Enquête sur le génocide marocain au Sahara occidental:
Baltasar Garzon prochainement dans les camps sahraouis
MADRID - Le juge espagnol Baltasar Garzon se rendra, dans les prochains jours, dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud-ouest algérien) pour auditionner treize témoins sahraouis, dans le cadre de son enquête sur le "génocide et crimes de guerre" perpétrés par des responsables politiques et militaires marocains au Sahara occidental depuis octobre 1975, a annoncé lundi la radio espagnole COPE. "Dans les camps de réfugiés, le juge Garzon auditionnera un total de treize témoins sahraouis accusant 32 responsables politiques et militaires marocains de crimes de guerre et génocide contre le peuple sahraouis", depuis 1975, date de l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, a précisé la radio dans son programme "La Manana"
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé, hier, au camp Chahid El Hafed que "le Sahara occidental n'est pas marocain, il ne l'a jamais été et ne le sera jamais".
La question du Sahara occidental est "une question internationale inscrite dans la liste des questions de décolonisation auprès de l'Organisation des Nations unies dans l'attente de l'organisation d'un référendum d'autodétermination", a souligné M. Abdelaziz, en marge de la visite du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari.
Par ailleurs, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a vivement critiqué le discours du roi Mohamed VI, prononcé dimanche dernier, qu'il a qualifié de tentative de "redorer le blason du Maroc terni par les violations les plus odieuses des droits de l'homme et du droit international".
El Khabar
Baltasar Garzon prochainement dans les camps sahraouis
MADRID - Le juge espagnol Baltasar Garzon se rendra, dans les prochains jours, dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud-ouest algérien) pour auditionner treize témoins sahraouis, dans le cadre de son enquête sur le "génocide et crimes de guerre" perpétrés par des responsables politiques et militaires marocains au Sahara occidental depuis octobre 1975, a annoncé lundi la radio espagnole COPE. "Dans les camps de réfugiés, le juge Garzon auditionnera un total de treize témoins sahraouis accusant 32 responsables politiques et militaires marocains de crimes de guerre et génocide contre le peuple sahraouis", depuis 1975, date de l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, a précisé la radio dans son programme "La Manana"
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé, hier, au camp Chahid El Hafed que "le Sahara occidental n'est pas marocain, il ne l'a jamais été et ne le sera jamais".
La question du Sahara occidental est "une question internationale inscrite dans la liste des questions de décolonisation auprès de l'Organisation des Nations unies dans l'attente de l'organisation d'un référendum d'autodétermination", a souligné M. Abdelaziz, en marge de la visite du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari.
Par ailleurs, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a vivement critiqué le discours du roi Mohamed VI, prononcé dimanche dernier, qu'il a qualifié de tentative de "redorer le blason du Maroc terni par les violations les plus odieuses des droits de l'homme et du droit international".
El Khabar
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