Je n'ai pas put m'empecher de récupéré ce vieil article qui m'intrigue toujours . Il est pour moi une preuve que les états démocratiques sont souvent de conivence avec les états totalitaires . Le resultats de tout ça , le peuple subit de part et d'autres l'hypocrisie du système capitaliste anarchique . >>>>>>
Les mercenaires occidentaux constituent le plus gros contingent après le contingent américain. 6.000 dollars pour la protection rapprochée d’un entrepreneur, 8.000 dollars pour une personnalité.
Des mercenaires de Dyncorp en Irak
Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent le 28 mai à Bagdad pour tenter de convenir d’un mode opératoire visant à la stabilisation de l’Irak, avec en toile de fond un agenda diplomatique soutenu par un important déploiement naval américain dans le Golfe.
En prévision de ce calendrier diplomatique, marqué en outre par les débats du Conseil de Sécurité de l’Onu en vue de l’adoption d’une résolution contraignante sur la création d’un tribunal international chargé de définir les responsabilités dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri (14 février 2005) et par la réunion jeudi 1er juin à Madrid entre l’Iran et l’Agence atomique de Vienne, les Etats-Unis ont dépêché cette semaine neuf bâtiments de la flotte en appui aux deux porte-avions déjà présents aux larges des côtes iraniennes.
Trois jours avant la réunion de Bagdad, les Etats-Unis ont envoyé, en urgence, vendredi 25 mai, au Liban huit avions cargos chargés de renforts militaires en soutien à l’armée libanaise en confrontation contre les combattants du « Fatah Al-Islam », groupe radical se réclamant d’AL-Qaïda dans le nord du Liban, et débloqué 80 millions de dollars au président palestinien Mahmoud Abbas pour équiper sa garde rapprochée et la renforcer face à ses rivaux du Hamas, dont las combattants, à Gaza, sont pourchassés par les hélicoptères israéliens.
Les Etats-Unis paraissent avoir voulu mettre une pression maximale pour tenter de sortir du guêpier irakien dans lequel ils se sont placés au prétexte de « la guerre contre le terrorisme ». Signe indiscutable de la détermination américaine, la décision de la majorité démocrate du congrès américain de renoncer à conditionner le financement de l’effort de guerre américain à la fixation d’une date de retrait des troupes américaines d’Irak. Au total, les Etats-UInis comptent 120.000 soldats américains soutenus par la flotte du Golfe, deux portes-avions, neuf bâtiments d’escorte, soit 16.000 marins et 140 avions de combats.
Toutefois, l’Iran, pour l’Irak, la Syrie, pour le Liban, sont régulièrement pointés du doigt, mais cette accusation quand bien même est fondée occulte toutefois la responsabilité des pays occidentaux dans la déstabilisation régionale, notamment à travers leurs mercenaires.
A intervalles réguliers, en effet, les médias occidentaux pointent du doigt les infiltrations transfrontalières, en provenance tant de Syrie que d’Iran, pour expliquer les difficultés militaires occidentales en Irak, imputant la recrudescence des opérations anti-américaines, tantôt à la jonction entre les partisans du mouvement « Al-Qaîda » d’Oussam Ben Laden et les résistants irakiens, tantôt à la guerilla chiite, occultant le phénomène majeur de la guerre d’Irak, le mercenariat à vaste échelle de type occidental.
En 48 mois de guerre (quatre ans), l’Irak, le plus important champ de tir de l’époque contemporaine, est devenu le plus important champ de mercenariat du monde. Près de cent mille gardes privés (100.000), le terme pudique employé pour désigner les mercenaires des temps modernes, sont en mission dans ce pays, au point de constituer le deuxième contingent par ordre d’importance opérant en Irak, derrière les Etats-Unis, surpassant de loin l’ensemble des autres forces de la coalition (britanniques, polonais, australiens etc), selon les estimations occidentales (1).
Le recours au mercenariat se justifie pour de multiples raisons :
une commodité comptable d’abord, car en cas de décès, les mercenaires ne figurent pas sur la liste des bilans officiels américains ou anglais,
une commodité opérationnelle ensuite car les mercenaires ne sont pas soumis aux astreintes militaires et disposent d’une plus grande marge de manoeuvre. En cas de scandale, comme c’est le cas avec les tortures de la prison d’Abou Ghraieb, l’honneur d’un pays n’est pas entaché dans la mesure où la responsabilité de la forfaiture en incombe aux sous-traitants.
Le maître d’oeuvre de l’opération mercenariat en Irak est la firme américaine Blackwater, une firme de "prestataires de service", créée en 1997, par Erik Prince, héritier d’une riche famille de chrétiens ultraconservateurs du Michigan et ancien membre des commandos de marine les « Navy Seal ».
Blackwater, -étymologiquement l’eau noire qui signifie en langage imagée les eaux d’égouts transportant les matières fécales des toilettes non recyclables-, connaîtra un développement fulgurant avec "la guerre contre le terrorisme" lancé par le président George Bush en riposte aux attentats anti-américains du 11 septembre 2001.
