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Le chef du bureau politique du Hamas, Khalel Machaal a dit que son mouvement le Hamas «pourrait offrir une trêve à long terme» mais pour celà il demande le retrait d'’Israël de la Cisjordanie occupée, la reconnaissance du droit au retour des réfugiés palestiniens ainsi que le démantelement de toutes les colonies.
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Après la victoire du Hamas qui a surpris surtout par son ampleur, c’est la formation du futur gouvernement palestinien qui polarise désormais les intentions. Les dirigeants du parti islamiste avaient, juste après la proclamation des résultats en leur faveur, émis le vœu de voir la participation du Fatah au nouveau cabinet.
Le Hamas semble donc opter pour une stratégie de réalisme dans la nouvelle situation dont il hérite, résultat du choix des électeurs palestiniens. Des discussions en ce sens ont commencé lundi dernier au Caire entre des dirigeants du Hamas avec la participation du chef du bureau politique du mouvement, Khaled Mechaal, basé à Damas, de Mahmoud Al Zahar et d’Ismaïl Haniyeh, dirigeants dans les territoires palestiniens. «Nous allons nous asseoir avec eux et nous leur proposerons officiellement de participer au gouvernement», a déclaré Ismaïl Haniyeh, tête de liste aux dernières législatives et pressenti pour le poste de Premier ministre, à l’issue de cette rencontre. «Nous attendrons la réponse officielle que donnera la direction du Fatah», a ajouté Haniyeh.
Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Machaal, a estimé que son mouvement «pourrait offrir une trêve à long terme à la condition qu’Israël se retire de la Cisjordanie occupée, reconnaisse le droit au retour des réfugiés palestiniens et démantèle toutes les colonies». De son côté, le Fatah dont la déconfiture aux dernières législatives a été mal vécue, provoquant un séisme interne sur fond de scandale lié à la corruption et la malversation, n’a pris aucune décision officielle à ce sujet jusqu’à présent. La balle se trouve de ce fait dans le camp du Fatah dont la réponse officielle pourrait constituer une étape primordiale pour le futur des institutions palestiniennes.
Bien qu’un certain nombre de cadres influents du Fatah, à l’image de Mohamed Dahlan, se soient déclarés hostiles à toute cohabitation avec le parti islamiste, la participation du parti de Arafat au gouvernement n’est pas à écarter. Il faut dire que la hantise du Hamas reste la réaction des principaux partenaires occidentaux quant au financement des institutions palestiniennes issu des accords d’Oslo. En effet, des représentants des Etats-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et de l’ONU ont conditionné fin janvier la poursuite des aides internationales à l’Autorité palestinienne au rejet par le Hamas de l’action armée et à la reconnaissance d’Israël. L’Etat hébreu, fidèle à sa politique de mépris des Palestiniens, continue sa stratégie d’assassinats ciblés au vu et au su de la communauté internationale.
Ainsi, deux responsables des Brigades des martyrs d’Al Aqsa, liés au Fatah, ont été assassinés lors d’un raid aérien israélien, dans le nord de Ghaza. Deux cadres de la branche armée du Djihad islamique palestinien avaient été tués lors d’un raid aérien meurtrier visant deux voitures circulant dans le quartier de Zeitoun à Ghaza. Des hélicoptères israéliens avaient tiré il y a quelques jours des roquettes à Ghaza, tuant trois militants des Brigades des martyrs d’Al Aqsa. Ces actions meurtrières de la soldatesque israélienne marque la réaction sur le terrain d’Israël depuis la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes le 25 janvier.
Une réaction qui ne surprend personne. Fatah ou Hamas pour les stratèges militaires de l’Etat hébreu, c’est du pareil au même.
Par La Tribune
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Après la victoire du Hamas qui a surpris surtout par son ampleur, c’est la formation du futur gouvernement palestinien qui polarise désormais les intentions. Les dirigeants du parti islamiste avaient, juste après la proclamation des résultats en leur faveur, émis le vœu de voir la participation du Fatah au nouveau cabinet.
Le Hamas semble donc opter pour une stratégie de réalisme dans la nouvelle situation dont il hérite, résultat du choix des électeurs palestiniens. Des discussions en ce sens ont commencé lundi dernier au Caire entre des dirigeants du Hamas avec la participation du chef du bureau politique du mouvement, Khaled Mechaal, basé à Damas, de Mahmoud Al Zahar et d’Ismaïl Haniyeh, dirigeants dans les territoires palestiniens. «Nous allons nous asseoir avec eux et nous leur proposerons officiellement de participer au gouvernement», a déclaré Ismaïl Haniyeh, tête de liste aux dernières législatives et pressenti pour le poste de Premier ministre, à l’issue de cette rencontre. «Nous attendrons la réponse officielle que donnera la direction du Fatah», a ajouté Haniyeh.
Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Machaal, a estimé que son mouvement «pourrait offrir une trêve à long terme à la condition qu’Israël se retire de la Cisjordanie occupée, reconnaisse le droit au retour des réfugiés palestiniens et démantèle toutes les colonies». De son côté, le Fatah dont la déconfiture aux dernières législatives a été mal vécue, provoquant un séisme interne sur fond de scandale lié à la corruption et la malversation, n’a pris aucune décision officielle à ce sujet jusqu’à présent. La balle se trouve de ce fait dans le camp du Fatah dont la réponse officielle pourrait constituer une étape primordiale pour le futur des institutions palestiniennes.
Bien qu’un certain nombre de cadres influents du Fatah, à l’image de Mohamed Dahlan, se soient déclarés hostiles à toute cohabitation avec le parti islamiste, la participation du parti de Arafat au gouvernement n’est pas à écarter. Il faut dire que la hantise du Hamas reste la réaction des principaux partenaires occidentaux quant au financement des institutions palestiniennes issu des accords d’Oslo. En effet, des représentants des Etats-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et de l’ONU ont conditionné fin janvier la poursuite des aides internationales à l’Autorité palestinienne au rejet par le Hamas de l’action armée et à la reconnaissance d’Israël. L’Etat hébreu, fidèle à sa politique de mépris des Palestiniens, continue sa stratégie d’assassinats ciblés au vu et au su de la communauté internationale.
Ainsi, deux responsables des Brigades des martyrs d’Al Aqsa, liés au Fatah, ont été assassinés lors d’un raid aérien israélien, dans le nord de Ghaza. Deux cadres de la branche armée du Djihad islamique palestinien avaient été tués lors d’un raid aérien meurtrier visant deux voitures circulant dans le quartier de Zeitoun à Ghaza. Des hélicoptères israéliens avaient tiré il y a quelques jours des roquettes à Ghaza, tuant trois militants des Brigades des martyrs d’Al Aqsa. Ces actions meurtrières de la soldatesque israélienne marque la réaction sur le terrain d’Israël depuis la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes le 25 janvier.
Une réaction qui ne surprend personne. Fatah ou Hamas pour les stratèges militaires de l’Etat hébreu, c’est du pareil au même.
Par La Tribune