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Des résolutions pour la souveraineté des territoires non autonomes

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  • Des résolutions pour la souveraineté des territoires non autonomes

    Quatrième Commission
    Soixante-quatrième session
    7eséance – matin


    LA QUATRIÈME COMMISSION ADOPTE NEUF RÉSOLUTIONS RELATIVES AUX TERRITOIRES NON AUTONOMES


    Par un autre texte, elle recommande à l’Assemblée générale d’assurer un appui financier à l’Université pour la paix, basée au Costa Rica

    La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a adopté, ce matin, 10 projets de résolution, dont neuf concernant un certain nombre de territoires non autonomes, par lesquels l’Assemblée générale engagerait les puissances qui les administrent à favoriser leur évolution vers la souveraineté et réaffirmerait les droits des populations à l’autodétermination.

    Ces projets de résolution –dont cinq ont été adoptés à l’issue d’un vote– seront soumis à l’Assemblée générale pour adoption finale. Ils ont donné lieu à des explications de vote de l’Argentine et du Royaume-Uni qui ont réaffirmé leur position respective sur les îles Malvinas, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud. La Suède, au nom de l’Union européenne, s’est aussi exprimée.

    En vertu d’un des neufs projets de résolution relatifs aux territoires non autonomes, l’Assemblée générale prierait les puissances administrant ces territoires de prendre des mesures efficaces pour protéger et garantir le droit inaliénable des peuples des territoires non autonomes sur leurs ressources naturelles, ainsi que leur droit d’établir et de conserver leur autorité sur l’exploitation ultérieure de ces ressources. Ce texte a été adopté par 146 voix pour, 2 contre (Etats-Unis et Israël) et 2 abstentions (France et Royaume-Uni).

    Par un autre texte adopté par 98 voix pour et 50 abstentions, l’Assemblée générale prierait les institutions des Nations Unies de fournir des informations sur l’exploitation illégale des ressources naturelles, marines notamment.

    Trois autres projets de résolution intitulés respectivement « Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en vertu de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies », « Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » et « Diffusion d’informations sur la décolonisation » ont également été adoptés à l’issue d’un vote. Aux termes du second texte qui a reçu 140 voix pour et 4 abstentions (France, Israël, Royaume-Uni et États-Unis), l’Assemblée générale prierait les puissances administrantes de communiquer ou de continuer de communiquer régulièrement au Secrétaire général des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs à la situation économique et sociale et à l’éducation dans les territoires dont elles sont responsables.

    En outre, la Quatrième Commission a adopté sans vote les projets de résolution concernant les situations spécifiques de 13 territoires non autonomes sur les 16 inscrits sur la liste du Comité spécial de la décolonisation.

    En vertu du texte relatif à la Nouvelle-Calédonie, l’Assemblée générale prierait toutes les parties concernées à « continuer de promouvoir un environnement propice à l’évolution pacifique du territoire vers un acte d’autodétermination » n’excluant aucune option.

    Par le projet de résolution relatif aux Tokélaou, l’Assemblée générale soulignerait que cet archipel administré par la Nouvelle-Zélande a besoin du soutien continu de la communauté internationale.

    Aux termes du projet de résolution omnibus concernant les 11 autres territoires, l’Assemblée générale demanderait notamment au Royaume-Uni le rétablissement d’arrangements constitutionnels aux îles Turques et Caïques garantissant un système de démocratie représentative moyennant l’élection d’un gouvernement territorial le plus tôt possible.

    La Quatrième Commission doit encore se prononcer, dans les prochains jours, sur des projets de résolution concernant Gibraltar et le Sahara occidental.

    Par ailleurs, la Quatrième Commission a entendu M. John Maresca, Recteur de l’Université pour la paix, avant de recommander à l’Assemblée générale, aux termes d’un projet de résolution adopté sans vote, d’appeler les États Membres à soutenir plus concrètement cette institution créée il y a près de 30 ans, sous les auspices des Nations Unies. L’Université pour la paix dont le campus est installé au Costa Rica, assure des programmes d’enseignement sur tous les continents, a rappelé M. Maresca, qui s’est dit préoccupé par la précarité de la situation financière de son établissement. Si la recommandation de la Quatrième Commission était approuvée par l’Assemblée générale, le Secrétaire général réactiverait un fonds d’affectation spéciale existant ou créerait un nouveau fonds en faveur de l’Université pour la paix afin de faciliter le versement de contributions volontaires. Les États Membres et les institutions seraient alors appelés à l’alimenter.

    La Quatrième Commission se réunira demain, mardi 13 octobre à 10 heures pour débattre des questions relatives à l’information. À cette occasion, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, aura un échange interactif avec les États Membres.
    Dernière modification par jawzia, 14 octobre 2009, 09h00.
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