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XIIIE SOMMET DE L’UNION AFRICAINE: Compromis a minima sur la future Autorité

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  • XIIIE SOMMET DE L’UNION AFRICAINE: Compromis a minima sur la future Autorité

    Les dirigeants africains sont parvenus à trouver un arrangement sur les institutions qui doivent remplacer peu à peu l’actuelle Commission africaine.

    Les dirigeants africains clôturaient hier un sommet de trois jours à Syrte (Libye) après être parvenus dans la nuit à un compromis a minima sur leurs institutions communes, sans aller jusqu’au «gouvernement africain» voulu par Mouâmmar El Gueddafi. Hier matin, à l’issue d’une très courte nuit, le sentiment dominant parmi les délégations était que «la volonté d’aller doucement dans la voie de l’intégration l’avait emporté» malgré des concessions faites au «Guide» libyen, expliquait un diplomate.
    Les chefs de d’Etat de l’Union africaine (UA) se sont retrouvés en milieu de journée pour passer en revue au pas de charge la série de conflits et de crises qui minent le continent, en accordant une attention particulière à la Somalie. Ils devaient aussi se pencher sur un projet de résolution dans lequel les 53 membres de l’UA s’engagent à ne pas arrêter le président soudanais Omar el-Bechir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour.

    La proposition, fermement soutenue par El Gueddafi et qui avait donc des chances d’être adoptée selon plusieurs délégations, risque de placer en porte-à-faux les 30 Etats africains ayant ratifié les statuts de la CPI.

    Tard dans la nuit, les leaders africains ont mis fin, à l’issue d’une discussion marathon de quatre heures, à un débat houleux qui durait depuis plusieurs mois. Ils ont décidé de remplacer l’actuelle Commission de l’UA par une «Autorité» disposant d’un rôle de «coordination» en matière de «politique de défense commune». Elle pourra aussi «parler au nom» de toute l’UA «au sein des organismes internationaux, notamment dans le domaine de la politique extérieure», mais «sur mandat des Etats membres».

    Pour entrer en vigueur, cette Autorité devra d’abord être approuvée par l’ensemble des Parlements nationaux.

    Il s’agit, selon les diplomates, d’une timide avancée vers les «Etats-Unis d’Afrique» dont El Gueddafi, président en exercice de l’UA, a fait son grand projet. Un délégué d’un pays d’Afrique de l’Est reconnaissait hier «ne pas y voir encore tout à fait clair» sur la portée réelle des changements intervenus. Pour le ministre béninois des Affaires étrangères Jean-Marie Ehouzou, «les Etats sont prêts à laisser tomber une partie de leur souveraineté au profit de cette Autorité».

    Mais certains pays, comme le Nigeria et plusieurs Etats d’Afrique australe, ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas prêts à aller jusque-là, estimant qu’une coopération économique accrue devait précéder l’intégration politique. Un délégué d’un de ces pays parlait même d’une «embuscade» tendue par Mouâmmar El Gueddafi pour forcer leur assentiment. Un autre assurait que des concessions avaient été faites car «il est difficile pour des pays fragiles et instables» de s’opposer au leader libyen.

    Il notait aussi que, parmi les Etats réticents, seuls les plus importants ou les plus éloignés géographiquement de la Libye avaient publiquement fait connaître leur désaccord. Faute de temps, le Sommet devait effectuer hier un rapide tour d’horizon de la situation sécuritaire et des conflits en Afrique, où coups d’Etat et crises politiques se sont multipliés ces derniers mois (Madagascar, Guinée Bissau, Niger...).

    Les leaders africains devaient se concentrer sur la Somalie, où la crise est considérée par l’UA comme «la plus aiguë» de toutes. Les dirigeants des pays voisins de la Somalie, dont l’Ethiopie et le Kenya, ont réclamé l’envoi «sans délai» de soldats africains supplémentaires pour aider le gouvernement de transition qui lutte pour sa survie face à l’avancée des islamistes radicaux.

    L'Expression

  • #2
    C'est un peu confus tout ça en ce moment, j'attends de voir ce qui va naitre de ces mouvements...
    Vous imaginez une immense dictature à l'échelle Africaine

    Commentaire


    • #3
      Cote mal taillée au sommet de l'Union africaine

      Par Vincent Hugeux, publié le 03/07/2009

      Sous la houlette impérieuse du Libyen Muammar Kadhafi, le 13e sommet de l'Union africaine, qui prend fin ce vendredi, devait dessiner les contours d'une "Autorité" commune; il accouche au forceps d'un compromis boiteux.


      L'Union africaine (UA) fut une fois encore à la hauteur de sa légende.

      Le "compromis" bancal bricolé nuitamment à Syrte (Libye), théâtre du 13e sommet de l'organisation continentale -lequel s'achève ce vendredi-, accomplit au moins une synthèse : celle de tous les travers qui plombent l'UA depuis qu'elle a suppléé la défunte OUA.

      Rien n'aura manqué: ni les psychodrames feutrés, ni les rodomontades et les harangues grandiloquentes du Guide libyen Muammar Kadhafi, ni les confidences exaspérées de délégués subsahariens hagards, ni la lassitude des journalistes, conseillers et gardes du corps avachis sur les banquettes aux abords de l'immense salle de conférences.

