Région Oued Eddahab: 18,8 milliards de DH d'investissement en 2009. · 18,8 milliards de DH en 2009 contre 958 millions en 2006
· 65% du potentiel halieutique national exploitable
«La récupération de nos provinces sahariennes est un enjeu considérable pour le présent et l’avenir. Et le meilleur atout pour notre cause est le développement économique et social de ces provinces», lance Jaouad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (Imri). Sur le terrain, l’évolution est considérable. «En 1980 la population de la région de Oued Eddahab-Lagouira ne dépassait pas 5.000 habitants.
Aujourd’hui ce sont 160.000 personnes qui y vivent», note Hamid Chabar, wali de la région. Autre indicateur de développement, la croissance considérable du montant des investissements dans la région. Celui-ci est passé de 958 millions de DH en 2006 à 18,78 milliards de DH en 2009. La région compte principalement sur trois secteurs qui sont la pêche, le tourisme, et l’agriculture.
La pêche est un secteur important qui constitue le premier levier du dynamisme de la région. Celle-ci concentre près de 65% du potentiel national exploitable. Elle dispose d’un littoral de 677 km et d’une baie de 400 km2, très favorable pour l’aquaculture. La région dispose d’un stock d’un million de tonnes.
Pour le tourisme, la région profite de son étendue désertique et de sa longue façade maritime. Mais pour faire connaitre les potentialités de la région, plusieurs évènements sont organisés annuellement. Parmi eux, le festival international «Mer & Désert», la huitième édition du championnat du monde du «kitesurf. «Cela fait partie du marketing territorial pour promouvoir la région», souligne Chabar. A condition de renforcer les dessertes aériennes pour désenclaver davantage la région. C’est ce qui a été fait et la ville est reliée actuellement par cinq vols par semaine à Casablanca. Le secteur de l’agriculture (primeurs et cultures fouragères) est matérialisé par 1894 ha, dont 624 ha équipés et 566 ha exploités. Il crée plus de 1.500.000 jour d’emploi/an. Autre avantage, la préciosité de la production estimée à trois semaines. Mais les ressources en eau posent un problème notamment pour le développement de l’agriculture.
Une étude de reconnaissance des potentialités hydriques est actuellement en cours de finalisation. Elle permettra à terme d’avoir une visibilité sur les possibilités réelles d’extension, telles que préconisées par le Plan Maroc Vert. Un potentiel estimé à 2.000 ha pour cette région.
Jalal BAAZI
L'economiste 25/03/10
· 65% du potentiel halieutique national exploitable
«La récupération de nos provinces sahariennes est un enjeu considérable pour le présent et l’avenir. Et le meilleur atout pour notre cause est le développement économique et social de ces provinces», lance Jaouad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (Imri). Sur le terrain, l’évolution est considérable. «En 1980 la population de la région de Oued Eddahab-Lagouira ne dépassait pas 5.000 habitants.
Aujourd’hui ce sont 160.000 personnes qui y vivent», note Hamid Chabar, wali de la région. Autre indicateur de développement, la croissance considérable du montant des investissements dans la région. Celui-ci est passé de 958 millions de DH en 2006 à 18,78 milliards de DH en 2009. La région compte principalement sur trois secteurs qui sont la pêche, le tourisme, et l’agriculture.
La pêche est un secteur important qui constitue le premier levier du dynamisme de la région. Celle-ci concentre près de 65% du potentiel national exploitable. Elle dispose d’un littoral de 677 km et d’une baie de 400 km2, très favorable pour l’aquaculture. La région dispose d’un stock d’un million de tonnes.
Pour le tourisme, la région profite de son étendue désertique et de sa longue façade maritime. Mais pour faire connaitre les potentialités de la région, plusieurs évènements sont organisés annuellement. Parmi eux, le festival international «Mer & Désert», la huitième édition du championnat du monde du «kitesurf. «Cela fait partie du marketing territorial pour promouvoir la région», souligne Chabar. A condition de renforcer les dessertes aériennes pour désenclaver davantage la région. C’est ce qui a été fait et la ville est reliée actuellement par cinq vols par semaine à Casablanca. Le secteur de l’agriculture (primeurs et cultures fouragères) est matérialisé par 1894 ha, dont 624 ha équipés et 566 ha exploités. Il crée plus de 1.500.000 jour d’emploi/an. Autre avantage, la préciosité de la production estimée à trois semaines. Mais les ressources en eau posent un problème notamment pour le développement de l’agriculture.
Une étude de reconnaissance des potentialités hydriques est actuellement en cours de finalisation. Elle permettra à terme d’avoir une visibilité sur les possibilités réelles d’extension, telles que préconisées par le Plan Maroc Vert. Un potentiel estimé à 2.000 ha pour cette région.
Jalal BAAZI
L'economiste 25/03/10
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