Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sénégal : le Maroc inquiète les Français

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    wihr

    Bienvenue à toi !!!!!!!!!!!!!

    Commentaire


    • #17
      Wihr

      Bon donc je t'ai mal jugé aloors!! c'est ma faute et je te prie de m'en excuser !!

      Commentaire


      • #18
        C'est vrai que notre ami Tizinissa est ness mlirh même s'il démarre parfois au quart de tour
        En tout cas, c'est très bien que le Maroc prenne des parts de marché, surtout à la france... Et en échange, la france prend des parts de marché au Maroc...La travail à la chaine...
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

        Commentaire


        • #19
          voila une info tres interessante!!

          Alors j'ai lu cette conversation et ca ma plu ! je suis impréssioné de progrés que face les marocains!!
          Autre info si vous voulez!!

          ===============
          Après les commerçants implantés au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée ou au Gabon, des groupes puissants comme Ynna holding, l’ONA, la RAM et les banques prennent de plus en plus le chemin de l’Afrique.

          La belle percée marocaine en Afrique

          L’Afrique vaut désormais de l’or. Déjà, depuis des années, plusieurs investisseurs marocains ont découvert l’Afrique comme un marché potentiel dans lequel ils ont lancé plusieurs projets. La nature des relations, souvent séculaires et historiques, qui existent entre le Maroc et certains pays africains a aidé au développement des affaires marocaines dans ce continent aux mille et une opportunités. Depuis son accession au Trône, SM le Roi Mohammed VI a effectué plusieurs visites en Afrique, durant lesquelles il a rencontré de nombreux chefs d’Etat avec qui il a conclu des projets de partenariat communs. Cet intérêt poussé pour ce continent a été renforcé par l’Etat dans l’objectif de trouver aux investisseurs marocains des marchés alternatifs pour faire face à l’inaccessibilité du marché européen en raison d’une politique tarifaire et douanière défavorable.
          Ainsi, après les commerçants qui se comptaient par milliers et qui sont partis au Sénégal, en Côté d’Ivoire, en Guinée et au Gabon, voilà que des groupes puissants comme l’ONA, la RAM et les banques prennent le chemin de l’Afrique, non pour y implanter des représentations oisives, mais pour y réaliser de gros investissements. C’est notamment le cas du groupe Ynna holding, dont le fondateur et le président n’est autre que Miloud Chaâbi.
          La Côte d’Ivoire a été le premier pays africain à être exploité par le groupe Chaâbi en y installant à Abidjan, la capitale ivoirienne, une usine de tuyaux PVC, qui emploie un millier de personnes. Après les troubles qu’a connus la Côte d’Ivoire, l’usine a été condamnée à la fermeture en attendant des jours plus calmes. La présence du groupe Ynna Holding en Afrique va s’étendre sous peu à d’autres pays africains comme le Gabon, la Guinée-équatoriale et le Mali.
          Dans le premier, le groupe programme de développer une promotion immobilière accompagnée de l’aménagement de zones de loisirs, touristiques et résidentielles de haut niveau ainsi que la création de centres commerciaux intégrés. En Guinée-équatoriale, il est prévu que le groupe y installe des unités de production de matériaux de construction, de conduites pour l’assainissement et l’eau potable, sans oublier la réalisation de projets immobiliers, de centres commerciaux et d’unités hôtelières dans les principales villes du pays. Au Mali, plusieurs projets du groupe sont à l’étude, notamment une usine de filature de coton, de broyage et de production de ciment.
          Suite...

          Commentaire


          • #20
            Suite!!

