Un rapport d'un organe consultatif russe explique que l’Iran aura la bombe dans «cinq ans au plus tard» et qu'il faut donc se faire à cette idée , que ce n'est pas une perspective si dangereuse tant que l'Iran reste un partenaire stable.
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Alors que les négociations sur le dossier nucléaire piétinent, un rapport d’un organe consultatif russe, rendu public, affirme que l’Iran aura des armes nucléaires dans cinq ans au plus tard. Le monde devrait s’habituer dès à présent à cette idée, déclare en substance ce rapport d’experts préparé pour le Conseil de politique étrangère et de défense.
«L’Iran cherche à s’équiper d’armes nucléaires et y parviendra tôt ou tard», lit-on dans ce document, cité hier par l’agence Interfax, et qui doit être présenté aujourd’hui à une réunion du Conseil. Téhéran affirme avec constance qu’il ne cherche pas à fabriquer la bombe atomique comme l’en soupçonne Washington.
La diplomatie russe mise officiellement sur cette hypothèse en proposant d’enrichir en Russie l’uranium destiné aux centrales iraniennes, mais les négociations butent sur le refus de Téhéran d’accepter un moratoire sur l’enrichissement sur son territoire.
L’AIEA doit tenir lundi une réunion cruciale qui risque de déboucher sur des sanctions de l’ONU contre Téhéran. Selon le rapport, «le monde ferait bien de commencer dès maintenant à s’habituer à coexister avec un Iran puissance nucléaire», conseillent les auteurs du document.
Ils jugent ce développement mauvais pour la sécurité de la Russie, mais estiment que ses conséquences «ne seront pas catastrophiques tant que le régime iranien restera stable». Téhéran n’utilisera pas l’arme nucléaire ni ne communiquera sa technologie à d’autres pays et encore moins à des organisations terroristes, déclarent les experts russes.
L’Iran croit à la poursuite des négociations avec l’UE et a convenu avec Moscou d’un «cadre commun» sur le dossier nucléaire, a déclaré un responsable iranien, après des entretiens de haut niveau avec l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (UE-3) hier à Vienne.
Ces entretiens entre l’UE-3 et l’Iran n’ont pas permis d’accord, ont pourtant déclaré les ministres français et allemand des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse séparée à Vienne. La question bute sur la cessation complète réclamée des activités liées à l’enrichissement, y compris la recherche et le développement.
Le responsable iranien a aussi fait référence aux pourparlers à Moscou sur un projet russe de compromis pour l’enrichissement de l’uranium iranien : «Dans les négociations d’hier [jeudi] à Moscou, l’Iran et la Russie se sont mises d’accord sur un cadre commun pour régler le problème du nucléaire iranien et le conserver au sein de l’AIEA.
Par Le jeune Indépendant
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Alors que les négociations sur le dossier nucléaire piétinent, un rapport d’un organe consultatif russe, rendu public, affirme que l’Iran aura des armes nucléaires dans cinq ans au plus tard. Le monde devrait s’habituer dès à présent à cette idée, déclare en substance ce rapport d’experts préparé pour le Conseil de politique étrangère et de défense.
«L’Iran cherche à s’équiper d’armes nucléaires et y parviendra tôt ou tard», lit-on dans ce document, cité hier par l’agence Interfax, et qui doit être présenté aujourd’hui à une réunion du Conseil. Téhéran affirme avec constance qu’il ne cherche pas à fabriquer la bombe atomique comme l’en soupçonne Washington.
La diplomatie russe mise officiellement sur cette hypothèse en proposant d’enrichir en Russie l’uranium destiné aux centrales iraniennes, mais les négociations butent sur le refus de Téhéran d’accepter un moratoire sur l’enrichissement sur son territoire.
L’AIEA doit tenir lundi une réunion cruciale qui risque de déboucher sur des sanctions de l’ONU contre Téhéran. Selon le rapport, «le monde ferait bien de commencer dès maintenant à s’habituer à coexister avec un Iran puissance nucléaire», conseillent les auteurs du document.
Ils jugent ce développement mauvais pour la sécurité de la Russie, mais estiment que ses conséquences «ne seront pas catastrophiques tant que le régime iranien restera stable». Téhéran n’utilisera pas l’arme nucléaire ni ne communiquera sa technologie à d’autres pays et encore moins à des organisations terroristes, déclarent les experts russes.
L’Iran croit à la poursuite des négociations avec l’UE et a convenu avec Moscou d’un «cadre commun» sur le dossier nucléaire, a déclaré un responsable iranien, après des entretiens de haut niveau avec l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (UE-3) hier à Vienne.
Ces entretiens entre l’UE-3 et l’Iran n’ont pas permis d’accord, ont pourtant déclaré les ministres français et allemand des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse séparée à Vienne. La question bute sur la cessation complète réclamée des activités liées à l’enrichissement, y compris la recherche et le développement.
Le responsable iranien a aussi fait référence aux pourparlers à Moscou sur un projet russe de compromis pour l’enrichissement de l’uranium iranien : «Dans les négociations d’hier [jeudi] à Moscou, l’Iran et la Russie se sont mises d’accord sur un cadre commun pour régler le problème du nucléaire iranien et le conserver au sein de l’AIEA.
Par Le jeune Indépendant
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