L'événement était de taille puisque c'est la première visite du chef de l'État au Liban-Sud depuis son accession à la première magistrature.
Michel Sleiman, qui s'est rendu sur les lieux à bord d'un hélicoptère de l'armée, était accompagné du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, du chef des services de renseignements de l'armée, le général Edmond Fadel, et de plusieurs hauts officiers de l'institution militaire. Lors de sa première escale au siège de l'unité espagnole de la Finul dans la localité de Blatt, le président a été reçu par le général Berdaly, représentant le commandant en chef de la Finul, le général Claudio Graziano, qui se trouve à New York, ainsi que par le responsable des affaires politiques et sociales de la Finul, Milos Strugar, et le général Casimiro Sanjuan. À son arrivée, M. Sleiman a eu droit à une cérémonie officielle à l'issue de laquelle il a déposé une gerbe de fleurs sur la plaque commémorative, érigée à la mémoire des soldats espagnols, décédés dans le cadre de leur mission.
Le président a ensuite tenu une réunion avec le commandement du secteur est pour s'informer de la situation dans la région frontalière. Les officiers présents ont également examiné la situation dans la localité du Ghajar.
Prenant la parole, le président Sleiman a exprimé aux forces onusiennes « la gratitude du Liban pour tous les efforts déployés par les forces de la Finul, et plus particulièrement par l'unité espagnole ». Dans un communiqué, le général Berdaly a indiqué à son tour que cette visite est l'illustration du soutien personnel du chef de l'État et du gouvernement aux forces onusiennes, ainsi que leur attachement au respect de la mission de la Finul et de la résolution 1701.
« C'est également l'occasion d'affirmer notre détermination conjointe à œuvrer en vue de la stabilité au Liban-Sud dans le cadre d'un partenariat stratégique avec l'armée libanaise », a ajouté l'officier.
Le chef de l'État s'est ensuite rendu auprès de la onzième brigade libanaise à la caserne de l'armée à Kfardounin, à bord d'un hélicoptère militaire. Après avoir exprimé ses vœux du Nouvel An aux soldats et officiers présents, M. Sleiman a été retenu à déjeuner avec la troupe devant laquelle il a insisté sur la nécessité de faire preuve de fermeté pour lutter contre tous ceux qui cherchent à remettre en cause la sécurité, invitant les soldats à faire face aux agressions de l'État hébreu.
Devant les officiers, le président a exprimé sa satisfaction de l'état des relations libano-syriennes et des échanges diplomatiques entre les deux pays. Après avoir rappelé la nécessité de développer l'armement de l'institution militaire, il a réitéré ses mises en garde contre Israël qui reste « une source de danger pour le Liban », a-t-il dit, précisant que l'unité et la stabilité internes ne peuvent que contrarier l'État hébreu. Et M. Sleiman de rappeler les multiples violations de la 1701 commises par Israël, alors que le Liban continue de respecter cette résolution, a-t-il insisté.
Sur un autre plan, le chef de l'État a réitéré son refus des mesures sécuritaires prises par l'administration américaine à l'égard des Libanais qui se rendent aux États-Unis, affirmant que « le Liban, qui a fait face au terrorisme, ne peut en devenir la source ». Évoquant par ailleurs la question des libertés d'expression, le chef de l'État a indiqué qu'elle « reste sacrée », soulignant qu'elle constitue l'une des constantes du régime libanais.
Survols israéliens
Au cours de la visite du président, l'armée israélienne a survolé l'espace aérien libanais, provoquant une riposte du côté libanais. L'armée libanaise a ainsi utilisé son artillerie antiaérienne contre quatre chasseurs israéliens qui survolaient la région à basse altitude, en violation de l'espace aérien du Liban, a annoncé un porte-parole.
« L'artillerie antiaérienne a tiré sur quatre avions ennemis israéliens en train de survoler la région de Marjeyoun ce matin (lundi) », a déclaré un porte-parole de l'armée.
D'après un correspondant de l'AFP dans la région, les chasseurs israéliens de type Phantom ont été visés environ 70 fois.
L'armée libanaise, qui fait état de violations quasi quotidiennes par Israël de son espace aérien, ouvre rarement le feu contre les appareils israéliens, ne le faisant que lorsque ces derniers sont à portée de ses canons.
Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a déclaré que ces survols constituaient une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
« Nous avons relevé un nombre significatif de survols israéliens de l'espace aérien libanais au cours de la semaine passée, ce qui représente une violation de la résolution 1701 », a déclaré Andrea Tenenti.
