On savait que l'Algérie n'avait pas apprécié cette loi. Et on en oubliait la France elle-même ! Ou plutôt cette fraction particulière que sont les DOM. Le contraire nous aurait surpris de la part de messieurs Césaire et consorts... Merci quand même !
Nicolas Sarkozy renonce à se rendre aux Antilles
Nicolas Sarkozy renonce à se rendre aux Antilles
Nicolas sarkozy a pris la décision, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 décembre, de reporter "de quelques semaines" le déplacement qu'il devait effectuer en Martinique et en Guadeloupe, jeudi et vendredi. Les derniers rapports des préfets des Antilles, qui l'ont alerté sur les risques de manifestations hostiles à sa présence sur place, l'ont convaincu de rester à Paris.
"Je constate que des polémiques qui tiennent pour l'essentiel à des malentendus liés à l'article 4 de la loi du 23 février 2005 invitant les enseignants à faire état du "rôle positif de la présence française outre-mer, mais qui sont bien réels, suscitent une émotion particulière", a déclaré le ministre de l'intérieur dans un entretien au quotidien France-Antilles.
Plusieurs mouvements de protestation étaient prévus à l'occasion de sa venue en Martinique, à l'appel notamment d'un collectif d'élus indépendantistes, de syndicats de gauche et d'associations. Les organisateurs dénoncent la loi du 23 février, mais aussi les déclarations du numéro deux du gouvernement et le mot "racaille" qu'il a employé lors de la crise des banlieues.
LE REFUS D'AIMÉ CÉSAIRE
L'écrivain Aimé Césaire avait décidé d'annuler la visite que devait lui rendre M. Sarkozy. Dans une lettre ouverte, deux autres écrivains, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau, regrettaient que "la France cherche à masquer ses responsabilités dans une entreprise la colonisation qui lui a profité en tout et qui est éminemment condamnable".
Dans France-Antilles, M. Sarkozy qui dit "ne pas comprendre la polémique" , juge "possible de lever les ambiguïtés de la loi" et propose de faire de la date du 10 mai la journée de commémoration de l'esclavage. Il invite les élus des Antilles, toutes tendances confondues, à le rencontrer Place Beauvau, afin de lui faire part "des motifs d'émotion qui sont les leurs". Au mois de novembre, M. Sarkozy avait dû renoncer à un déplacement en Afghanistan et au Pakistan en raison de la crise des banlieues.
Ph. R.
"Je constate que des polémiques qui tiennent pour l'essentiel à des malentendus liés à l'article 4 de la loi du 23 février 2005 invitant les enseignants à faire état du "rôle positif de la présence française outre-mer, mais qui sont bien réels, suscitent une émotion particulière", a déclaré le ministre de l'intérieur dans un entretien au quotidien France-Antilles.
Plusieurs mouvements de protestation étaient prévus à l'occasion de sa venue en Martinique, à l'appel notamment d'un collectif d'élus indépendantistes, de syndicats de gauche et d'associations. Les organisateurs dénoncent la loi du 23 février, mais aussi les déclarations du numéro deux du gouvernement et le mot "racaille" qu'il a employé lors de la crise des banlieues.
LE REFUS D'AIMÉ CÉSAIRE
L'écrivain Aimé Césaire avait décidé d'annuler la visite que devait lui rendre M. Sarkozy. Dans une lettre ouverte, deux autres écrivains, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau, regrettaient que "la France cherche à masquer ses responsabilités dans une entreprise la colonisation qui lui a profité en tout et qui est éminemment condamnable".
Dans France-Antilles, M. Sarkozy qui dit "ne pas comprendre la polémique" , juge "possible de lever les ambiguïtés de la loi" et propose de faire de la date du 10 mai la journée de commémoration de l'esclavage. Il invite les élus des Antilles, toutes tendances confondues, à le rencontrer Place Beauvau, afin de lui faire part "des motifs d'émotion qui sont les leurs". Au mois de novembre, M. Sarkozy avait dû renoncer à un déplacement en Afghanistan et au Pakistan en raison de la crise des banlieues.
Ph. R.
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