L’UE et le Maroc dressent un bilan positif de leurs relations
Les dirigeants réunis au Sommet UE-Maroc décident de se pencher sur un nouveau cadre contractuel
Vidéo: http://www.eu2010.es/fr/documentosyn...pzapatero.html
07-03-2010
De gauche à droite : le président du gouvernement espagnol, le premier ministre du Maroc, le président permanent du Conseil européen et le président de la Commission européenne, au cours de la conférence de presse. EFE.
Le Sommet de Grenade entre l’Union européenne et le Maroc s’est conclu par un bilan positif de l’évolution de leurs relations et par l’engagement d’approfondir ces dernières sur les plans politique, économique et social et d’entamer une réflexion sur leur nature « contractuelle » à l’avenir.
Lors de la conférence de presse organisée au terme du Sommet, le président du gouvernement espagnol, José Luís Rodríguez Zapatero, le présidente permanent du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso, et le premier ministre du Maroc, Abbas El Fassi, ont insisté sur l’importance fondamentale que revêt ce premier sommet entre l’UE et un pays arabe.
Tous ont réitéré qu’il est nécessaire que « le Maroc atteigne une proximité optimale avec l'UE », comme le stipule la déclaration finale, par le biais de la modernisation politique et de l’ouverture économique et en faisant en sorte que les deux parties interviennent de plus en plus souvent et de manière coordonnée dans des questions d’intérêt global. De même, ils ont mis en avant la valeur d’exemple de cette relation pour la région de la Méditerranée.
Sur le plan économique, les parties s’engagent à intensifier les négociations sur la libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement, à développer les réseaux transeuropéens au niveau des transports et en matière énergétique et à coopérer au développement d’énergies renouvelables.
La question du Moyen-Orient, l’Union pour la Méditerranée, la situation au Sahel, l’immigration et le Sahara figurent parmi les sujets de nature politique qui ont été abordés. « Nous avons parlé de presque tout », a précisé le premier ministre du Maroc.
Le Sahara occidental
En réponse aux nombreuses questions qui lui ont été posées sur le Sahara occidental, M. Zapatero a réitéré son soutien « au travail et à la mission de l’ONU » et a affirmé qu’à cet égard, « un dialogue franc, positif et constructif » a toujours été maintenu avec le Maroc, tandis que M. Van Rompuy a évoqué la dimension humaine du problème, qui ne doit pas être oubliée, et a privilégié la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable.
Quant au premier ministre du Maroc, il a déclaré qu’« il n'y a plus de plan apporté par l'ONU » mais a salué le fait que cette dernière ait convié toutes les parties, y compris l’Algérie et la Mauritanie, à chercher une solution.
Le Maghreb, le Moyen-Orient et l’immigration
Outre la question du Sahara, le Sommet s’est aussi penché sur la situation au Maghreb. La déclaration finale elle-même soutient l’intégration dans cette région et regrette les difficultés actuelles, comme celles existant en Afrique.
Concernant l’immigration, les dirigeants réunis au Sommet ont déclaré qu’il convient de renforcer la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination et de traiter le problème dans sa globalité, c’est-à-dire en abordant également les causes des flux migratoires.
Ce point de vue est le même que celui défendu par rapport à la situation au Sahel, où la recherche d’une solution est privilégiée aussi bien sur le plan de la sécurité que sur celui du développement.
En ce qui concerne le conflit au Moyen-Orient, l’UE et le Maroc ont appelé les parties à reprendre sérieusement les négociations et à éviter de prendre des mesures unilatérales ; ils ont également souligné la nécessité de soutenir politiquement et économiquement l’Autorité palestinienne et de protéger « l’héritage commun de Jérusalem »
Grenade, bien plus qu’une ville
Lors de la conférence de presse, tous les dirigeants ont évoqué l’héritage commun des différentes cultures, que symbolise la ville de Grenade. « Cette ville merveilleuse représente la synthèse de la civilisation arabe et européenne », a déclaré M. Van Rompuy à ce sujet.
M. Zapatero, quant à lui, s’est montré satisfait du fait le premier sommet de l’UE avec un pays arabe se soit déroulé dans une ville qui « symbolise comme aucune autre l’union entre la Méditerranée arabe et la Méditerranée européenne », tandis que le roi du Maroc, dans un message envoyé au sommet, a qualifié Grenade de « témoignage vivant de l'interaction aux plans historique, culturel et humain entre les rives de la Méditerranée ».
