Yahya Al Hendy est accusé de "constitution d'une bande criminelle ayant pour objectif de préparer et de commettre des actes terroristes au Maroc".
"Yahya Al Hendy rejette les accusations et clame son innocence", a affirmé Mohamed Akdim, bâtonnier du barreau de Rabat.
Ce dernier a indiqué avoir recueilli les propos d'Yahya Al Hendy, un ingénieur informaticien de 25 ans, à la prison civile de Salé (ville jumelle de Rabat) où il a pu le rencontrer.
Lundi, un juge d'instruction antiterroriste a entamé l'audition des membres de ce réseau présumé qui comprend, outre le Palestinien, huit ressortissants marocains.
Le ministère de l'Intérieur avait indiqué en juin que le Palestinien "dirigeait un réseau de 11 adeptes de la pensée takfirie jihadiste".
Mais quinze jours après le "démantèlement de cette cellule", le parquet "a relaxé deux prévenus", a-t-on précisé de source judiciaire.
Selon l'accusation, Al Hendy aurait subi un "endoctrinement idéologique (...) dans la nébuleuse afghano-pakistanaise" et "appris le maniement des armes et la fabrication d'explosifs".
"Yahya Al Hendy m'a assuré qu'il est contre Al Qaïda et la pensée takfiriste. Il n'a jamais été membre d'un quelconque mouvement islamiste", a ajouté Mohamed Akdi
Celui-ci a souligné que le Palestinien était venu "simplement au Maroc pour accomplir les formalités de mariage avec une jeune femme marocaine qu'il a connue via internet".
L'idéologie takfiriste est défendue par un courant islamiste violent et ultra-minoritaire au Maroc, qui estime que la société et ses gouvernants sont des impies qui se sont écartés du droit chemin. L'idéologie takfiriste est apparue en Egypte au milieu des années 70.
Plus de 2.000 islamistes avaient été arrêtés et condamnés au Maroc après les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca. Cinq attentats-suicide, dont le plus sanglant à l'intérieur d'un restaurant, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et de nombreux blessés
MAP
"Yahya Al Hendy rejette les accusations et clame son innocence", a affirmé Mohamed Akdim, bâtonnier du barreau de Rabat.
Ce dernier a indiqué avoir recueilli les propos d'Yahya Al Hendy, un ingénieur informaticien de 25 ans, à la prison civile de Salé (ville jumelle de Rabat) où il a pu le rencontrer.
Lundi, un juge d'instruction antiterroriste a entamé l'audition des membres de ce réseau présumé qui comprend, outre le Palestinien, huit ressortissants marocains.
Le ministère de l'Intérieur avait indiqué en juin que le Palestinien "dirigeait un réseau de 11 adeptes de la pensée takfirie jihadiste".
Mais quinze jours après le "démantèlement de cette cellule", le parquet "a relaxé deux prévenus", a-t-on précisé de source judiciaire.
Selon l'accusation, Al Hendy aurait subi un "endoctrinement idéologique (...) dans la nébuleuse afghano-pakistanaise" et "appris le maniement des armes et la fabrication d'explosifs".
"Yahya Al Hendy m'a assuré qu'il est contre Al Qaïda et la pensée takfiriste. Il n'a jamais été membre d'un quelconque mouvement islamiste", a ajouté Mohamed Akdi
Celui-ci a souligné que le Palestinien était venu "simplement au Maroc pour accomplir les formalités de mariage avec une jeune femme marocaine qu'il a connue via internet".
L'idéologie takfiriste est défendue par un courant islamiste violent et ultra-minoritaire au Maroc, qui estime que la société et ses gouvernants sont des impies qui se sont écartés du droit chemin. L'idéologie takfiriste est apparue en Egypte au milieu des années 70.
Plus de 2.000 islamistes avaient été arrêtés et condamnés au Maroc après les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca. Cinq attentats-suicide, dont le plus sanglant à l'intérieur d'un restaurant, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et de nombreux blessés
MAP
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