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Al Qaïda au Maghreb dit avoir tué son otage britannique

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  • Al Qaïda au Maghreb dit avoir tué son otage britannique

    DOUBAI - Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce mercredi sur un site internet islamiste avoir tué le 31 mai son otage britannique, Edwin Dyer, détenu apparemment au Sahara.

    Le groupe exigeait la libération d'un militant jordanien détenu en Grande-Bretagne en échange de deux otages, un Britannique et Suisse.
    Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a aussitôt dénoncé un "acte de terrorisme barbare".
    AQMI avait repoussé un premier ultimatum jusqu'à la fin mai.
    "Le prisonnier britannique a été tué afin qu'il comprenne, et avec lui l'Etat britannique, une petite partie de ce que subissent chaque jour les musulmans entre les mains de la coalition des Croisés et des Juifs, de l'Orient à l'Occident", précise le communiqué d'AQMI.
    L'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) menaçait depuis plusieurs semaines d'exécuter l'otage britannique si Londres ne libérait pas Abou Katada, un islamiste jordanien détenu depuis 2005 en Grande-Bretagne.
    Selon la justice espagnole, Abou Katada est le bras droit en Europe d'Oussama ben Laden, le chef d'Al Qaïda.
    "Nous avons de fortes raisons de croire qu'un ressortissant britannique, Edwin Dyer, a été assassiné par une cellule d'Al Qaïda au Mali. Je condamne fermement cet acte de terrorisme barbare et repoussant", a déclaré Gordon Brown dans un communiqué.
    "Cela renforce notre détermination à ne jamais céder aux exigences des terroristes et à ne pas verser de rançons. Ceux qui ont recours à la terreur contre des ressortissants britanniques doivent savoir que nous les pourchasserons sans répit et qu'ils auront ce qu'ils méritent", ajoute le Premier ministre britannique.
    "J'ai à plusieurs reprises parlé de cette affaire avec le président du Mali (Amadou Toumani Touré), il sait qu'il aura tout le soutien nécessaire pour éradiquer Al Qaïda de son pays."
    AQMI a revendiqué ces cinq derniers mois l'enlèvement de deux diplomates canadiens et de quatre touristes européens. Les deux diplomates et deux des touristes ont été libérés en avril au Mali.
    Le mois dernier, le quotidien algérien El Khabar écrivait que le groupe réclamait aussi dix millions d'euros en échange des deux otages.


    DUBAI - La branche maghrébine du réseau Al-Qaïda a annoncé mercredi avoir tué un touriste britannique qu'elle détenait en otage depuis janvier, un assassinat condamné par le Premier ministre britannique Gordon Brown comme un acte de terrorisme "barbare".

    Carte du Mali

    AFP/Infographie
    La branche maghrébine du réseau Al-Qaïda a annoncé avoir assassiné un touriste britannique qu'elle détenait en otage depuis janvier, dans un communiqué mis en ligne sur un site islamiste dont fait état mercredi SITE, un centre américain de surveillance de ces sites.

    L'annonce de la mort de l'otage Edwin Dyer a été faite dans un communiqué mis en ligne sur un site islamiste et partiellement reproduit mercredi par SITE, un centre américain spécialisé dans l'étude des sites islamistes.
    A Londres, M. Brown a affirmé dans un communiqué qu'il avait "de fortes raisons de croire qu'un citoyen britannique, Edwin Dyer, (avait) été assassiné par une cellule d'Al-Qaïda au Mali" et a condamné "de la façon la plus ferme cet acte de terrorisme épouvantable et barbare".
    La réaction de M. Brown constitue la première confirmation de l'authenticité du communiqué mis en ligne par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui affirme que l'otage a été tué le 31 mai mais ne précise pas de quelle manière.
    Le communiqué, selon SITE, ne dit rien non plus du sort d'un autre touriste enlevé au Niger en même temps que Edwin Dyer et retenu en otage par le même groupe, Werner Greiner, de nationalité suisse.
    Selon ce texte, le groupe extrémiste a assassiné l'otage parce que le gouvernement britannique ne répondait pas à ses exigences.
    AQMI demandait que Londres remette en liberté l'islamiste radical Abou Qatada "Al-Filistini" (le Palestinien), un homme présenté par les autorités britanniques comme l'un des membres les plus dangereux du "Londonistan", la mouvance islamiste radicale implantée dans la capitale britannique.
    "Cette tragédie renforce notre engagement à combattre le terrorisme" et "renforce notre détermination à ne jamais accepter les demandes des terroristes ou à payer des rançons", a souligné M. Brown.
    "Je veux que ceux qui voudraient utiliser le terrorisme contre les citoyens britanniques sachent (...) que nous et nos alliés les pourchasserons sans relâche et qu'ils feront face à la justice comme ils le méritent", dit-il encore.
    Edwin Dyer faisait partie d'un groupe de quatre touristes européens capturés le 22 janvier au Niger, à la frontière avec le Mali, par la branche maghrébine du réseau Al-Qaïda qui avait aussi enlevé deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay.
    Ces deux diplomates et deux des quatre touristes, deux femmes, l'Allemande Marianne Petzold et la Suissesse Gabriella Burco, l'épouse de M. Greiner, avaient été libérées le 22 avril dans le nord du Mali.
    Les ravisseurs avaient affirmé quatre jours plus tard qu'il s'était agi d'un échange contre quatre de leurs combattants.
    Le mouvement menaçait aussi dans le même temps d'exécuter Edwin Dyer si Londres ne répondait pas à sa demande dans un délai de 20 jours. Le 20 mai, il avait annoncé qu'il prolongeait son ultimatum de 15 jours.
    "Nous demandons à la famille de l'otage de faire pression sur son gouvernement et nous l'assurons que ce nouvel ultimatum ne sera plus renouvelé. C'est un dernier délai que nous offrons à la famille et à son gouvernement avant que la menace ne soit exécutée", affirmait le texte.
    Pour leur part, les familles des deux otages européens avaient publié vendredi à Bamako une déclaration dans laquelle elles "conjuraient" les ravisseurs de les libérer.
    "Nous conjurons les personnes qui vous retiennent de procéder à votre libération", écrivaient-elles dans un document intitulé "Déclaration des familles des otages européens au Mali".
    Selon une source malienne proche des négociations, Edwin Dyer et l'otage suisse étaient aux mains d'un groupe dirigé par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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