« Nous avons, comme toujours, protesté avec force contre ces violations auprès des forces de défense israéliennes et les avons signalées au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
Michel Sleiman, qui s'est rendu sur les lieux à bord d'un hélicoptère de l'armée, était accompagné du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, du chef des services de renseignements de l'armée, le général Edmond Fadel, et de plusieurs hauts officiers de l'institution militaire. Lors de sa première escale au siège de l'unité espagnole de la Finul dans la localité de Blatt, le président a été reçu par le général Berdaly, représentant le commandant en chef de la Finul, le général Claudio Graziano, qui se trouve à New York, ainsi que par le responsable des affaires politiques et sociales de la Finul, Milos Strugar, et le général Casimiro Sanjuan. À son arrivée, M. Sleiman a eu droit à une cérémonie officielle à l'issue de laquelle il a déposé une gerbe de fleurs sur la plaque commémorative, érigée à la mémoire des soldats espagnols, décédés dans le cadre de leur mission.
Le président a ensuite tenu une réunion avec le commandement du secteur est pour s'informer de la situation dans la région frontalière. Les officiers présents ont également examiné la situation dans la localité du Ghajar.
Prenant la parole, le président Sleiman a exprimé aux forces onusiennes « la gratitude du Liban pour tous les efforts déployés par les forces de la Finul, et plus particulièrement par l'unité espagnole ». Dans un communiqué, le général Berdaly a indiqué à son tour que cette visite est l'illustration du soutien personnel du chef de l'État et du gouvernement aux forces onusiennes, ainsi que leur attachement au respect de la mission de la Finul et de la résolution 1701.
« C'est également l'occasion d'affirmer notre détermination conjointe à œuvrer en vue de la stabilité au Liban-Sud dans le cadre d'un partenariat stratégique avec l'armée libanaise », a ajouté l'officier.
Le chef de l'État s'est ensuite rendu auprès de la onzième brigade libanaise à la caserne de l'armée à Kfardounin, à bord d'un hélicoptère militaire. Après avoir exprimé ses vœux du Nouvel An aux soldats et officiers présents, M. Sleiman a été retenu à déjeuner avec la troupe devant laquelle il a insisté sur la nécessité de faire preuve de fermeté pour lutter contre tous ceux qui cherchent à remettre en cause la sécurité, invitant les soldats à faire face aux agressions de l'État hébreu.
Devant les officiers, le président a exprimé sa satisfaction de l'état des relations libano-syriennes et des échanges diplomatiques entre les deux pays. Après avoir rappelé la nécessité de développer l'armement de l'institution militaire, il a réitéré ses mises en garde contre Israël qui reste « une source de danger pour le Liban », a-t-il dit, précisant que l'unité et la stabilité internes ne peuvent que contrarier l'État hébreu. Et M. Sleiman de rappeler les multiples violations de la 1701 commises par Israël, alors que le Liban continue de respecter cette résolution, a-t-il insisté.
Sur un autre plan, le chef de l'État a réitéré son refus des mesures sécuritaires prises par l'administration américaine à l'égard des Libanais qui se rendent aux États-Unis, affirmant que « le Liban, qui a fait face au terrorisme, ne peut en devenir la source ». Évoquant par ailleurs la question des libertés d'expression, le chef de l'État a indiqué qu'elle « reste sacrée », soulignant qu'elle constitue l'une des constantes du régime libanais.
Survols israéliens
Au cours de la visite du président, l'armée israélienne a survolé l'espace aérien libanais, provoquant une riposte du côté libanais. L'armée libanaise a ainsi utilisé son artillerie antiaérienne contre quatre chasseurs israéliens qui survolaient la région à basse altitude, en violation de l'espace aérien du Liban, a annoncé un porte-parole.
« L'artillerie antiaérienne a tiré sur quatre avions ennemis israéliens en train de survoler la région de Marjeyoun ce matin (lundi) », a déclaré un porte-parole de l'armée.
D'après un correspondant de l'AFP dans la région, les chasseurs israéliens de type Phantom ont été visés environ 70 fois.
L'armée libanaise, qui fait état de violations quasi quotidiennes par Israël de son espace aérien, ouvre rarement le feu contre les appareils israéliens, ne le faisant que lorsque ces derniers sont à portée de ses canons.
Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a déclaré que ces survols constituaient une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
« Nous avons relevé un nombre significatif de survols israéliens de l'espace aérien libanais au cours de la semaine passée, ce qui représente une violation de la résolution 1701 », a déclaré Andrea Tenenti.
« Nous avons, comme toujours, protesté avec force contre ces violations auprès des forces de défense israéliennes et les avons signalées au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
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