Voici une vidéo fort intéressante qui revient sur l'affaire Haykel (journaliste et historien égyptien) mettant en accusation les rois H2 et M5 dans l'implication du détournement d'avion perpétué en 1956. Au sein duquel voyageaient les leaders de la résistance algérienne, relativisant par la même occasion le soutien du Maroc à l'Algérie durant sa guerre de décolonisation.
Autre preuve de la duplicité marocaine à l'égard de la révolution algérienne :
Mohammed V "s'était montré partisan d'une solution négociée du problème algérien qui sauvegarderait les intérêts de la France et de la communauté française en Algérie" Mostafa Lacheraf.
source p 57
Algérie, Maroc: histoires parallèles, destins croisés Benjamin Stora
Comment le Maroc a-t-il préservé ses liens avec la France ?
Au début du mois d'octobre 1956, le Roi du Maroc envisage la tenue d'une conférence avec le président tunisien Habib Bourguiba, pour sortir de l'impasse algérienne, et se poser en médiateur avec la France. L'écrivain algérien Mostéfa Lacheraf qui faisait partie de la délégation algérienne note que Mohammed V «s'était montré partisan d'une solution négociée du problème algérien qui sauvegarderait les intérêts de la France et de la Communauté française d'Algérie». Il ne manifesta, dit Mostefa Lacheraf, «son souci de ne heurter ni l'opinion française ni la politique marocaine de coopération avec la France».
Le roi du Maroc fait preuve de simplicité à une époque où la mode officielle était à la surcharge d'engagement, à l'emphase autour du socialisme et du tiers mondisme. Son tempérament l'oriente vers le pragmatisme politique entre maintien des liens culturels avec la France et fièvres idéologiques venues d'Orient. Le Maroc, qui est désormais engagé dans la difficile construction d'un État national centralisé, ne veut pas poursuivre la guerre avec l'ancien colonisateur, d'autres tâches sont plus urgentes: l'éducation, l'alphabétisation, le relèvement du niveau de vie, surtout dans les campagnes.
Propos recueillis par Nadia Bejelloun | LE MATIN
lire l'intégralité et l'irrégularité du discours historique marocain ici :
http://*******************.*********...orain-t147.htm
Autre preuve de la duplicité marocaine à l'égard de la révolution algérienne :
Mohammed V "s'était montré partisan d'une solution négociée du problème algérien qui sauvegarderait les intérêts de la France et de la communauté française en Algérie" Mostafa Lacheraf.
source p 57
Algérie, Maroc: histoires parallèles, destins croisés Benjamin Stora
Comment le Maroc a-t-il préservé ses liens avec la France ?
Au début du mois d'octobre 1956, le Roi du Maroc envisage la tenue d'une conférence avec le président tunisien Habib Bourguiba, pour sortir de l'impasse algérienne, et se poser en médiateur avec la France. L'écrivain algérien Mostéfa Lacheraf qui faisait partie de la délégation algérienne note que Mohammed V «s'était montré partisan d'une solution négociée du problème algérien qui sauvegarderait les intérêts de la France et de la Communauté française d'Algérie». Il ne manifesta, dit Mostefa Lacheraf, «son souci de ne heurter ni l'opinion française ni la politique marocaine de coopération avec la France».
Le roi du Maroc fait preuve de simplicité à une époque où la mode officielle était à la surcharge d'engagement, à l'emphase autour du socialisme et du tiers mondisme. Son tempérament l'oriente vers le pragmatisme politique entre maintien des liens culturels avec la France et fièvres idéologiques venues d'Orient. Le Maroc, qui est désormais engagé dans la difficile construction d'un État national centralisé, ne veut pas poursuivre la guerre avec l'ancien colonisateur, d'autres tâches sont plus urgentes: l'éducation, l'alphabétisation, le relèvement du niveau de vie, surtout dans les campagnes.
Propos recueillis par Nadia Bejelloun | LE MATIN
lire l'intégralité et l'irrégularité du discours historique marocain ici :
http://*******************.*********...orain-t147.htm
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