      Les témoins n'auront pas davantage échappé aux pinaillages lexicaux ou à ce mélange de dépit et de soulagement avec lequel on vous livre, alors que l'aube point, le texte d'un accord mi-chèvre mi-chou. Il s'agissait comme toujours -qui l'eut cru?- de dessiner les contours de ce "gouvernement africain" auquel tient tant le "bouillant colonel", hôte impérieux, président en exercice de l'Union et parrain étouffant d'une côte mal taillée accouchée au forceps

      Reprenons le scénario. Hier jeudi, à la nuit tombée et au terme d'une séance-marathon, les ministre des Affaires étrangères des 53 pays-membres de l'UA doivent se rendre à l'évidence: impossible de s'accorder sur un texte consensuel. Dès lors, et conformément à la tradition, ils renvoient l'affaire aux chefs d'Etat.
      Lesquels se retrouvent à huis-clos peu après minuit, sous la badine de Kadhafi. La nuit est son royaume: lui le bédouin altier espère avoir ses pairs à l'usure.
      Ses pairs? Pas tous: à peine une vingtaine prennent part à la nuit blanche; les autres ont prudemment envoyé au casse-pipe des émissaires de haut-rang. A 2H30, l'un d'eux, menacé par l'épuisement, s'éclipse de l'arène et livre aux guetteurs rescapés son diagnostic: ça coince sur l'étendue du mandat de l' "Autorité de l'Union africaine" que préconise Kadhafi. Lui veut étendre ses pouvoirs à la défense et à la diplomatie. Plusieurs géants du continent, dont l'Angola et le Nigeria, regimbent. Moralité: "On vient d'entreprendre le réexamen du document, paragraphe par paragraphe".
      Moins de trois tours d'horloge plus tard, miracle et fumée blanche: Habemus compromissam. La fameuse Autorité aura vocation à "coordonner" la politique étrangère et les orientations militaires de l'Union, sans être pour autant dotée de prérogatives supranationales. Tout ça pour ça...
      A Addis-Abeba (Ethiopie), siège de l'organe panafricain, à Syrte ou ailleurs, la troupe de l'UA donne deux fois l'an la même tragi-comédie. Elle met aux prises non les Horaces et les Curiaces, mais les avocats des "Etats-Unis d'Afrique", partisans d'une intégration à marche forcée, et les adeptes d'une démarche "gradualiste", qui prônent le renforcement préalable des instances régionales. L'ennui, c'est que cette pièce-là finira par se jouer devant une salle vide : aux prises avec les rudesses du quotidien, les peuples d'Afrique attendent autre chose de l'Union.

      L'Express

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      • #4
        L'Express de Christophe Barbier(*) défend la Françafrique , il ne peut etre objectif avec l'UA , en tout cas , les dirigeants africains ont fait d'immenses progrés dans les négociations inter-africaines que leurs collègues de la Ligue arabe car il vaut mieux un compromis à minima que pas de compromis du tout!

        (*) Christophe Barbier est ce journaliste français qui a qualifié le dernier massacre du Ghetto de Ghaza de guerre juste et qui a écrit que le gouvernement Olmert « a raison de mener cette guerre et il le fait aussi pour notre tranquillité ».

        Dans un éditorial intitulé Créolitude de l'Express du 19 février 2009 et consacré à la crise aux Antilles, il déclare : « Aux Français des tropiques qui veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine, rappelons qu'il faut labourer la terre arable pour qu'elle lève d'autres moissons que celle du songe et que, hors de la France, les Antilles seraient au mieux une usine à touristes américains, au pire un paradis fiscal rongé par la mafia, ou un Haïti bis ravagé par des « tontons macoutes » moins débonnaires qu'Yves Jégo ». Ces propos engagés et sans concession n'ont cependant pas beaucoup été repris par les médias.

        in http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Barbier
        Dernière modification par DZone, 04 juillet 2009, 11h45.

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        • #5
          INTEGRATION DU CONTINENT : L’Union Africaine se dote enfin d’une Autorité

          Le 13è sommet de l’Union africaine (Ua) est parvenu, après de longues discussions, dans la nuit de jeudi à hier vendredi, à un accord pour la création d’une Autorité qui devra se substituer à la Commission de l’Ua et dont les attributions seront la coordination des politiques de défense et des relations internationales, a appris Apa officielle.

          Il reste cependant que la création de l’Autorité devra passer par une ratification par les Parlements des 53 membres de l’Union africaine. Selon des participants au sommet, une tendance menée par le Guide libyen Mouamar Kadhafi et soutenue par le président sénégalais Abdoulaye Wade, a négocié ferme toute la nuit de jeudi à hier vendredi pour accélérer l’intégration du continent alors qu’une frange opposée constituée notamment du Nigeria, la Tanzanie et d’autres pays d’Afrique australe, s’opposait à une accélération du processus.

