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S-O:We seek no revenge – only peace

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  • #16
    et re ici

    Article clairement argumenté et très pertinent…
    On peux y ajouter quelques éléments :
    Day Ould Sidi Baba, délégué marocain au comité des vingt-quatre, (Addis Abeba, 7 Juin 1966):

    “Je demande l’indépendance du Sahara Occidental aussitôt que possible et cela devrait être une authentique indépendance, ce qui permettra de sortir de l’impasse actuelle.
    Un fois maître de leur destin, les habitants de la région pourront accomplir en toute liberté leurs fonctions comme citoyens dignes et conscients, et agiront en faveur de la politique la plus adaptée aux objectifs nationaux de leur peuple.

    Mohamed Charkhawi, Ministre Marocain des Affaires Etrangères, à la 21ème session de l’Assemblée Générale, 13 octobre 1966 :

    “Le Maroc soutient une réelle indépendance pour le Sahara Occidental, mettant l’avenir de la région entre les mains de ses fils, qui dans le contexte de leur liberté décideront librement de leur autodétermination. J’appelle donc à l’organisation d’un processus d’autodétermination selon les étapes suivantes : retrait des forces militaires du territoire et déploiement des forces de l’ONU (…), retrait de l’administration espagnole et retour des sahraouis réfugiés à l’étranger. Ce sont des conditions dont l’ONU pourrait être responsable avec le soutien des autorités marocaines et espagnoles.

    Le Roi du Maroc Hassan II a affirmé lors d’une conférence de presse le 30 Juillet 1970 en référence à sa volonté de négocier avec l’Espagne, que :

    « Plutôt que de poursuivre la revendication sur le territoire du Sahara, je voudrais faire la demande particulière que soit mise en place une consultation populaire, s’assurant que le premier résultat soit le départ des non Africains et permettant à la population du Sahara à choisir entre la vie sous l’égide du Maroc, sous leur égide, ou sous tout autre égide. »

    Mr. Butaleb, délégué marocain à la 25ème Session de l’Assemblée Générale (12 Octobre 1970) :

    «Le Maroc et les pays voisins, inquiets de la paix dans la région, du développement et de la coopération entre eux, ont décidé de mettre en œuvre et de faciliter l’application de l’autodétermination du territoire du Sahara Occidental, en collaboration avec l’organisation internationale et de la puissance administrante.”

    En juin 1972, lors de la réunion du Conseil des ministres de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), tenue à Rabat du 5 au 12 juin 1972, le Maroc a travaillé activement pour l’adoption de la résolution CM / Res. 272 (XIX), qui appelait l’Espagne, la puissance administrante du Sahara occidental, de permettre au peuple de ce territoire :

    « D’exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance sans délai et en conformité avec la Charte des Nations Unies » (OP2).

    Lors du sommet Algérie-Maroc-Mauritanie qui a eu lieu à Nouadhibou (Mauritanie) le 24 Juillet 1973, les trois chefs d’État ont proclamé:

    «Leur ferme attachement au principe d’autodétermination et leur volonté de veiller à ce que ce principe soit mis en œuvre dans un cadre garantissant la libre expression des habitants du Sahara occidental, en conformité avec les décisions des Nations Unies concernant cette question ».

    Le Ministre des Affaires étrangères du Maroc, M. Benhima, lors de la 28ème session de l’Assemblée générale (3 Octobre 1973) a annoncé au nom du gouvernement marocain :

    « Il est bien connu que mon pays proclame solennellement et devant les autres instances internationales être en faveur de l’autodétermination de la population de ce territoire».

    Dans son avis consultatif sur le Sahara occidental, publié le 16 Octobre 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ) a très clairement consolidé la voie à suivre en établissant que : « Les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara Occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

    poste par framboise
    Dernière modification par nacer-eddine06, 11 août 2009, 22h58.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #17
      Mohammed V au Sahara. C'etait je crois en 1958. L'Etat algerien n'existait pas encore:

      http://www.youtube.com/watch?v=XsaAj...eature=related

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      • #18
        Jawzia

        Voici ce qui explique davantage cette position en apparence étrange.
        Il n'y a pas de doute que ce changement de tactique est en accord avec les intérêts permanents du Maroc, ce qui est repris dans l'affirmation suivante de son délégué :
        D'autre part, il n'y a aucune incompatibilité entre le fait de dire d'une part que les territoires en question étaient marocains et doivent le redevenir, et d'autre part qu'ils doivent être indépendants. Le Maroc joue en I'occurrence la carte de l'indépendance convaincu que, lorsque Ifni et le Sahara seront libres, ils sauront choisir la voie qui leur conviendra le mieux.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #19
          Saha Bachi

          Le Maroc joue en I'occurrence la carte de l'indépendance convaincu que, lorsque Ifni et le Sahara seront libres, ils sauront choisir la voie qui leur conviendra le mieux.
          Deux remarques :

          1. Le premier mauvais calcul marocain fut de vouloir faire traiter Ifni et le SO sous le même chapitre (recouvrement de l'intégrité territoriale). Le Maroc fut définitivement débouté en 1966 et géra les deux territoires sous deux chapitres différents et selon des trajectoires tout aussi différentes.

          2. Si le Maroc est tellement convaincu comme le passage en citation, il n'a qu'à aller au bout de sa logique. Il se rendit compte que ce serait le deuxième mauvais calcul.

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          • #20
            2. Si le Maroc est tellement convaincu comme le passage en citation, il n'a qu'à aller au bout de sa logique. Il se rendit compte que ce serait le deuxième mauvais calcul.
            Et il l'aurait fait sans probleme si Alger n'avait pas decide de creer et d'armer le polisario... Connaissez-vous l'histoire d'annexation du sahara oriental a l'algerie au fait?

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            • #21
              Troisième remarque on est en train de rattraper nos erreurs. Croire en la légalité internationale c'était la plus grande erreur. Ce monde est dominé par et pour le pouvoir du plus fort.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #22
                Troisième remarque on est en train de rattraper nos erreurs.
                Les extrêmes ne s'annulent pas toujours. Parfois, ils s'ajoutent !
                Dernière modification par jawzia, 11 août 2009, 23h36.

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                • #23
                  Des fois oui, des fois non
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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