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Sahara Occidental "La cause largement oubliée par les médias", selon Pierre Galland

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  • Sahara Occidental "La cause largement oubliée par les médias", selon Pierre Galland

    Le président de l’EUCOCO, M. Pierre Galland, a déploré samedi 30 octobre à Le Mans (France) le manque d’intérêt des médiats sur la question du Sahara Occidental.

    Il a relevé que la cause sahraouie est devenue une "cause largement oubliée", car les médias aujourd’hui préfèrent, de son point de vue, aller vers l’événementiel.
    Pierre Galant cite comme exemple celui de la flottille de solidarité pour la liberté pour Gaza, laquelle a été attaquée le 31 mai dernier par des militaires israéliens.

    "Il fallut 9 morts pour qu’on parle de la flottille partie briser le blocus imposé à la population de Ghaza", a-t-il rappelé. "9 morts ont été le prix payé par ces jeunes pacifistes turcs pour qu’on parle de la question palestinienne. Et vous n’avez qu’à le constater, ils sont morts et que témoigne-t-on sur de Ghaza aujourd'hui", s'est-il interrogé.

    Pour Pierre Galland a déploré le blocus imposé aux Palestiniens qui sont, selon lui, «toujours pris dans un enfermement total". Il considère que "si aujourd’hui, les conflits ne sont pas couverts par les médias, c’est que beaucoup d’entre-deux, manquent de moyens financiers et préfèrent traiter avec ceux qui leur payent des voyages".

    "Aujourd’hui, vous pouvez vous rendre en Afghanistan ou en Irak, protégés par les armées occidentales. Vous allez avec l’armée française, américaine, vous les accompagnez et vous rapportez ce qu’ils veulent bien vous montrer", a-t-il estimé.

    Le président de l’EUCOCO a lancé un appel à la presse qui doit, selon lui, «comprendre aussi que son rôle est de défendre les valeurs universelles".
    "Je crains cependant que les moyens mis à la disposition des médias sont aujourd’hui en cause", dans le désintérêt qu’ils manifestent devant les conflits."De nos jours, a souligné M. Galland, les gens en Europe ne payent plus leur journal et il existe des journaux gratuits payés par les publicités ou des multinationales et qui communiquent dans le sens de ce que leur bailleurs de fonds les autorise à dire ou pas".

    "Nous sommes donc là devant un conflit de conception de ce qu’est l’information et de ce que les grands médias publient ou pas", a-t-il regretté, estimant que "pour être un grand journaliste, il faut être doté d’un certain courage et il qu’il n'y a qu’à faire le décompte du nombre de journalistes enlevés ou détenus, pour confirmer ce constat". "Exercer ce métier, c’est voir les risques accrus par rapport au passé, il faut le reconnaître", a-t-il enfin admis.

    Rabah Beldjenna - El Watan
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