Polémique autour du 2e Festival panafricain
par RFI
Article publié le 05/07/2009
Des danseurs traditionnels africains lors de la cérémonie d'ouverture du 2e Festival culturel panafricain d'Alger, le 4 juin 2009.
Quarante ans après la première édition, le Festival culturel panafricain d'Alger s'ouvre officiellement ce dimanche. « Une Afrique unie, libérée de la domination coloniale », c'est le thème du festival qui se déroulera jusqu'au 20 juillet. On y attend de grands artistes du continent. Mais cette manifestation soulève déjà des polémiques.
Le Festival panafricain va rassembler pendant deux semaines de grandes vedettes africaines de la diaspora à Alger : Youssou N'dour, Césaria Evora, Salif Keita. Mais l’évènement ne fait pas l’unanimité même en Algérie, car en dehors des grands idéaux qu’il prétend véhiculer, certains intellectuels et artistes dénoncent les incohérences du festival.
Ainsi le « Panaf » se veut la fête de l’unité africaine, mais le Maroc, en désaccord avec l’Algérie sur la question du Sahara Occidental, n’a pas été invité à la fête. La politique n’est jamais très loin.
Autre polémique : comment l’Algérie peut porter le panafricanisme au moment où elle crée sous la pression de Bruxelles, des centres de rétention pour les immigrants illégaux, notamment subsahariens, qui voulaient se rendre en Europe.
Enfin, des artistes algériens regrettent que la plupart des têtes d’affiches du festival soient exilées en Europe. Une situation, que Chawki Amari, le chroniqueur du quotidien El Watan, remarquait ironiquement la semaine dernière, en notant que l’affiche du festival, confiée en 1969 à un peintre algérien, a été conçue cette année par Euro RSCG, une société de communication française.
par RFI
Article publié le 05/07/2009
Des danseurs traditionnels africains lors de la cérémonie d'ouverture du 2e Festival culturel panafricain d'Alger, le 4 juin 2009.
Quarante ans après la première édition, le Festival culturel panafricain d'Alger s'ouvre officiellement ce dimanche. « Une Afrique unie, libérée de la domination coloniale », c'est le thème du festival qui se déroulera jusqu'au 20 juillet. On y attend de grands artistes du continent. Mais cette manifestation soulève déjà des polémiques.
Le Festival panafricain va rassembler pendant deux semaines de grandes vedettes africaines de la diaspora à Alger : Youssou N'dour, Césaria Evora, Salif Keita. Mais l’évènement ne fait pas l’unanimité même en Algérie, car en dehors des grands idéaux qu’il prétend véhiculer, certains intellectuels et artistes dénoncent les incohérences du festival.
Ainsi le « Panaf » se veut la fête de l’unité africaine, mais le Maroc, en désaccord avec l’Algérie sur la question du Sahara Occidental, n’a pas été invité à la fête. La politique n’est jamais très loin.
Autre polémique : comment l’Algérie peut porter le panafricanisme au moment où elle crée sous la pression de Bruxelles, des centres de rétention pour les immigrants illégaux, notamment subsahariens, qui voulaient se rendre en Europe.
Enfin, des artistes algériens regrettent que la plupart des têtes d’affiches du festival soient exilées en Europe. Une situation, que Chawki Amari, le chroniqueur du quotidien El Watan, remarquait ironiquement la semaine dernière, en notant que l’affiche du festival, confiée en 1969 à un peintre algérien, a été conçue cette année par Euro RSCG, une société de communication française.
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