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france: Prison ferme requise contre Pasqua

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  • france: Prison ferme requise contre Pasqua

    Par TF1 News (D'après agence), le 29 avril 2010 à 11h25, mis à jour le 29 avril 2010 à 11:37
    Une peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis a été requise jeudi contre l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, jugé par la Cour de justice de la République.

    quatre ans de prison dont deux avec sursis : c'est la peine qui a été requise jeudi contre l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, jugé par la Cour de justice de la République, pour trois affaires de corruption présumée entre 1993 et 1995. L'avocat général Yves Charpenel a en outre demandé 200.000 euros d'amende et une interdiction de mandats électifs.


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    Charles Pasqua est jugé depuis deux semaines par la CJR (Cour de justice de la République), une juridiction d'exception, pour des faits de corruption passive dans l'autorisation d'exploitation du casino d'Annemasse, qui aurait permis de financer plus tard son parti, le Rassemblement pour la France. Il est aussi accusé de complicité et recel d'abus de bien sociaux dans les affaires des contrats de la Sofremi, société de matériel de police liée à l'Intérieur, et de l'autorisation du déplacement du siège de GEC-Altsthom. Le verdict doit être rendu vendredi à la mi-journée.

    Mercredi, à quelques heures des réquisitions, il avait clos les débats devant la Cour en s'adressant aux 15 juges. "Ma comparution devant la CJR me touche profondément. Je suis humilié en tant qu'homme politique, humilié parce que ma famille et moi sommes traînés dans la boue depuis dix ans", avait déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur en reconnaissant ne "pas être un homme d'acier" même s'il a "l'air solide".

    Charles Pasqua n'avait confié qu'un seul regret: que personne dans son entourage politique ne l'ait "alerté" de ce qui se tramait autour de lui. Et pour les juges qui s'étonnaient que l'un des ministres les plus puissants et les mieux informés de France dans le gouvernement de l'époque (1993-95) n'ait pas exercé de contrôle effectif sur ses services, il n'avait eu qu'une réponse: "Quand je donne ma confiance, je ne la donne pas à moitié".

    Par TF1 News (D'après agence) le 29 avril 2010 à 11:25
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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