Pays-Bas : un appel au meurtre de Geert Wilders lancé sur un site djihadiste
il y a 38 min
Jean-Pierre Stroobant
Feiz Muhammad, un prédicateur islamiste radical, a lancé un appel en vue du meurtre de Geert Wilders, le leader populiste du Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas. Les services antiterroristes néerlandais (AIVD) sont en possession de l'enregistrement d'un message posté sur un site djihadiste par cette figure connue de la mouvance radicale. Etabli en Australie, Feiz Muhammad répondait aux questions de jeune radicaux néerlandais, explique, vendredi 3 septembre, le site Web du quotidien De Telegraaf, où le message peut être consulté.
Dans cette intervention, M. Wilders est accusé d'insulter le prophète et de se moquer de l'islam. Dès lors, il convient de 'le tuer' et de 'le décapiter', indique le prédicateur. Informé par De Telegraaf, M. Wilders s'est dit 'choqué'. Il a eu, jeudi soir, un entretien avec le coordinateur néerlandais de la lutte antiterroriste, Erik Akerboom, auquel il reproche de ne pas l'avoir immédiatement informé de cette affaire.
Les services néerlandais se montrent prudents. Selon un autre quotidien, De Volkskrant, ils estiment que le message pourrait, en fait dater de 2008, lorsque M. Wilders a diffusé son film Fitna, qui dénonçait l'islam.
Le député populiste a déjà été menacé de mort et est, depuis des années, constamment protégé. Il a prévu de se rendre à New York la semaine prochaine pour la commémoration des attentats du 11 septembre. A cette occasion, il entend prononcer un discours hostile au projet d'installation d'une mosquée à proximité du site de Ground Zero. Des organisations juives américaines ont tenté, en vain jusqu'ici, de le dissuader d'effectuer ce voyage.
Aux Pays-Bas, M. Wilders mène actuellement de difficiles négociations en vue de la constitution d'un gouvernement de droite qu'il se dit prêt à soutenir de l'extérieur, ce qui suscite de nombreuses polémiques. Vendredi, un membre important du parti libéral VVD s'est dit hostile à de telles discussions : il s'agit de Gijs de Vries, ancien coordinateur de la politique antiterroriste de l'Union européenne. 'Les Pays-Bas de Wilders ne sont pas les Pays-Bas de la Constitution' a-t-il commenté.
il y a 38 min

Feiz Muhammad, un prédicateur islamiste radical, a lancé un appel en vue du meurtre de Geert Wilders, le leader populiste du Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas. Les services antiterroristes néerlandais (AIVD) sont en possession de l'enregistrement d'un message posté sur un site djihadiste par cette figure connue de la mouvance radicale. Etabli en Australie, Feiz Muhammad répondait aux questions de jeune radicaux néerlandais, explique, vendredi 3 septembre, le site Web du quotidien De Telegraaf, où le message peut être consulté.
Dans cette intervention, M. Wilders est accusé d'insulter le prophète et de se moquer de l'islam. Dès lors, il convient de 'le tuer' et de 'le décapiter', indique le prédicateur. Informé par De Telegraaf, M. Wilders s'est dit 'choqué'. Il a eu, jeudi soir, un entretien avec le coordinateur néerlandais de la lutte antiterroriste, Erik Akerboom, auquel il reproche de ne pas l'avoir immédiatement informé de cette affaire.
Les services néerlandais se montrent prudents. Selon un autre quotidien, De Volkskrant, ils estiment que le message pourrait, en fait dater de 2008, lorsque M. Wilders a diffusé son film Fitna, qui dénonçait l'islam.
Le député populiste a déjà été menacé de mort et est, depuis des années, constamment protégé. Il a prévu de se rendre à New York la semaine prochaine pour la commémoration des attentats du 11 septembre. A cette occasion, il entend prononcer un discours hostile au projet d'installation d'une mosquée à proximité du site de Ground Zero. Des organisations juives américaines ont tenté, en vain jusqu'ici, de le dissuader d'effectuer ce voyage.
Aux Pays-Bas, M. Wilders mène actuellement de difficiles négociations en vue de la constitution d'un gouvernement de droite qu'il se dit prêt à soutenir de l'extérieur, ce qui suscite de nombreuses polémiques. Vendredi, un membre important du parti libéral VVD s'est dit hostile à de telles discussions : il s'agit de Gijs de Vries, ancien coordinateur de la politique antiterroriste de l'Union européenne. 'Les Pays-Bas de Wilders ne sont pas les Pays-Bas de la Constitution' a-t-il commenté.
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