AP | 04.05.2009 | 19:13
Le chef du parti d'extrême droite Israel Beitenou, Avidgor Lieberman, qui a entamé lundi son premier voyage officiel à l'étranger en tant que chef de la diplomatie israélienne, s'est engagé à oeuvrer en faveur de la paix au Proche-Orient, mais il n'a pas soutenu l'idée de créer un Etat palestinien, comme le souhaitent les Etats-Unis et l'Union européenne.
En entamant une tournée européenne par une étape en Italie, avant de se rendre notamment mardi en France, Avidgor Lieberman a contourné la question d'un Etat palestinien. Cette position pourrait le mettre en porte-à-faux vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Union européenne qui cherchent à trouver une solution pour résoudre le conflit au Proche-Orient.
"L'objectif de ce gouvernement n'est pas de produire des slogans ou de faire des déclarations pompeuses, mais de parvenir à des résultats concrets", a-t-il affirmé, après avoir été interrogé sur sa position concernant la création d'un Etat palestinien.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Rome avec son homologue italien Franco Frattini, Avidgor Lieberman s'est dit confiant dans le fait que le gouvernement dirigé par Benyamin Nétanyahou "parviendrait à une paix solide et définitive avec les Palestiniens et les nations arabes autour de nous".
Avidgor Lieberman a insisté sur le fait que le gouvernement israélien était encore en train de tracer les contours de sa nouvelle politique étrangère, que Benyamin Nétanyahou devrait dévoiler avant des entretiens prévus à la mi-mai avec le président américain Barack Obama.
M. Nétanyahou, qui a pris ses fonctions en mars, a pour l'instant refusé de soutenir l'idée d'un Etat palestinien indépendant, pierre angulaire de la politique occidentale dans la région.
M. Lieberman inquiète ces dernier en raison de sa rhétorique. Dans son premier discours en tant que ministre des Affaires étrangères, le chef du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison") avait estimé qu'accorder des concessions aux Palestiniens ne faisait que les encourager à la guerre, avant de critiquer les efforts de paix américains et le processus dit d'Annapolis.
Lors de la conférence de presse, M. Frattini a déclaré: "J'ai rappelé au ministre Lieberman que l'Europe et les Etats-Unis sont d'accord sur l'importance de faire de la paix notre objectif commun".
M. Frattini n'a pas commenté directement les positions de M. Lieberman, mais dans un entretien publié dimanche par le quotidien israélien "Yediot Ahronot", il affirmait que le processus de paix devait "continuer sur la base du principe de deux Etats pour deux peuples". Avant d'ajouter qu'il demanderait à Avidgor Lieberman de "nuancer ses propos et d'oeuvrer à la création d'un climat de coopération".
Avidgor Lieberman doit s'entretenir mardi avec le président du conseil italien Silvio Berlusconi, avant de se rendre en France, puis en Allemagne et en République tchèque.
Ce faucon du gouvernement Nétanyahou a déclaré que sa tournée européenne visait à discuter des nouvelles politiques israéliennes et oeuvrer en faveur d'une revalorisation des relations avec l'Union européenne, ce qui est remis en cause par certains responsables européens.
Le chef du parti d'extrême droite Israel Beitenou, Avidgor Lieberman, qui a entamé lundi son premier voyage officiel à l'étranger en tant que chef de la diplomatie israélienne, s'est engagé à oeuvrer en faveur de la paix au Proche-Orient, mais il n'a pas soutenu l'idée de créer un Etat palestinien, comme le souhaitent les Etats-Unis et l'Union européenne.
En entamant une tournée européenne par une étape en Italie, avant de se rendre notamment mardi en France, Avidgor Lieberman a contourné la question d'un Etat palestinien. Cette position pourrait le mettre en porte-à-faux vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Union européenne qui cherchent à trouver une solution pour résoudre le conflit au Proche-Orient.
"L'objectif de ce gouvernement n'est pas de produire des slogans ou de faire des déclarations pompeuses, mais de parvenir à des résultats concrets", a-t-il affirmé, après avoir été interrogé sur sa position concernant la création d'un Etat palestinien.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Rome avec son homologue italien Franco Frattini, Avidgor Lieberman s'est dit confiant dans le fait que le gouvernement dirigé par Benyamin Nétanyahou "parviendrait à une paix solide et définitive avec les Palestiniens et les nations arabes autour de nous".
Avidgor Lieberman a insisté sur le fait que le gouvernement israélien était encore en train de tracer les contours de sa nouvelle politique étrangère, que Benyamin Nétanyahou devrait dévoiler avant des entretiens prévus à la mi-mai avec le président américain Barack Obama.
M. Nétanyahou, qui a pris ses fonctions en mars, a pour l'instant refusé de soutenir l'idée d'un Etat palestinien indépendant, pierre angulaire de la politique occidentale dans la région.
M. Lieberman inquiète ces dernier en raison de sa rhétorique. Dans son premier discours en tant que ministre des Affaires étrangères, le chef du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison") avait estimé qu'accorder des concessions aux Palestiniens ne faisait que les encourager à la guerre, avant de critiquer les efforts de paix américains et le processus dit d'Annapolis.
Lors de la conférence de presse, M. Frattini a déclaré: "J'ai rappelé au ministre Lieberman que l'Europe et les Etats-Unis sont d'accord sur l'importance de faire de la paix notre objectif commun".
M. Frattini n'a pas commenté directement les positions de M. Lieberman, mais dans un entretien publié dimanche par le quotidien israélien "Yediot Ahronot", il affirmait que le processus de paix devait "continuer sur la base du principe de deux Etats pour deux peuples". Avant d'ajouter qu'il demanderait à Avidgor Lieberman de "nuancer ses propos et d'oeuvrer à la création d'un climat de coopération".
Avidgor Lieberman doit s'entretenir mardi avec le président du conseil italien Silvio Berlusconi, avant de se rendre en France, puis en Allemagne et en République tchèque.
Ce faucon du gouvernement Nétanyahou a déclaré que sa tournée européenne visait à discuter des nouvelles politiques israéliennes et oeuvrer en faveur d'une revalorisation des relations avec l'Union européenne, ce qui est remis en cause par certains responsables européens.
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