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(AFP - 21/10/2009)
Le gouvernement turc a soumis mercredi pour ratification au Parlement deux protocoles prévoyant de normaliser les relations avec l'Arménie voisine, et tenter de mettre fin à près d'un siècle d'hostilité, a-t-on appris de source parlementaire.
Le vote des députés sur ces deux textes ne devrait cependant pas intervenir dans un bref délai, l'opposition parlementaire étant très hostile au processus de normalisation avec Erevan.
Une commission doit d'abord étudier le texte qui sera débattu ultérieurement en séance plénière, à une date encore inconnue.
Pour entrer en vigueur, les accords doivent obtenir le feu vert des parlements des deux pays. L'Arménie, où l'opposition parlementaire ainsi que la diaspora ont une attitude hostile à la réconciliation avec les Turcs, n'a pas encore commencé ce processus.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu doit présenter mercredi après-midi aux députés la position de son gouvernement concernant ces deux textes, signés par la Turquie et l'Arménie le 10 octobre dernier à Zürich (Suisse).
Les relations entre Turcs et Arméniens sont hantées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres et déportations d'Arméniens en 1915-1917 (plus d'un million et demi de morts, selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse le terme de génocide).
Les accords signés prévoient notamment l'établissement de relations diplomatiques et la réouverture de la frontière commune.
Ce processus a provoqué des tensions entre la Turquie et son allié traditionnel turcophone, l'Azerbaïdjan.
La frontière turco-arménienne avait été fermée en 1993 par la Turquie en soutien à l'Azerbaïdjan, après la prise de contrôle par l'Arménie, à l'issue d'un conflit armé, d'une enclave arménienne en territoire azerbaïdjanais, le Nagorny-Karabakh.
M. Davutoglu se rendra jeudi à Bakou pour participer à une réunion ministérielle de l'organisation de la coopération économique en mer Noire (CEMN), un organisme régional, et devrait profiter de l'occasion pour rencontrer les dirigeants azerbaïdjanais, a souligné mercredi une source diplomatique turque à l'AFP.
Selon l'agence Anatolie, il sera reçu par le chef de l'Etat Ilham Aliev.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau assuré mardi l'Azerbaïdjan que son pays, en normalisant ses rapports avec l'Arménie, ne trahirait pas les promesses données à Bakou. M. Erdogan avait promis dans le passé que la Turquie n'ouvrirait pas la frontière avec l'Arménie avant le règlement du conflit du Nagorny-Karabakh.
"Nous ne commettrons rien qui puisse préoccuper nos frères azerbaïdjanais, qu'ils n'en doutent pas", a-t-il souligné devant le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
Le gouvernement turc a soumis mercredi pour ratification au Parlement deux protocoles prévoyant de normaliser les relations avec l'Arménie voisine, et tenter de mettre fin à près d'un siècle d'hostilité, a-t-on appris de source parlementaire.
Le vote des députés sur ces deux textes ne devrait cependant pas intervenir dans un bref délai, l'opposition parlementaire étant très hostile au processus de normalisation avec Erevan.
Une commission doit d'abord étudier le texte qui sera débattu ultérieurement en séance plénière, à une date encore inconnue.
Pour entrer en vigueur, les accords doivent obtenir le feu vert des parlements des deux pays. L'Arménie, où l'opposition parlementaire ainsi que la diaspora ont une attitude hostile à la réconciliation avec les Turcs, n'a pas encore commencé ce processus.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu doit présenter mercredi après-midi aux députés la position de son gouvernement concernant ces deux textes, signés par la Turquie et l'Arménie le 10 octobre dernier à Zürich (Suisse).
Les relations entre Turcs et Arméniens sont hantées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres et déportations d'Arméniens en 1915-1917 (plus d'un million et demi de morts, selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse le terme de génocide).
Les accords signés prévoient notamment l'établissement de relations diplomatiques et la réouverture de la frontière commune.
Ce processus a provoqué des tensions entre la Turquie et son allié traditionnel turcophone, l'Azerbaïdjan.
La frontière turco-arménienne avait été fermée en 1993 par la Turquie en soutien à l'Azerbaïdjan, après la prise de contrôle par l'Arménie, à l'issue d'un conflit armé, d'une enclave arménienne en territoire azerbaïdjanais, le Nagorny-Karabakh.
M. Davutoglu se rendra jeudi à Bakou pour participer à une réunion ministérielle de l'organisation de la coopération économique en mer Noire (CEMN), un organisme régional, et devrait profiter de l'occasion pour rencontrer les dirigeants azerbaïdjanais, a souligné mercredi une source diplomatique turque à l'AFP.
Selon l'agence Anatolie, il sera reçu par le chef de l'Etat Ilham Aliev.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau assuré mardi l'Azerbaïdjan que son pays, en normalisant ses rapports avec l'Arménie, ne trahirait pas les promesses données à Bakou. M. Erdogan avait promis dans le passé que la Turquie n'ouvrirait pas la frontière avec l'Arménie avant le règlement du conflit du Nagorny-Karabakh.
"Nous ne commettrons rien qui puisse préoccuper nos frères azerbaïdjanais, qu'ils n'en doutent pas", a-t-il souligné devant le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
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