13-10-2009
APA-Rabat (Maroc) Les sénateurs marocains ont élu mardi à la tête de la chambre haute le secrétaire général du « Parti Authenticité et Modernité » (PAM, opposition), Mohamed Cheick Biyadillah, un originaire du Sahara connu notamment pour sa défense de « la marocanité » du territoire depuis fin 1975 bien qu’il figure parmi les fondateurs du Front Polisario.
Le nouveau patron de la chambre haute du Parlement, qui compte 270 sénateurs, figure au nombre des personnalités sahraouies les plus influentes depuis le départ du colonisateur espagnol du territoire, sous souveraineté chérifienne depuis fin 1975.
Il a été élu à la majorité absolue au 2ème tour réussissant à détrôner son unique rival, le président sortant Maati Benkaddour, du Rassemblement national des indépendants (RNI-centre), un des partis formant le gouvernement de coalition dirigé depuis octobre 2007 par le parti d’Al Istiqlal (Indépendance).
Médecin de formation, Cheikh Biadillah (60 ans), est connu parmi les plus farouches opposants à la ligne « dissidente » des dirigeants « séparatistes » du Polisario, qui contestent la marocanité du Sahara depuis leurs bases dans le sud ouest algérien et réclament un référendum d’autodétermination, jugé « inapplicable » et « irréalisable » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Premier patron d’une formation politique marocaine originaire du Sahara, Biyadillah a occupé plusieurs postes officiels avant d’hériter du poste de ministre de la Santé (2002-2007) dans le gouvernement du technocrate Driss Jettou.
En janvier 2008 il figurait parmi les fondateurs du mouvement politico-associatif (Mouvement pour tous les démocrates) dont le chef de file est l’ancien ministre délégué à l’Intérieur, Fouad Ali El Himma, qui a démissionné de son poste en août 2007 pour se présenter, en tant qu’indépendant, aux législatives d’où il était sorti « meneur ».
Le Mouvement, qui regroupe des personnalités partisanes en plus de figures de la gauche radicale et d’anciens détenus politiques, a rallié par « cooptation » cinq autres petites formations de droite pour former en août 2008 le parti Authenticité et Modernité.
Taxé de « tentaculaire » par ses détracteurs, le nouveau parti fait de « la mise à niveau du champ politique » un de ses chevaux de bataille tout comme la lutte contre « la balkanisation » de la scène politique qui compte pourtant une quarantaine de partis.
Arrivé en tête des Communales du 12 juin dernier, le PAM s’est érigé en parti d’opposition parlementaire alors qu’il a accompli un parcours réussi durant les différentes échéances électorales dont le renouvellement du tiers sortant de la deuxième chambre du 2 octobre dernier avec 22 sièges sur les 90 à pourvoir.
Le PAM serait en route pour « une conquête » de l’exécutif après les législatives prévues en septembre 2012.
APA-Rabat (Maroc) Les sénateurs marocains ont élu mardi à la tête de la chambre haute le secrétaire général du « Parti Authenticité et Modernité » (PAM, opposition), Mohamed Cheick Biyadillah, un originaire du Sahara connu notamment pour sa défense de « la marocanité » du territoire depuis fin 1975 bien qu’il figure parmi les fondateurs du Front Polisario.
Le nouveau patron de la chambre haute du Parlement, qui compte 270 sénateurs, figure au nombre des personnalités sahraouies les plus influentes depuis le départ du colonisateur espagnol du territoire, sous souveraineté chérifienne depuis fin 1975.
Il a été élu à la majorité absolue au 2ème tour réussissant à détrôner son unique rival, le président sortant Maati Benkaddour, du Rassemblement national des indépendants (RNI-centre), un des partis formant le gouvernement de coalition dirigé depuis octobre 2007 par le parti d’Al Istiqlal (Indépendance).
Médecin de formation, Cheikh Biadillah (60 ans), est connu parmi les plus farouches opposants à la ligne « dissidente » des dirigeants « séparatistes » du Polisario, qui contestent la marocanité du Sahara depuis leurs bases dans le sud ouest algérien et réclament un référendum d’autodétermination, jugé « inapplicable » et « irréalisable » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Premier patron d’une formation politique marocaine originaire du Sahara, Biyadillah a occupé plusieurs postes officiels avant d’hériter du poste de ministre de la Santé (2002-2007) dans le gouvernement du technocrate Driss Jettou.
En janvier 2008 il figurait parmi les fondateurs du mouvement politico-associatif (Mouvement pour tous les démocrates) dont le chef de file est l’ancien ministre délégué à l’Intérieur, Fouad Ali El Himma, qui a démissionné de son poste en août 2007 pour se présenter, en tant qu’indépendant, aux législatives d’où il était sorti « meneur ».
Le Mouvement, qui regroupe des personnalités partisanes en plus de figures de la gauche radicale et d’anciens détenus politiques, a rallié par « cooptation » cinq autres petites formations de droite pour former en août 2008 le parti Authenticité et Modernité.
Taxé de « tentaculaire » par ses détracteurs, le nouveau parti fait de « la mise à niveau du champ politique » un de ses chevaux de bataille tout comme la lutte contre « la balkanisation » de la scène politique qui compte pourtant une quarantaine de partis.
Arrivé en tête des Communales du 12 juin dernier, le PAM s’est érigé en parti d’opposition parlementaire alors qu’il a accompli un parcours réussi durant les différentes échéances électorales dont le renouvellement du tiers sortant de la deuxième chambre du 2 octobre dernier avec 22 sièges sur les 90 à pourvoir.
Le PAM serait en route pour « une conquête » de l’exécutif après les législatives prévues en septembre 2012.
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