          Entres autres objectifs, l’Autorité aura comme missions la ‘’réforme et l’amélioration de la structure de gouvernance de l’Union africaine en place, en tant qu’outil devant permettre d’accélérer l’intégration politique et économique du continent’’, selon une source contactée par Apa.

          Outre le président, le nouveau bureau de l’Autorité de l’UA devrait être composé d’un Vice président, et de douze secrétaires, selon le rapport sur les conclusions de la session spéciale sur le Gouvernement de l’Union, tenue en janvier dernier à Addis Abeba.

          Aux termes des conclusions du dernier sommet ordinaire d’Addis Abeba, l’Autorité qui va comporter quatorze membres, sera également chargée de la mise en œuvre de la feuille de route définie en vue de la création des Etats Unis d’Afrique. ‘’Les processus conduisant à la mise en place des Etats-Unis d’Afrique vont nécessiter une feuille de route pour la transition conçue en trois étapes’’, selon le rapport sur les conclusions de la session spéciale sur le Gouvernement de l’Union, dont Apa a obtenue copie.

          En vue d’accélérer la réforme du processus de transformation de l’Ua, les chefs d’Etat ont décidé d’introduire dans l’Autorité de l’Ua, les notions de la libre circulation des personnes de part et d’autre des frontières, telle que prévue dans le Traité d’Abuja et dans l’Acte constitutif, le développement des Infrastructures transcontinentales interrégionales et la création de sociétés multinationales africaines comme facteurs d’accélération de l’intégration africaine.

          La mise en place rapide des institutions financières continentales prévues dans l’Acte Constitutif (la banque centrale africaine, le Fonds monétaire africain et la banque africaine d’investissement) de même que la mise en place et le fonctionnement effectif de la Force africaine en attente, figurent également au nombre des repères de l’Autorité de l’UA.

          (Apa)


          © Copyright Sud Quotidien

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          • #6
            L'Union africaine étend ses prérogatives

            Après des heures de réunion, les dirigeants africains ont adopté une nouvelle organisation, visant à transformer l'Union africaine et à étendre ses prérogatives. L'UA pourrait se tourner vers des "Etats-Unis d'Afrique".

            Les dirigeants africains se sont mis d'accord, dans la nuit du jeudi 2 juillet au vendredi 3 juillet, sur la proposition libyenne visant à transformer l'Union africaine (UA) et à étendre ses prérogatives.
            Pour cette réunion au sommet, les 53 membres de l'UA étaient réunis à Syrte, en Libye, pour tenter de trouver un accord sur le projet de "gouvernement africain" voulu par l'hôte, Mouammar Kadhafi.

            "Etats-Unis d'Afrique"

            Parmi les changements, la Commission de l'Union africaine devraient devenir l'"Autorité africaine". Avec pour but de simplifier la structure de l'UA, en développant de manière significative ses pouvoirs en matière de défense, d'échanges internationaux et de diplomatie.
            Les débats sur la nouvelle "Autorité" étaient très discutés. Des pays comme le Nigéria ou l'Angola refusaient d'en étendre les capacités de gestion de la défense ou des relations internationales.
            Les chefs d'Etat et de gouvernement ont finalement adopté le projet à 4h heure locale. Cette nouvelle résolution est considérée comme une étape clé de la vision du leader libyen Mouammar Kadhafi: l'apparition d'un gouvernement fédéral qui présiderait aux destinées des "Etats-Unis d'Afrique".

            (Nouvelobs.com)
            © Copyright Le Nouvel Observateur

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            • #7
              soyons honnetes parler des EUA est vraiment n'importe quoi , on ne fait rien sur le terrain pour initier l'integration et on se contente de slogans insensés qui font rire tt le monde , ceci ne peut etre possible que si on commence a créer des petits groupes de 4 ou 5 pays comme l'UMA par exemple ou autres et ensuite ces petits groupes se réunissent ou les autres pays rejoindront un groupe qui marche bien , les EUA est un but a atteindre peut etre dans plusieurs decennies et pas un protocole d'accord signés par des guignols.

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              • #8
                L'Express de Christophe Barbier(*) défend la Françafrique , il ne peut etre objectif avec l'UA

                Dzone
                ................................

                On a pas besoin de l'Express et des excuses bidons genre Françafrique pour comprendre qu'un continent qui essaye d'etre modelé par un dingo ne peut aller que vers la banqueroute.

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                • #9
                  Pourquoi ai-je besoin d'excuse bidon pour parler de l'Afrique???
                  Je ne suis pas responsable de son malheur , je n'ai même pas un mg de pouvoir dans mon propre pays !
                  Je dis , je redis et je répète , l'EXPRESS défend la Françafrique et par conséquent ,il ne peut pas etre objectif à propos du continent africain!
                  Dernière modification par DZone, 04 juillet 2009, 22h20.

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                  • #10
                    Tout ce que dt l'Express est une réalité amère.

                    Pire!!! Cette UA va finir par exploser avec d'un coté le dingo de Tripoli qui veut en prendre possession et le Nigeria ,l'Afrique du Sud , l'Angola et d'autres pays sub-sahariens qui ne sont pas d'accord.

                    Heureusement que le Maroc a quitté ce foutoir .

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