Les dirigeants réunis au Sommet UE-Maroc décident de se pencher sur un nouveau cadre contractuel
Vidéo: http://www.eu2010.es/fr/documentosyn...pzapatero.html
07-03-2010
De gauche à droite : le président du gouvernement espagnol, le premier ministre du Maroc, le président permanent du Conseil européen et le président de la Commission européenne, au cours de la conférence de presse. EFE.
Le Sommet de Grenade entre l’Union européenne et le Maroc s’est conclu par un bilan positif de l’évolution de leurs relations et par l’engagement d’approfondir ces dernières sur les plans politique, économique et social et d’entamer une réflexion sur leur nature « contractuelle » à l’avenir.
Lors de la conférence de presse organisée au terme du Sommet, le président du gouvernement espagnol, José Luís Rodríguez Zapatero, le présidente permanent du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso, et le premier ministre du Maroc, Abbas El Fassi, ont insisté sur l’importance fondamentale que revêt ce premier sommet entre l’UE et un pays arabe.
Tous ont réitéré qu’il est nécessaire que « le Maroc atteigne une proximité optimale avec l'UE », comme le stipule la déclaration finale, par le biais de la modernisation politique et de l’ouverture économique et en faisant en sorte que les deux parties interviennent de plus en plus souvent et de manière coordonnée dans des questions d’intérêt global. De même, ils ont mis en avant la valeur d’exemple de cette relation pour la région de la Méditerranée.
Sur le plan économique, les parties s’engagent à intensifier les négociations sur la libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement, à développer les réseaux transeuropéens au niveau des transports et en matière énergétique et à coopérer au développement d’énergies renouvelables.
La question du Moyen-Orient, l’Union pour la Méditerranée, la situation au Sahel, l’immigration et le Sahara figurent parmi les sujets de nature politique qui ont été abordés. « Nous avons parlé de presque tout », a précisé le premier ministre du Maroc.
Le Sahara occidental
En réponse aux nombreuses questions qui lui ont été posées sur le Sahara occidental, M. Zapatero a réitéré son soutien « au travail et à la mission de l’ONU » et a affirmé qu’à cet égard, « un dialogue franc, positif et constructif » a toujours été maintenu avec le Maroc, tandis que M. Van Rompuy a évoqué la dimension humaine du problème, qui ne doit pas être oubliée, et a privilégié la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable.
Quant au premier ministre du Maroc, il a déclaré qu’« il n'y a plus de plan apporté par l'ONU » mais a salué le fait que cette dernière ait convié toutes les parties, y compris l’Algérie et la Mauritanie, à chercher une solution.
Le Maghreb, le Moyen-Orient et l’immigration
Outre la question du Sahara, le Sommet s’est aussi penché sur la situation au Maghreb. La déclaration finale elle-même soutient l’intégration dans cette région et regrette les difficultés actuelles, comme celles existant en Afrique.
Concernant l’immigration, les dirigeants réunis au Sommet ont déclaré qu’il convient de renforcer la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination et de traiter le problème dans sa globalité, c’est-à-dire en abordant également les causes des flux migratoires.
Ce point de vue est le même que celui défendu par rapport à la situation au Sahel, où la recherche d’une solution est privilégiée aussi bien sur le plan de la sécurité que sur celui du développement.
En ce qui concerne le conflit au Moyen-Orient, l’UE et le Maroc ont appelé les parties à reprendre sérieusement les négociations et à éviter de prendre des mesures unilatérales ; ils ont également souligné la nécessité de soutenir politiquement et économiquement l’Autorité palestinienne et de protéger « l’héritage commun de Jérusalem »
Grenade, bien plus qu’une ville
Lors de la conférence de presse, tous les dirigeants ont évoqué l’héritage commun des différentes cultures, que symbolise la ville de Grenade. « Cette ville merveilleuse représente la synthèse de la civilisation arabe et européenne », a déclaré M. Van Rompuy à ce sujet.
M. Zapatero, quant à lui, s’est montré satisfait du fait le premier sommet de l’UE avec un pays arabe se soit déroulé dans une ville qui « symbolise comme aucune autre l’union entre la Méditerranée arabe et la Méditerranée européenne », tandis que le roi du Maroc, dans un message envoyé au sommet, a qualifié Grenade de « témoignage vivant de l'interaction aux plans historique, culturel et humain entre les rives de la Méditerranée ».
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