            Suite...
            En dehors de l’Afrique noire, le groupe Chaâbi est également présent en Egypte où il a réalisé plusieurs projets de logements sociaux pour lesquels il a été primé au Caire en présence de nombreuses personnalités maroco-égyptiennes. Cependant, une seule mésaventure noircit le tableau du groupe Chaâbi sur le plan de son expérience africaine : il s’agit de projets inaboutis au Sénégal et pour lesquels il avait pourtant signé une convention avec l’Etat sénégalais pour la réalisation de 10.000 unités de logement de haut et moyen standing.
            Au moment où les terrains étaient déjà repérés, leurs prix négociés et les équipes constituées, une manipulation politique est venue faire avorter le projet. Mais cela n’a pas freiné les ambitions africaines du groupe. Loin de là. «Nous sommes toujours prêts à investir là où il faut avec, bien entendu, une recherche légitime du gain», estime un des responsables du groupe.
            Tout comme le groupe Chaâbi, l’ONA est également un investisseur marocain de premier plan qui a plusieurs réalisations en Afrique. Sa filiale minière, Managem, réputée pour sa solidité économique et financière, a découvert de nombreux gisements de minerais en Afrique, notamment en Guinée et au Burkina Faso. Si l’ONA se tourne vers l’Afrique pour ses investissements essentiellement miniers, c’est parce que ce continent présente des richesses immenses en matière de métaux qui demeurent inexploitées par les opérateurs économiques. Bien évidemment, les Etats africains ont beaucoup contribué à faciliter la tâche à l’ONA et aux autres investisseurs comme la compagnie aérienne, Royal air Maroc, qui a profité de nombreuses opportunités d’investissement pour renforcer sa présence commerciale en Afrique.
            En 1999, la RAM entame son voyage africain en rachetant 51% du capital de la compagnie Air Ségénal International (ASI) dont les performances ont montré le succès du projet. En quelques années, cette compagnie, reprise dans des conditions financières difficiles, a renoué avec les bénéfices pour devenir plus tard l’une des compagnies les plus rentables du continent africain.
            La fermeture de Air Afrique et les crises économiques dans lesquelles se trouvaient certaines compagnies aériennes ont certes favorisé le décollage de ASI, mais c’est surtout grâce à la stratégie soignée de son président, Mohamed Berrada, qu’un tel exploit a pu être réalisé. Dans le cadre de son ambition de devenir un groupe aérien de première importance sur le plan africain, la RAM envisage pour les tout prochains mois de créer une compagnie aérienne au Gabon. Ainsi, la RAM veut mettre en place un hub situé à Casablanca à partir duquel décolleront tous les avions vers l’Europe et l’Afrique. Plus qu’un repère, Casablanca deviendra le noyau dur des opérations aériennes entre l’Europe et l’Afrique.
            C’est le pari que se fixe la RAM à court et moyen termes. Si la compagnie nationale aérienne arrive à concrétiser ses ambitions africaines, cela rendra l’investissement en Afrique plus facile et plus efficace avec un transport aérien assuré.
            Par ailleurs, il y a lieu de signaler, non sans mérite, de grands noms d’entrepreneurs marocains qui ont marqué par leurs réalisations l’Afrique économique de nos jours. Un nom s’impose : Abdelhak Tazi, venu en Afrique en 1993 et puis c’est son fils, Youssef, qui a pris le relais. Il a investi principalement dans deux pays, notamment la Guinée Conakry et le Sénégal. Dans le premier, il a gagné un appel d’offres pour l’obtention d’un marché pour une valeur de 300 millions de dirhams. Ce marché consistait à construire des barrages et réaliser 200 km de canalisations pour l’alimentation en eau potable de 7 villes du pays.
            Des routes ont été également construites et d’autres projets d’infrastructures réalisés. Au Sénégal, il a remporté trois marchés importants dont le plus récent est d’une valeur de 370 millions de dirhams, dont la réalisation sera partagée avec d’autres investisseurs marocains et étrangers. Quant aux deux autres, il s’agit d’un premier marché, de 25 millions de dirhams, qui consiste à mettre en place un projet hydroagricole pour la production de riz dans la région de Kassack. Le second, presque du même type, de 70 millions de dirhams, a été réalisé dans la région de Matam, à l’Est du Sénégal. La famille Tazi s’est aussi orientée vers un autre pays, la Guinée-Bissau, où un projet de routes de 60 millions de dirhams allait être entamé. Mais, les problèmes politiques et sécuritaires survenus, il y a quelque temps, ont bloqué sa réalisation, en attendant des jours meilleurs.
            D’un temps à un autre, d’une année à une autre, le Maroc est plus que jamais tourné vers l’Afrique. Cela ne peut que développer le continent, frappé par un retard économique et social considérable.

            Commentaire

            Chargement...
            X