PARIS, La France espère une solution rapide pour la militante sahraouie Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne pour réclamer au Maroc l'autorisation de retourner au Sahara occidental, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères. "Nous espérons qu'une solution pourra rapidement être trouvée", a déclaré son porte-parole, Bernard Valero, interrogé lors d'un point-presse sur le sort de cette militante de la cause du Sahara occidental. La France est "informée de la situation de Mme Aminatou Haidar dont l'état de santé est préoccupant", a-t-il ajouté.
M. Valero a rappelé que l'Espagne "a demandé son aide" au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, qui "a appelé les parties à étudier toute mesure susceptible de permettre de sortir de cette impasse".
La militante pro-Polisario, 42 ans, observait mercredi son 24e jour de grève de la faim à Lanzarote (Espagne) pour pouvoir rentrer à Laâyoune où résident ses deux enfants âgés de 15 et 13 ans. Le Maroc refuse, arguant qu'elle aurait renié sa nationalité marocaine.
Paris, a souligné le porte-parole du Quai d'Orsay, "a toujours été convaincu de la nécessité de trouver une solution à la question du Sahara occidental (...) dans l'esprit des résolutions 1813 et 1871 du Conseil de sécurité". "Nous encourageons les parties à la reprise des négociations.
La persistance d'un blocage n'est dans l'intérêt d'aucune d'elles", a-t-il remarqué. Le Maroc considère que le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole annexée et administrée depuis 1975, fait partie intégrante du royaume.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame pour sa part son indépendance, Rabat proposant une large autonomie sous sa souveraineté.
afp
M. Valero a rappelé que l'Espagne "a demandé son aide" au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, qui "a appelé les parties à étudier toute mesure susceptible de permettre de sortir de cette impasse".
La militante pro-Polisario, 42 ans, observait mercredi son 24e jour de grève de la faim à Lanzarote (Espagne) pour pouvoir rentrer à Laâyoune où résident ses deux enfants âgés de 15 et 13 ans. Le Maroc refuse, arguant qu'elle aurait renié sa nationalité marocaine.
Paris, a souligné le porte-parole du Quai d'Orsay, "a toujours été convaincu de la nécessité de trouver une solution à la question du Sahara occidental (...) dans l'esprit des résolutions 1813 et 1871 du Conseil de sécurité". "Nous encourageons les parties à la reprise des négociations.
La persistance d'un blocage n'est dans l'intérêt d'aucune d'elles", a-t-il remarqué. Le Maroc considère que le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole annexée et administrée depuis 1975, fait partie intégrante du royaume.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame pour sa part son indépendance, Rabat proposant une large autonomie sous sa souveraineté.
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