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AI exhorte L'Espagne à "s’impliquer activement" dans la défense des droits humains au Sahara Occiden

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  • AI exhorte L'Espagne à "s’impliquer activement" dans la défense des droits humains au Sahara Occiden

    Madrid, 20/11/2010 (SPS) Amnesty International (AI) a exhorte samedi, le gouvernement espagnol à "s’impliquer activement" dans la défense des droits humains au Sahara occidental, en raison de la "situation grave" qui prévaut dans la zone après le démantèlement du camp de Gdeim Izik et les émeutes d’El Aaiun.

    Dans une lettre ouverte adressée par le directeur de AI en Espagne, Esteban Beltran, Amnesty a appelé la MAE espagnole, Trinidad Jiménez à saisir la tenue des réunions dans les prochains jours avec les représentants de l'Union européenne, la Russie et les États-Unis pour transformer la situation droits de l'homme au Sahara occidental "en une priorité internationale".

    L'organisation a également appelé à prendre en considération les attestations des témoins oculaires sur place pour une enquête internationale sur les faits, soulignant la nécessité d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental.

    AI a en outre appelé la MAE espagnole de transmettre ses préoccupations aux représentants de la communauté internationale, en particulier l'Union européenne, avec lesquels elle se réunira les prochains jours et du dit (Groupe des amis du Sahara occidental : la France, Russie, Espagne, Royaume-Uni et les États-Unis), afin de les convaincre "que la situation des droits humains dans cette région est devenue une priorité internationale".

    S’agissant des enquêtes qui seront menées en raison des plaintes, Amnesty International estime que l'enquête "doit être effectuée immédiatement et de manière totalement impartiale et indépendante, afin de pouvoir traduire en justice les responsables des violations des droits humains".

    AI a exprimé ses préoccupations de la situation des droits de l’Homme dans les s occupés du Sahara occidental, notamment "l'arrestation des prisonniers d'opinion sahraouis, uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit d'expression ". (SPS).

    020/090/TRD 201224 NOV 010 SPS

  • #2
    Bon , arretons les Aneries SPSienne et voyons ce que AMnesty dit sur son site :


    Les autorités marocaines doivent ouvrir une enquête indépendante sur les événements qui ont fait un certain nombre de morts et de blessés à Gadaym Izik, camp de protestataires situé près de Laayoune, au Sahara occidental, a déclaré Amnesty International ce jeudi 11 novembre 2010.
    D’après le gouvernement, neuf personnes ont été tuées au cours des opérations menées lundi 8 novembre et dans les jours qui ont suivi, dont huit membres des forces de sécurité. Des militants locaux des droits humains ont raconté à Amnesty International que des témoins ont vu 11 habitants du camp allongés sur le sol, blessés. Certains saignaient, tandis que d’autres souffraient de brûlures.
    Selon certaines informations, des milliers de Sahraouis ont été expulsés de force de ce camp de fortune par les forces de sécurité marocaines. « Il est clair que nous sommes face à un événement très grave, qui menace d’attiser de nouvelles tensions au Sahara occidental, a expliqué Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
    « Les autorités marocaines doivent ouvrir sans délai une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur ce qui s’est passé et envisager de demander leur aide aux Nations unies. « Nous devons savoir ce qui a déclenché cette opération et si la force utilisée était raisonnable et proportionnée ou excessive. En cas de recours à une force excessive, les responsables doivent rendre des comptes. »
    D’après les témoignages qu’a reçus Amnesty International, les habitants n’ont appris l’action imminente des forces de sécurité que vers 6 heures du matin, lundi 8 novembre, lorsqu’un hélicoptère s’est mis à survoler le camp et qu’on leur a ordonné de quitter les lieux. Quelques minutes plus tard, les forces de sécurité auraient pénétré de force dans le camp, frappant les habitants et faisant usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau chaude pour les contraindre à sortir de leurs tentes, qui ont ensuite été incendiées ou rasées. Les autorités marocaines affirment que l’opération s’imposait afin de libérer des personnes retenues dans le camp contre leur gré. Elles ajoutent que les forces de sécurité ont rencontré une forte résistance.
    Selon l’agence de presse marocaine officielle, cinq policiers ou agents des forces de sécurité ont été tués et trois autres ont succombé à leurs blessures le lendemain, tandis qu’un Sahraoui a été tué accidentellement par une voiture de police qui circulait à vive allure à Laayoune. Une enquête a été ouverte sur sa mort, selon les autorités.
    Cependant, peu d’informations ont filtré de la part des personnes se trouvant dans le camp, qui ont été contraintes de partir. Le site a véritablement été bouclé par les forces de sécurité marocaines.
    À Laayoune, à quelques kilomètres à l’ouest du camp, des manifestants auraient attaqué et endommagé des bâtiments publics, des banques, des magasins et d’autres biens au lendemain de l’opération menée par les forces de sécurité.
    Gadaym Izik est un campement composé de tentes et d’abris de fortune où se sont installés à la mi-octobre des milliers de Sahraouis, pour protester contre la marginalisation dont ils s’estiment victimes de la part des autorités marocaines. Ils demandent du travail et des logements convenables.
    Les Sahraouis estiment que, bien que natifs du Sahara occidental, ils ne reçoivent pas une part équitable des bénéfices tirés des ressources naturelles et des terres de la région. En outre, les autorités locales ne prêtent pas l’oreille à leurs revendications concernant l’amélioration de leurs conditions socio-économiques.
    Les violences commises lundi 8 novembre ont coïncidé avec l’ouverture de nouvelles discussions informelles sur l’avenir du Sahara occidental entre les autorités marocaines et le Front populaire pour la libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario), qui appelle de ses vœux l’indépendance du Sahara occidental et dirige un gouvernement autoproclamé en exil – la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Ces pourparlers ont été organisés à New York à l’instigation de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross.
    « Ces derniers événements illustrent une fois encore qu’il est indispensable d’inclure un volet de surveillance des droits humains dans le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), organe chargé de surveiller l’application du cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario il y a près de 20 ans, en 1991, a confié Malcolm Smart.
    « L’absence d’un tel volet a miné l’efficacité de la MINURSO et permis que des atteintes aux droits humains soient perpétrées sans faire l’objet d’enquêtes adéquates. »
    http://www.amnestyinternational.be/d...icle16894.html
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Envoyé par SPS
      Amnesty International (AI) a exhorte samedi, le gouvernement espagnol à "s’impliquer activement" dans la défense des droits humains
      faux AMNESTY demande Au maroc meme d'enqueter :

      Envoyé par Amnesty
      Les autorités marocaines doivent ouvrir une enquête indépendante sur les événements qui ont fait un certain nombre de morts et de blessés
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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