YAOUNDE -- Le Cameroun et l'Algérie attendent une décision de l'Union africaine (UA) sur le choix du site de la base logistique de la future Force africaine, qui devrait être opérationnelle au premier semestre 2010.
Les ministres africains de la Défense et de la Sécurité réunis à la mi-mai à Addis-Abeba, en Ethiopie, n'ont pu désigner le pays devant abriter cette structure pour laquelle le Cameroun et l'Algérie sont en compétition.
Le Cameroun propose Douala, sa métropole économique avec accès à la mer, à 245 kilomètres de la capitale Yaoundé, pour accueillir l'équipement et le matériel de la Force africaine en attente.
Le dossier de candidature de l'Algérie porte sur la ville côtière de Jijel, à quelque 300 kilomètres à l'est de la capitale Alger.
Conçue pour soutenir les efforts de prévention, de gestion et de résolution des conflits de l'UA sur le continent, la Force africaine en attente est une composante de l'Architecture africaine pour la paix et la sécurité, prévue par le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA.
Elle devrait être opérationnelle au premier semestre 2010, cinq ans après la décision de sa mise en place en 2005, et s'appuyer sur cinq brigades régionales de 5.000 hommes chacune et une centaine de policiers et d'observateurs.
Ces brigades régionales représentent les cinq régions de l'Afrique : l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Est, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale et l'Afrique australe.
Par Raphaël MVOGO 8 juin
© Copyright Xinhuanet
Les ministres africains de la Défense et de la Sécurité réunis à la mi-mai à Addis-Abeba, en Ethiopie, n'ont pu désigner le pays devant abriter cette structure pour laquelle le Cameroun et l'Algérie sont en compétition.
Le Cameroun propose Douala, sa métropole économique avec accès à la mer, à 245 kilomètres de la capitale Yaoundé, pour accueillir l'équipement et le matériel de la Force africaine en attente.
Le dossier de candidature de l'Algérie porte sur la ville côtière de Jijel, à quelque 300 kilomètres à l'est de la capitale Alger.
Conçue pour soutenir les efforts de prévention, de gestion et de résolution des conflits de l'UA sur le continent, la Force africaine en attente est une composante de l'Architecture africaine pour la paix et la sécurité, prévue par le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA.
Elle devrait être opérationnelle au premier semestre 2010, cinq ans après la décision de sa mise en place en 2005, et s'appuyer sur cinq brigades régionales de 5.000 hommes chacune et une centaine de policiers et d'observateurs.
Ces brigades régionales représentent les cinq régions de l'Afrique : l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Est, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale et l'Afrique australe.
Par Raphaël MVOGO 8 juin
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