Yazid Slimani
Les Etats-Unis ont décidé de supprimer leur liste noire en matière de sécurité dans le transport aérien. Tous les voyageurs, y compris américains, seront donc soumis aux mêmes procédures de contrôle avant de prendre un vol vers les Etats-Unis. La question qui se pose désormais est de savoir ce que va faire la France. En effet, c'est en suivant l'exemple américain que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, avait annoncé en janvier dernier l'instauration d'une liste noire des pays à risques.
Pour l'instant, Paris n'a pas réagi à la décision américaine. Il faut dire que la situation se révèle embarassante. Déjà taxée par certains de suivisme après avoir instauré cette liste noire, la France ferait figure de girouette suivant le vent américain si elle décidait à son tour de faire demi-tour. D'autant que le pays a toujours gagné le respect et la confiance de nombre de pays du monde par ses critiques à l'égard de la politique étrangère des Etats-Unis. Amis mais pas dociles, cela a toujours été la position revendiquée par la France.
Dans le même temps, si Paris maintenait sa propre liste de pays à risques, l'Algérie pourrait légitimement s'inquiéter de cette décision et faire part de son inconpréhension à son premier partenaire politique et économique. D'autant que le climat actuel entre Alger et Paris ne se prête pas à l'apparition de nouveaux sujets de tension.
La position française est également délicate sur les modalités de suppression de cette liste noire. Le niveau de menace terroriste n'est pas aussi important que celui que connaissent les Etats-Unis. La France peut-elle alors généraliser à tous les pays le renforcement des contrôles comme l'ont fait les Américains? Cela paraît difficile. Mais la menace est tout de même bien réelle et il lui est donc tout aussi compliqué de supprimer totalement ses nouvelles mesures de sécurité aérienne. Sur ce dossier, la France va donc devoir trouver une troisième voie acceptable par tous.
Les Etats-Unis ont décidé de supprimer leur liste noire en matière de sécurité dans le transport aérien. Tous les voyageurs, y compris américains, seront donc soumis aux mêmes procédures de contrôle avant de prendre un vol vers les Etats-Unis. La question qui se pose désormais est de savoir ce que va faire la France. En effet, c'est en suivant l'exemple américain que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, avait annoncé en janvier dernier l'instauration d'une liste noire des pays à risques.
Pour l'instant, Paris n'a pas réagi à la décision américaine. Il faut dire que la situation se révèle embarassante. Déjà taxée par certains de suivisme après avoir instauré cette liste noire, la France ferait figure de girouette suivant le vent américain si elle décidait à son tour de faire demi-tour. D'autant que le pays a toujours gagné le respect et la confiance de nombre de pays du monde par ses critiques à l'égard de la politique étrangère des Etats-Unis. Amis mais pas dociles, cela a toujours été la position revendiquée par la France.
Dans le même temps, si Paris maintenait sa propre liste de pays à risques, l'Algérie pourrait légitimement s'inquiéter de cette décision et faire part de son inconpréhension à son premier partenaire politique et économique. D'autant que le climat actuel entre Alger et Paris ne se prête pas à l'apparition de nouveaux sujets de tension.
La position française est également délicate sur les modalités de suppression de cette liste noire. Le niveau de menace terroriste n'est pas aussi important que celui que connaissent les Etats-Unis. La France peut-elle alors généraliser à tous les pays le renforcement des contrôles comme l'ont fait les Américains? Cela paraît difficile. Mais la menace est tout de même bien réelle et il lui est donc tout aussi compliqué de supprimer totalement ses nouvelles mesures de sécurité aérienne. Sur ce dossier, la France va donc devoir trouver une troisième voie acceptable par tous.
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