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Rabat, capitale du Maroc en pleine mutation

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  • Rabat, capitale du Maroc en pleine mutation

    A Rabat, des travaux pharaoniques modifient l'image de la capitale qui abrite les principales institutions du Maroc

    Les mâts des bateaux s'entrechoquent doucement. Sur le quai, des serveurs en uniforme s'affairent dans les cafés. Au loin s'élèvent les remparts de la casbah de Rabat.

    «C'est vrai que c'est joli !» s'exclame Sofia, 24 ans, installée avec ses amis à une table où trônent encore les restes d'un copieux déjeuner. Pâtisseries marocaines, thé à la menthe, tout y est. Sofia, Marocaine résidente en France, est venue pour la première fois visiter ce port de plaisance.

    Situé à l'embouchure du fleuve Bouregreg, qui sépare Salé de sa voisine Rabat, c'est l'un des plus importants projets d'aménagement du moment. Coût : 750 millions de dollars.

    Rive droite, du côté de Salé, une marina pour 200 bateaux a vu le jour, rive gauche, une promenade et des cafés ont été construits.

    D'ici à 2012, il y aura aussi un pont, un tramway reliant les deux rives, des hôtels de luxe et 1 700 appartements. Le projet, financé à 50 % par des entreprises d'Abu Dhabi, est pharaonique.

    «C'est exactement ça que nous voulons !» s'exclame, plein d'enthousiasme, Omar Benslimane, dans son bureau du centre-ville. «Que les touristes aient envie de venir à Rabat !» explique le directeur de communication de l'agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg.

    Les travaux ont été lancés en janvier 2006 par Mohammed VI. La zone fait 6 000 hectares. La construction d'une cité lacustre, pour un coût de 3 milliards d'euros, est également prévue. «Ce projet va élever la capitale à un rang international», poursuit M. Benslimane.

    À quelques kilomètres de là, côté Salé, une route côtière mène à un terrain vague. Au bout se trouve un petit port. À l'ombre d'un étal de poisson, des pêcheurs fument des cigarettes en attendant l'arrivée de leurs collègues. Ils font preuve de moins d'enthousiasme quand on leur parle du réaménagement du Bouregreg. «Évidemment, personne n'est contre un projet qui va créer des emplois et améliorer les infrastructures , réagit Abdelftah Sbihi, 58 ans. Mais nous, on était là les premiers, on a été déplacés, et pour le moment ça ne nous a rien apporté». Un nouveau port a été construit pour accueillir les 600 pêcheurs déplacés, trop petit, selon eux, pour abriter leurs deux cents barques. «Notre travail mériterait un port mieux que celui-là ; il s'ensable, et il est dangereux quand la mer est démontée», commente Mustapha Saikouk, 35 ans, pêcheur depuis l'âge de 12 ans. Il a deux enfants et gagne environ 280 euros par mois.

    Concentré de misère


    Sur l'autre rive du fleuve, côté Rabat, en haut d'une falaise qui domine le Bouregreg, s'étend la médina, le cœur historique et commerçant de la capitale. Au bout d'une ruelle, entre les marchands de tissu et de beignets, à droite près des remparts, se trouve le fondouk Bargach. Un concentré de misère où vivent une centaine de familles. Ici, la densité de population oscille entre six et huit habitants au mètre carré. Aïcha Nani, 31 ans, est née et a toujours vécu là. Dans son deux-pièces recouvert de tôle, des seaux font office de toilettes. L'eau vient d'une fontaine publique, l'électricité est détournée du poteau qui éclaire la rue. «Ces dix dernières années, j'ai bien vu que Rabat a changé, le roi a fait beaucoup de travaux , explique la jeune femme, qui a la bouche noircie par l'excès de tabac. Mais nous, on est cachés derrière ce mur de la médina et personne ne fait attention à nous.»

