Le Premier ministre reste flou sur ses ambitions présidentielle : "Bien malin est celui qui pourra savoir quelle sera la situation politique de notre pays".
Après Matignon, l'Elysée ? François Fillon reste prudent sur ses ambitions. Interrogé dimanche 3 octobre, lors de l'émission Capital sur M6, l'actuel Premier ministre a écarté toute candidature face à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, mais n'a rien exclu pour l'échéance suivante, en 2017.
En 2012, "pour l'Elysée, la question ne se pose pas, il y a un président de la République que j'ai soutenu et que je soutiens, et dont j'ai dit, à plusieurs reprises, que je souhaitais qu'il soit candidat au renouvellement de son mandat", a indiqué François Fillon, qui devrait quitter Matignon à la faveur du remaniement prévu cet automne.
A la question de savoir ce qu'il préférait entre gagner les 24 heures du Mans -que ce passionné de sport automobile affectionne tout particulièrement- ou tenter sa chance pour l'Elysée en 2012, François Fillon a insisté: "les deux challenges que vous me proposez sont malheureusement tous les deux hors sujet". Mais il a aussitôt ajouté: "Je n'ai pas dit qu'ils ne m'intéressaient pas, j'ai dit qu'ils étaient hors sujet". "Je les garde pour moi, les challenges, car pour le moment, j'ai une tâche très difficile", a-t-il aussi affirmé.
"On n'a pas de projet à 2017"
L'échéance de 2017 aurait-elle davantage ses faveurs? "Je n'ai jamais fait de projet à cet horizon-là". "Cela n'a aucun sens. On n'a pas de projet à 2017", a-t-il insisté, alors que certains dans son camp, comme le chef de file des députés UMP Jean-François Copé, se voient déjà candidats dans sept ans.
"Aujourd'hui, je considère qu'un responsable public doit être dans l'action, ce qui est le cas du Premier ministre que je suis, jusqu'au terme du mandat que le président de la République lui a fixé, puis on verra les choses après", a-t-il ajouté. "Franchement, d'ici 2017, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts et bien malin est celui qui pourra savoir quelle sera la situation politique de notre pays", a conclu François Fillon.
En attendant 2017, François Fillon n'a rien dit de ses objectifs à plus court terme. Il pourrait prendre la présidence de l'Assemblée nationale. Son nom est également cité pour conduire la droite lors des élections municipales à Paris, en 2014.
(Nouvelobs.com)

François Fillon et Nicolas Sarkozy
Après Matignon, l'Elysée ? François Fillon reste prudent sur ses ambitions. Interrogé dimanche 3 octobre, lors de l'émission Capital sur M6, l'actuel Premier ministre a écarté toute candidature face à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, mais n'a rien exclu pour l'échéance suivante, en 2017.
En 2012, "pour l'Elysée, la question ne se pose pas, il y a un président de la République que j'ai soutenu et que je soutiens, et dont j'ai dit, à plusieurs reprises, que je souhaitais qu'il soit candidat au renouvellement de son mandat", a indiqué François Fillon, qui devrait quitter Matignon à la faveur du remaniement prévu cet automne.
A la question de savoir ce qu'il préférait entre gagner les 24 heures du Mans -que ce passionné de sport automobile affectionne tout particulièrement- ou tenter sa chance pour l'Elysée en 2012, François Fillon a insisté: "les deux challenges que vous me proposez sont malheureusement tous les deux hors sujet". Mais il a aussitôt ajouté: "Je n'ai pas dit qu'ils ne m'intéressaient pas, j'ai dit qu'ils étaient hors sujet". "Je les garde pour moi, les challenges, car pour le moment, j'ai une tâche très difficile", a-t-il aussi affirmé.
"On n'a pas de projet à 2017"
L'échéance de 2017 aurait-elle davantage ses faveurs? "Je n'ai jamais fait de projet à cet horizon-là". "Cela n'a aucun sens. On n'a pas de projet à 2017", a-t-il insisté, alors que certains dans son camp, comme le chef de file des députés UMP Jean-François Copé, se voient déjà candidats dans sept ans.
"Aujourd'hui, je considère qu'un responsable public doit être dans l'action, ce qui est le cas du Premier ministre que je suis, jusqu'au terme du mandat que le président de la République lui a fixé, puis on verra les choses après", a-t-il ajouté. "Franchement, d'ici 2017, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts et bien malin est celui qui pourra savoir quelle sera la situation politique de notre pays", a conclu François Fillon.
En attendant 2017, François Fillon n'a rien dit de ses objectifs à plus court terme. Il pourrait prendre la présidence de l'Assemblée nationale. Son nom est également cité pour conduire la droite lors des élections municipales à Paris, en 2014.
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François Fillon et Nicolas Sarkozy