple tunisien exprime sa volonté de démocratie. La France, que tant de liens d'amitié unissent à la Tunisie, lui apporte un soutien déterminé", a déclaré Nicolas Sarkozy dans un communiqué.
Jusqu'à présent, Paris s'était limité à prendre acte de la "transition constitutionnelle" en Tunisie, tout en faisant savoir qu'il ne souhaitait pas accueillir l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali, qui avait quitté son pays vendredi soir.
Auparavant, le Premier ministre François Fillon avait condamné "l'utilisation disproportionnée de la violence" par la police tunisienne.
"La politique de la France est fondée sur deux principes constants: la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté", a expliqué dans son communiqué Nicolas Sarkozy.
"La France appelle à l'apaisement et à la fin des violences. Elle demande l'organisation d'élections libres dans les meilleurs délais", a poursuivi le président français.
"Dans cette période cruciale pour la Tunisie, la France est prête à répondre à toute demande de concours afin que le processus démocratique se déroule de la façon la plus incontestable", a-t-il précisé.
"Enfin, la France a pris les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation. Elle est à la disposition des autorités constitutionnelles pour répondre, sans délai, à toute demande sur des avoirs tunisiens en France", a-t-il ajouté.
(©AFP / 15 janvier 2011 14h29)
"Depuis plusieurs semaines, le peuple tunisien exprime sa volonté de démocratie. La France, que tant de liens d'amitié unissent à la Tunisie, lui apporte un soutien déterminé", a déclaré Nicolas Sarkozy dans un communiqué.
Jusqu'à présent, Paris s'était limité à prendre acte de la "transition constitutionnelle" en Tunisie, tout en faisant savoir qu'il ne souhaitait pas accueillir l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali, qui avait quitté son pays vendredi soir.
Auparavant, le Premier ministre François Fillon avait condamné "l'utilisation disproportionnée de la violence" par la police tunisienne.
"La politique de la France est fondée sur deux principes constants: la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté", a expliqué dans son communiqué Nicolas Sarkozy.
"La France appelle à l'apaisement et à la fin des violences. Elle demande l'organisation d'élections libres dans les meilleurs délais", a poursuivi le président français.
"Dans cette période cruciale pour la Tunisie, la France est prête à répondre à toute demande de concours afin que le processus démocratique se déroule de la façon la plus incontestable", a-t-il précisé.
"Enfin, la France a pris les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation. Elle est à la disposition des autorités constitutionnelles pour répondre, sans délai, à toute demande sur des avoirs tunisiens en France", a-t-il ajouté.
(©AFP / 15 janvier 2011 14h29)
Commentaire