    Aïcha vend des habits d'occasion ou des cigarettes à l'unité pour vivre. Elle gagne environ 3 euros par jour. Juste à côté, un bidonville du même type, le fondouk Mastiri, a été détruit en 2007 par la municipalité. Les familles ont été indemnisées et ont déménagé. À la place, un marché aux puces s'est installé à même les gravats et les ordures. Sur une banderole on peut lire : «Les vendeurs du marché aux puces demandent à ce que les autorités rendent hommage à ce lieu dans le cadre d'un développement social et installent de vraies boutiques».

    «Ces grands projets ne donnent des résultats qu'à moyen et long terme, et ça ne résout pas forcément les problèmes de fond : la pauvreté, l'éducation ou la gouvernance», rappelle Driss Ben Ali, professeur d'économie à la faculté de Rabat. Surtout, selon le professeur d'économie, ce type de projet de développement repose sur des données fragiles : les revenus du tourisme, des Marocains résidant à l'étranger et les investissements directs des étrangers. Des éléments aujourd'hui fragilisés par la crise.

    Par le Figaro




  • #2
    Sur l'autre rive du fleuve, côté Rabat, en haut d'une falaise qui domine le Bouregreg, s'étend la médina, le cœur historique et commerçant de la capitale. Au bout d'une ruelle, entre les marchands de tissu et de beignets, à droite près des remparts, se trouve le fondouk Bargach. Un concentré de misère où vivent une centaine de familles. Ici, la densité de population oscille entre six et huit habitants au mètre carré. Aïcha Nani, 31 ans, est née et a toujours vécu là. Dans son deux-pièces recouvert de tôle, des seaux font office de toilettes. L'eau vient d'une fontaine publique, l'électricité est détournée du poteau qui éclaire la rue. «Ces dix dernières années, j'ai bien vu que Rabat a changé, le roi a fait beaucoup de travaux , explique la jeune femme, qui a la bouche noircie par l'excès de tabac. Mais nous, on est cachés derrière ce mur de la médina et personne ne fait attention à nous.»
    Faut arrêtez les projets et s'attaquer au bidon villes?
    Bien sûr que non , tous doit se faire en parrallèle et jusqu'à maintenant des dizaines de villes sont déclarées villes sans bidon villes..Délai pour que le maroc soit sans bidon ville , 2012..Allez on est sur la bonne voie..
    Vive le Sahara marocain et vive l'UM(A)

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    • #3
      le journaliste s'est contenté de glaner l'information sur place sans pour autant se poser une question simple mais essentielle : est il possible pour les developpeurs de cette zone touristiques et commerciale de garder , juste à coté , et comme des chapelets de pustules , ces habitations insalubres et mal frequentées qui representent un potentiel d'insecurité pour le projet ?
      Evidement non!

      .................................................

      Je suis né justement dans la médina qui surplombe le Bouregreg .

      Les seuls maisons qui sont insalubres existent dans l'ex mellah ( quartier juif) squattés depuis les années 60 par plusieurs familles généralement pauvres.

      La mise à niveau de ces maisons entre dans le cadre de ce grand projet qui ne peut se permettre de laisser des verrues persister et gâcher le cadre global du site.

      Les autres maisons sont des bijoux d'architectures toujours habités par les rbatis de souche qui (contrairement au Marrakchis) veulent en faire des maisons d'hôtes qu'ils gèreront eux mêmes au lieu de les céder aux étrangers.Meme chose pour la cité des Oudayas qui a vu le prix des maisons monter en flèche.

      Bref ceci est un détail insignifiant comparé aux travaux pharaoniques en cours qui sont en train de transformer la capitale.

      Une fierté pour tous les rbatis !!!
      Dernière modification par chicha51, 24 juillet 2009, 18h12.

