En dépit de son soutien au plan d'autonomie pour le Sahara Occidental élaboré par le Maroc, l'Espagne n'a pas hésité à pointer ses insuffisances, révèlent des documents obtenus par Wikileaks cité par El Pais. Ces documents nous apprennent également que le soutien indéfectible de la France au Maroc déplaisait beaucoup aux espagnols.
"Jacques Chirac est plus pro-marocain que le Roi du Maroc", a déclaré en 2004 l'actuel Secrétaire Général de la présidence du gouvernement Espagnol, Bernardino Leon à des interlocuteurs américains, révèlent des câbles diplomatiques lesquels indiquent que l'Espagne a longtemps critiqué la France pour "son alignement aveugle sur le Maroc", rapporte El Pais sur son site internet.
La France qui "s'est interdit d'exercer son influence sur le Maroc" empêche toute avancée dans le dossier du Sahara Occidental, ont estimé en 2007 des diplomates espagnols qui commencent à douter de la crédibilité du plan d'autonomie présenté par le Maroc.
En effet, selon El Pais, des câbles diplomatiques américains révèlent que "le conseiller politique de l'ambassade d'Espagne à Rabat a invité ses homologues de France, USA, Royaume-Uni et l'Allemagne à une réunion d'évaluation, le 14 Mars 2007," consacrée à l'examen du projet d'autonomie marocain.
Au cours de cette réunion, "aucun des participants n'était content", nous apprend encore El Pais qui précise que ces diplomates déploraient "l'énergie investie dans l'initiative de l'autonomie qui ne conduit pas à des progrès substantiels pour convaincre l'autre partie", à savoir le Front Polisario.
Il apparaît donc, au fil de ces télégrammes, que la position de l'Espagne a évolué pour devenir plus critique envers le Maroc d'autant plus que ce dernier se croit invincible sous la protection de la France. Ce soutien ne fait plus l'unanimité en Espagne et ne trouve plus un large écho dans la classe politique.
Pour preuve, l'ancien président de Gouvernement espagnol, José María Aznar, a même confié à l'ambassadeur américain à Madrid que l'alignement de Washington sur le Maroc était "une mauvaise idée." "Si Washington fait encore des concessions et fournit une assistance à Rabat, le Maroc abusera de cette position", a-t-il affirmé au début 2007 à son interlocuteur américain.
Abderrahmane Semmar
"Jacques Chirac est plus pro-marocain que le Roi du Maroc", a déclaré en 2004 l'actuel Secrétaire Général de la présidence du gouvernement Espagnol, Bernardino Leon à des interlocuteurs américains, révèlent des câbles diplomatiques lesquels indiquent que l'Espagne a longtemps critiqué la France pour "son alignement aveugle sur le Maroc", rapporte El Pais sur son site internet.
La France qui "s'est interdit d'exercer son influence sur le Maroc" empêche toute avancée dans le dossier du Sahara Occidental, ont estimé en 2007 des diplomates espagnols qui commencent à douter de la crédibilité du plan d'autonomie présenté par le Maroc.
En effet, selon El Pais, des câbles diplomatiques américains révèlent que "le conseiller politique de l'ambassade d'Espagne à Rabat a invité ses homologues de France, USA, Royaume-Uni et l'Allemagne à une réunion d'évaluation, le 14 Mars 2007," consacrée à l'examen du projet d'autonomie marocain.
Au cours de cette réunion, "aucun des participants n'était content", nous apprend encore El Pais qui précise que ces diplomates déploraient "l'énergie investie dans l'initiative de l'autonomie qui ne conduit pas à des progrès substantiels pour convaincre l'autre partie", à savoir le Front Polisario.
Il apparaît donc, au fil de ces télégrammes, que la position de l'Espagne a évolué pour devenir plus critique envers le Maroc d'autant plus que ce dernier se croit invincible sous la protection de la France. Ce soutien ne fait plus l'unanimité en Espagne et ne trouve plus un large écho dans la classe politique.
Pour preuve, l'ancien président de Gouvernement espagnol, José María Aznar, a même confié à l'ambassadeur américain à Madrid que l'alignement de Washington sur le Maroc était "une mauvaise idée." "Si Washington fait encore des concessions et fournit une assistance à Rabat, le Maroc abusera de cette position", a-t-il affirmé au début 2007 à son interlocuteur américain.
Abderrahmane Semmar
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