salam les amis:
malgré toutes ces avalanches de témoignages éménant d'anciens officiels impliquant le pouvoir assassin , aucune instance internationale ne bouge , c'est bizarre ce silence de morts.
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Une guérilla contre le peuple
Sous couvert de combattre le terrorisme en Algérie, le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) déclenche une violente guérilla au nom de l’Etat. Celle-ci sera sanglante, et menée à l’encontre de tout musulman, islamiste ou non, soupçonné d’appartenir à ce qu’ils appellent « des groupuscules terroristes ». Ils traqueront une décennie durant sur la base de soupçons infondés, des profils choisis : universitaires, médecins, chercheurs. En un mot il s’agit de détruire l’élite intellectuelle musulmane de notre pays, mais pas seulement. De faux barrages seront échafaudés où de simples civils pris au hasard d’une route paieront les frais de leurs assauts. Tortures (morales mais surtout physiques) suivies d’assassinats, barbaries, humiliations, viols, vols, seront le lot quotidien de milliers d’innocents.
Le pouvoir veut tourner la page
La réconciliation on le sait bien est une action louable. Alors que naît l’espoir de sortir d’un deuil, d’une léthargie, de cet état de consternation qui empêche notre pays d’avancer, on demande aux familles des victimes et des disparus d’oublier purement et simplement le sort de leurs défunts. Dans cette optique, la charte pour « la paix et la réconciliation nationale » a été adoptée par référendum le 29 septembre 2005. Hélas celle-ci, animée par une démarche unilatéraliste et malveillante, est aberrante. Une réconciliation qui ne tient pas compte du devoir de vérité et de justice, qui consacre l’impunité de crimes imprescriptibles dont subsistent des séquelles traumatisantes est vouée à l’échec.
Il est donc temps de se rendre à l’évidence : le but de cette charte n’est autre que de boucler définitivement le dossier des tueries et disparitions forcées qui pèse comme une épée de Damoclès sur les responsables de cette tragédie.
Illustrant cet objectif absurde, l’article 46 de l’ordonnance 06-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la charte stipule qu’ « est puni d’un emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250000 à 500000 dinars DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de tous ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international. Les poursuites pénales sont engagées d’office par le ministère public. »
Comment soutenir une Charte qui annihile le droit le plus élémentaire : celui pour les familles des victimes de connaître la vérité sur le sort de leurs proches ? Comment soutenir une mesure qui verrouille les portes de la justice ?
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(lire la suite ici) http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article8711
malgré toutes ces avalanches de témoignages éménant d'anciens officiels impliquant le pouvoir assassin , aucune instance internationale ne bouge , c'est bizarre ce silence de morts.
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Une guérilla contre le peuple
Sous couvert de combattre le terrorisme en Algérie, le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) déclenche une violente guérilla au nom de l’Etat. Celle-ci sera sanglante, et menée à l’encontre de tout musulman, islamiste ou non, soupçonné d’appartenir à ce qu’ils appellent « des groupuscules terroristes ». Ils traqueront une décennie durant sur la base de soupçons infondés, des profils choisis : universitaires, médecins, chercheurs. En un mot il s’agit de détruire l’élite intellectuelle musulmane de notre pays, mais pas seulement. De faux barrages seront échafaudés où de simples civils pris au hasard d’une route paieront les frais de leurs assauts. Tortures (morales mais surtout physiques) suivies d’assassinats, barbaries, humiliations, viols, vols, seront le lot quotidien de milliers d’innocents.
Le pouvoir veut tourner la page
La réconciliation on le sait bien est une action louable. Alors que naît l’espoir de sortir d’un deuil, d’une léthargie, de cet état de consternation qui empêche notre pays d’avancer, on demande aux familles des victimes et des disparus d’oublier purement et simplement le sort de leurs défunts. Dans cette optique, la charte pour « la paix et la réconciliation nationale » a été adoptée par référendum le 29 septembre 2005. Hélas celle-ci, animée par une démarche unilatéraliste et malveillante, est aberrante. Une réconciliation qui ne tient pas compte du devoir de vérité et de justice, qui consacre l’impunité de crimes imprescriptibles dont subsistent des séquelles traumatisantes est vouée à l’échec.
Il est donc temps de se rendre à l’évidence : le but de cette charte n’est autre que de boucler définitivement le dossier des tueries et disparitions forcées qui pèse comme une épée de Damoclès sur les responsables de cette tragédie.
Illustrant cet objectif absurde, l’article 46 de l’ordonnance 06-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la charte stipule qu’ « est puni d’un emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250000 à 500000 dinars DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de tous ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international. Les poursuites pénales sont engagées d’office par le ministère public. »
Comment soutenir une Charte qui annihile le droit le plus élémentaire : celui pour les familles des victimes de connaître la vérité sur le sort de leurs proches ? Comment soutenir une mesure qui verrouille les portes de la justice ?
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(lire la suite ici) http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article8711
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