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      • #4
        Faut arrêtez les projets et s'attaquer au bidon villes?
        La meilleure méthode sensée pour s attaquer aux bidonvilles , c est de freiner l exode rural en développant les régions rurales en ( petit village ) par toutes ses commodités nécessaires pour faciliter la vie a cette population qui fuit la campagne vers les villes …

        Comme a dit Ibn Khaldoun sur l exode rural : Ida 3Ouribat Khouribat , il parle des Aroubia qui rentrent dans la ville pour y habiter ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Je m'attendais à un poste incendiaire de ta part houari... Tu m'as bluffé
          Je suis entièrement d'accord. L'exode rural pose énormément de problèmes aux grandes villes du tiers-monde : insécurité, vandalisme, circulation, emploi...
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            Je m'attendais à un poste incendiaire de ta part houari..
            Je ne sais comment feindre ! Je suis sensé et logique !
            qui m approche se pique , surtout je suis très sensible et allergique aux mensonges et l intox envers l Algerie !

            L'exode rural pose énormément de problèmes aux grandes villes du tiers-monde : insécurité, vandalisme, circulation, emploi...
            Exacte !
            même pour les pays les plus avancés !
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              même pour les pays les plus avancés !
              Ils sont habituellement bien outillé pour faire face à ce phénomène. Et c'est plus l'inverse qui se produit.
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #8
                Ils sont habituellement bien outillé pour faire face à ce phénomène.
                oui ! ils ont des moyens , MAIS ! lorsqu ils veulent ,
                y a tjrs des difficultés , l exemple frappant plus proche de nous , l Espagne ( l exode sud ) .. n a pu éradiquer tous les bidonvilles synonyme de l insécurité, vandalisme, circulation, emploi...

                -dernièrement le bresil , avait entouré les bidonvilles par des murailles pour qu il n y aurai pas d extension ..
                Dernière modification par houari16, 25 juillet 2009, 02h31.
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Comme a dit Ibn Khaldoun sur l exode rural : Ida 3Ouribat Khouribat , il parle des Aroubia qui rentrent dans la ville pour y habiter ..
                  Vous aussi vous dites Aoubia en Algérie..
                  C'est dommage , on souhaiterais apprendre des choses sur ton pays mais malheureusement pas moyen...
                  Vive le Sahara marocain et vive l'UM(A)

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                  • #10
                    Bien sûr que non , tous doit se faire en parrallèle et jusqu'à maintenant des dizaines de villes sont déclarées villes sans bidon villes..Délai pour que le maroc soit sans bidon ville , 2012..Allez on est sur la bonne voie..
                    malheuresement,les gens ne sont pas honnetes ,quand l'etat heberge les familles et bien ils vendent leur "beraka" a un de leur proche qui vient tout de suite l'occuper(avec pot de vin souvent au m9adem ou kaid).....je vais vous raconter une anecdote....une fois ,j'etais invité chez des gens à kariane central(bidon ville de hay mohammedi a casa)...et j'ai rencontré des gens labas...surprise les gens ne veulent ps quitter...ils ne payent pas d'eau ni l'éléctricité(on murmure que c'est sous ordre royale)...en plus y a meme des duplexe.

                    autre chose qui me degoute.....le quarter lissasfa(c meme une ville)...qui fait de l'entrée sud de la capital economoque une vrai poubelle....des gens qui ont commencés par un etage et mnt 4 etages!


                    a quand l'education ya 3ibad llah,je prefere de loin une politique d'education massive au depart .

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                    • #11
                      @Magharibi

                      Posté par Magharibi
                      Vous aussi vous dites Aoubia en Algérie..
                      C'est dommage , on souhaiterais apprendre des choses sur ton pays mais malheureusement pas moyen...
                      Je t apprend rien , si tu veux avoir une idée sur l exode rural , tu as le père de la sociologie « Ibn Khaldoun » , alors là tu peux t enrichir tes connaissances sur le mot « A3rabe » et « A3roubia en dialecte maghrébin )
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        @atl acid

                        dis moi quel est le taux de penetration de l'eau potable et de l'electricité dans la campagne algerienne?
                        atl acid

                        Dingue du HS !

                        Au moins commente ton compatriote : « .ils ne payent pas d'eau ni l'éléctricité( on murmure que c'est sous ordre royale )... »
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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