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Mark Sanford, gouverneur de Caroline du Sud un temps considéré comme un possible candidat républicain à la Maison blanche, est aux prises avec une affaire de moeurs qui menace son avenir politique.
Sanford a reconnu mercredi avoir une liaison extraconjugale avec une femme en Argentine et a démissionné de la présidence de l'Association des gouverneurs républicains des Etats-Unis.
Vendredi, il a de nouveau présenté ses excuses lors d'une réunion de gouvernement retransmise à la télévision.
Il n'a rien dit de ses projets relatifs à son mandat régional. Mais plusieurs personnalités se demandent s'il peut se maintenir dans ses fonctions alors qu'il est la cible d'accusations de détournement de fonds publics pour financer ses séjours privés en Argentine.
Avec un taux de chômage de 12%, supérieur à la moyenne nationale, la Caroline du Sud est un des Etats les plus durement frappés par la récession.
"Il nous faut véritablement une direction solide. Cet Etat risque de perdre pied", note Douglas Woodward, professeur d'économie à l'Université de Caroline du Sud.
Jim Hodges, l'ancien gouverneur démocrate de l'Etat battu en 2002 par Sanford, ne l'attaque pas sur son adultère. "Mes critiques les plus fortes contre l'actuel gouverneur portent sur l'incohérence de sa politique en matière de développement économique. Il n'y a eu que peu de nouveaux emplois créés, au total, nous avons perdu des emplois", a-t-il dit.
La position de Sanford, dont le mandat expire normalement en janvier 2011, est d'autant plus instable que ses relations avec le parlement local, pourtant contrôlé par les républicains, sont tumultueuses.
"On se rapproche de la fin de partie", déclarait jeudi Harvey Peeler, chef de file de la majorité républicaine au Sénat de Columbia. "Si quelqu'un prouve qu'il a fait cela (ndlr, rencontrer sa maîtresse) avec l'argent des contribuables, l'affaire est entendue."
Ainsi que le fait remarquer Glenn McCall, dirigeant républicain de Caroline du Sud, Sanford se retrouve aussi en porte-à-faux avec ses déclarations passées sur l'importance des valeurs familiales et ses critiques sur l'infidélité de l'ancien président Bill Clinton.
Mark Sanford avait acquis une notoriété nationale en s'opposant cette année au plan de relance du président Barack Obama. Son nom figurait parmi les présidentiables du Parti républicain.
source : Reuters
Sanford a reconnu mercredi avoir une liaison extraconjugale avec une femme en Argentine et a démissionné de la présidence de l'Association des gouverneurs républicains des Etats-Unis.
Vendredi, il a de nouveau présenté ses excuses lors d'une réunion de gouvernement retransmise à la télévision.
Il n'a rien dit de ses projets relatifs à son mandat régional. Mais plusieurs personnalités se demandent s'il peut se maintenir dans ses fonctions alors qu'il est la cible d'accusations de détournement de fonds publics pour financer ses séjours privés en Argentine.
Avec un taux de chômage de 12%, supérieur à la moyenne nationale, la Caroline du Sud est un des Etats les plus durement frappés par la récession.
"Il nous faut véritablement une direction solide. Cet Etat risque de perdre pied", note Douglas Woodward, professeur d'économie à l'Université de Caroline du Sud.
Jim Hodges, l'ancien gouverneur démocrate de l'Etat battu en 2002 par Sanford, ne l'attaque pas sur son adultère. "Mes critiques les plus fortes contre l'actuel gouverneur portent sur l'incohérence de sa politique en matière de développement économique. Il n'y a eu que peu de nouveaux emplois créés, au total, nous avons perdu des emplois", a-t-il dit.
La position de Sanford, dont le mandat expire normalement en janvier 2011, est d'autant plus instable que ses relations avec le parlement local, pourtant contrôlé par les républicains, sont tumultueuses.
"On se rapproche de la fin de partie", déclarait jeudi Harvey Peeler, chef de file de la majorité républicaine au Sénat de Columbia. "Si quelqu'un prouve qu'il a fait cela (ndlr, rencontrer sa maîtresse) avec l'argent des contribuables, l'affaire est entendue."
Ainsi que le fait remarquer Glenn McCall, dirigeant républicain de Caroline du Sud, Sanford se retrouve aussi en porte-à-faux avec ses déclarations passées sur l'importance des valeurs familiales et ses critiques sur l'infidélité de l'ancien président Bill Clinton.
Mark Sanford avait acquis une notoriété nationale en s'opposant cette année au plan de relance du président Barack Obama. Son nom figurait parmi les présidentiables du Parti républicain.
source : Reuters