Les mercenaires occidentaux constituent le plus gros contingent après le contingent américain. 6.000 dollars pour la protection rapprochée d’un entrepreneur, 8.000 dollars pour une personnalité.
Des mercenaires de Dyncorp en Irak
Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent le 28 mai à Bagdad pour tenter de convenir d’un mode opératoire visant à la stabilisation de l’Irak, avec en toile de fond un agenda diplomatique soutenu par un important déploiement naval américain dans le Golfe.
En prévision de ce calendrier diplomatique, marqué en outre par les débats du Conseil de Sécurité de l’Onu en vue de l’adoption d’une résolution contraignante sur la création d’un tribunal international chargé de définir les responsabilités dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri (14 février 2005) et par la réunion jeudi 1er juin à Madrid entre l’Iran et l’Agence atomique de Vienne, les Etats-Unis ont dépêché cette semaine neuf bâtiments de la flotte en appui aux deux porte-avions déjà présents aux larges des côtes iraniennes.
Trois jours avant la réunion de Bagdad, les Etats-Unis ont envoyé, en urgence, vendredi 25 mai, au Liban huit avions cargos chargés de renforts militaires en soutien à l’armée libanaise en confrontation contre les combattants du « Fatah Al-Islam », groupe radical se réclamant d’AL-Qaïda dans le nord du Liban, et débloqué 80 millions de dollars au président palestinien Mahmoud Abbas pour équiper sa garde rapprochée et la renforcer face à ses rivaux du Hamas, dont las combattants, à Gaza, sont pourchassés par les hélicoptères israéliens.
Les Etats-Unis paraissent avoir voulu mettre une pression maximale pour tenter de sortir du guêpier irakien dans lequel ils se sont placés au prétexte de « la guerre contre le terrorisme ». Signe indiscutable de la détermination américaine, la décision de la majorité démocrate du congrès américain de renoncer à conditionner le financement de l’effort de guerre américain à la fixation d’une date de retrait des troupes américaines d’Irak. Au total, les Etats-UInis comptent 120.000 soldats américains soutenus par la flotte du Golfe, deux portes-avions, neuf bâtiments d’escorte, soit 16.000 marins et 140 avions de combats.
Toutefois, l’Iran, pour l’Irak, la Syrie, pour le Liban, sont régulièrement pointés du doigt, mais cette accusation quand bien même est fondée occulte toutefois la responsabilité des pays occidentaux dans la déstabilisation régionale, notamment à travers leurs mercenaires.
A intervalles réguliers, en effet, les médias occidentaux pointent du doigt les infiltrations transfrontalières, en provenance tant de Syrie que d’Iran, pour expliquer les difficultés militaires occidentales en Irak, imputant la recrudescence des opérations anti-américaines, tantôt à la jonction entre les partisans du mouvement « Al-Qaîda » d’Oussam Ben Laden et les résistants irakiens, tantôt à la guerilla chiite, occultant le phénomène majeur de la guerre d’Irak, le mercenariat à vaste échelle de type occidental.
En 48 mois de guerre (quatre ans), l’Irak, le plus important champ de tir de l’époque contemporaine, est devenu le plus important champ de mercenariat du monde. Près de cent mille gardes privés (100.000), le terme pudique employé pour désigner les mercenaires des temps modernes, sont en mission dans ce pays, au point de constituer le deuxième contingent par ordre d’importance opérant en Irak, derrière les Etats-Unis, surpassant de loin l’ensemble des autres forces de la coalition (britanniques, polonais, australiens etc), selon les estimations occidentales (1).
Le recours au mercenariat se justifie pour de multiples raisons :
une commodité comptable d’abord, car en cas de décès, les mercenaires ne figurent pas sur la liste des bilans officiels américains ou anglais,
une commodité opérationnelle ensuite car les mercenaires ne sont pas soumis aux astreintes militaires et disposent d’une plus grande marge de manoeuvre. En cas de scandale, comme c’est le cas avec les tortures de la prison d’Abou Ghraieb, l’honneur d’un pays n’est pas entaché dans la mesure où la responsabilité de la forfaiture en incombe aux sous-traitants.
Le maître d’oeuvre de l’opération mercenariat en Irak est la firme américaine Blackwater, une firme de "prestataires de service", créée en 1997, par Erik Prince, héritier d’une riche famille de chrétiens ultraconservateurs du Michigan et ancien membre des commandos de marine les « Navy Seal ».
Blackwater, -étymologiquement l’eau noire qui signifie en langage imagée les eaux d’égouts transportant les matières fécales des toilettes non recyclables-, connaîtra un développement fulgurant avec "la guerre contre le terrorisme" lancé par le président George Bush en riposte aux attentats anti-américains du 11 septembre 2001.
Commentaire