PARIS, 8 fév 2010 (AFP) - Le député UMP Thierry Mariani a réclamé lundi le report provisoire de la ratification d'une convention franco-algérienne, programmée mardi à l'Assemblée, pour protester contre le projet de certains députés algériens de "criminaliser le colonialisme français".
"J'avoue mon incompréhension et mon indignation face à cette initiative et m'interroge tant sur son objectif que sur ses motivations profondes", déclare le candidat UMP à la présidence du conseil régional de PACA.
"Sous couvert d'enjeux de pouvoir internes, c'est non seulement ceux, rapatriés, qui ont vécu aux côtés du peuple algérien jusqu'en 1962 que l'on insulte, mais aussi, avec l'ensemble de l'armée française, les harkis que l'on méprise et que l'on injurie une nouvelle fois", dénonce l'élu du Vaucluse.
M. Mariani demande "solennellement au gouvernement français de suspendre momentanément la procédure de ratification de cette convention et d'en reporter la discussion parlementaire".
Avant de la ratifier, "nous devons en effet être informés des intentions réelles du gouvernement algérien et de son Parlement quant à cette proposition de loi qui aurait été déposée par 125 députés algériens de différentes sensibilités politiques", estime-t-il.
Cette convention de partenariat franco-algérienne, déjà ratifiée par le Sénat, a été signée à Alger le 4 décembre 2007.
Elle a pour objectif de poursuivre et d'approfondir "le processus de refondation des relations bilatérales", lancé par les deux pays en juin 2000 et confirmé par la déclaration d'Alger du 2 mars 2003.
Le texte vise à "consolider leur coopération dans les domaines scientifique, technique, culturel et éducatif et dans le domaine de la gouvernance" et "élargit cette coopération à de nouveaux domaines, tels que la coopération décentralisée et la coopération en matière de sécurité".
Interrogé sur la demande de report de M. Mariani, le rapporteur du texte, Hervé Gaymard (UMP), a indiqué à l'AFP qu'il n'était pas au courant et qu'il ne souhaitait pas "réagir à chaud".
Le Parlement algérien envisage d'adopter une loi criminalisant le colonialisme français (1830-1962), a indiqué dimanche un député du Front de libération nationale (FLN).
AFP
"J'avoue mon incompréhension et mon indignation face à cette initiative et m'interroge tant sur son objectif que sur ses motivations profondes", déclare le candidat UMP à la présidence du conseil régional de PACA.
"Sous couvert d'enjeux de pouvoir internes, c'est non seulement ceux, rapatriés, qui ont vécu aux côtés du peuple algérien jusqu'en 1962 que l'on insulte, mais aussi, avec l'ensemble de l'armée française, les harkis que l'on méprise et que l'on injurie une nouvelle fois", dénonce l'élu du Vaucluse.
M. Mariani demande "solennellement au gouvernement français de suspendre momentanément la procédure de ratification de cette convention et d'en reporter la discussion parlementaire".
Avant de la ratifier, "nous devons en effet être informés des intentions réelles du gouvernement algérien et de son Parlement quant à cette proposition de loi qui aurait été déposée par 125 députés algériens de différentes sensibilités politiques", estime-t-il.
Cette convention de partenariat franco-algérienne, déjà ratifiée par le Sénat, a été signée à Alger le 4 décembre 2007.
Elle a pour objectif de poursuivre et d'approfondir "le processus de refondation des relations bilatérales", lancé par les deux pays en juin 2000 et confirmé par la déclaration d'Alger du 2 mars 2003.
Le texte vise à "consolider leur coopération dans les domaines scientifique, technique, culturel et éducatif et dans le domaine de la gouvernance" et "élargit cette coopération à de nouveaux domaines, tels que la coopération décentralisée et la coopération en matière de sécurité".
Interrogé sur la demande de report de M. Mariani, le rapporteur du texte, Hervé Gaymard (UMP), a indiqué à l'AFP qu'il n'était pas au courant et qu'il ne souhaitait pas "réagir à chaud".
Le Parlement algérien envisage d'adopter une loi criminalisant le colonialisme français (1830-1962), a indiqué dimanche un député du Front de libération nationale (FLN).
AFP
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