Même si elle considère que la dissuasion nucléaire reste à ses yeux "incontournable", la présidence française s'est dite toutefois "prête" à apporter une contribution "financière ou en nature" au bouclier antimissile de l'OTAN.
"Pour nous, la dissuasion reste incontournable et le restera tant que certains pays continueront à développer leur arsenal nucléaire ou à vouloir accéder à l'arme nucléaire", a indiqué vendredi 15 octobre la présidence française, avant un sommet qui se tiendra lundi et mardi à Deauville, et réunira Nicolas Sarkozy, le président russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande Angela Merkel. "Le déploiement d'un bouclier antimissile doit venir compléter, mais seulement compléter utilement la dissuasion", a assuré la même source.
PAS DE BLOCAGE
"Non seulement nous ne sommes pas contre [le projet de bouclier pour l'OTAN], mais nous sommes prêts à y apporter notre contribution, financière ou en nature", a poursuivi la présidence française. Jeudi, le ministre de la défense Hervé Morin avait exprimé à Bruxelles des "réserves" sur ce projet, mais laissé entendre que la France ne bloquerait pas la décision de principe que l'OTAN doit prendre à ce sujet lors de son sommet prévu les 19 et 20 novembre à Lisbonne.
Par Le Monde
"Pour nous, la dissuasion reste incontournable et le restera tant que certains pays continueront à développer leur arsenal nucléaire ou à vouloir accéder à l'arme nucléaire", a indiqué vendredi 15 octobre la présidence française, avant un sommet qui se tiendra lundi et mardi à Deauville, et réunira Nicolas Sarkozy, le président russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande Angela Merkel. "Le déploiement d'un bouclier antimissile doit venir compléter, mais seulement compléter utilement la dissuasion", a assuré la même source.
PAS DE BLOCAGE
"Non seulement nous ne sommes pas contre [le projet de bouclier pour l'OTAN], mais nous sommes prêts à y apporter notre contribution, financière ou en nature", a poursuivi la présidence française. Jeudi, le ministre de la défense Hervé Morin avait exprimé à Bruxelles des "réserves" sur ce projet, mais laissé entendre que la France ne bloquerait pas la décision de principe que l'OTAN doit prendre à ce sujet lors de son sommet prévu les 19 et 20 novembre à Lisbonne.
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