Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les ravages des exécutions sommaires en Irak

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les ravages des exécutions sommaires en Irak

    Selon un article publié dans le New England Journal of Medicine, les exécutions sommaires sont essentiellement le fait des soldats américains, britanniques et des services de sécurité irakiens.

    Selon cet article, les exécutions sommaires et non les attentats sont la première cause de mortalité des civils irakiens de mars 2003 à mars 2008. Cet écrit se base sur un rapport du centre de recherche londonien Irak Body Count.

    Par ailleurs, le président Obama a indiqué que les enquêteurs de la CIA ne seraient pas poursuivis pour avoir, sous l’administration précédente, recouru à des méthodes musclées d’interrogatoire envers des détenus soupçonnés de terrorisme.

    L'Expression

  • #2
    Insectes, nudité, simulation de noyade : l’enfer des supplices sous Bush

    Pas de poursuites contre les «tortionnaires» de la CIA dont les méthodes ont été dévoilées

    Privation de sommeil, nudité, simulation de noyade ou encore confinement en compagnie d’insectes, ce sont là quelques techniques
    d’interrogatoires antiterroristes de l’ère Bush, révélées jeudi dernier par l’administration Obama. Cette dernière a décidé de rendre public, dans une version censurée, l’éventail des méthodes d’interrogatoire de la CIA dans sa lutte antiterroriste.

    Des méthodes détaillées dans quatre mémorandums secrets ayant servi de base juridique aux politiques controversées d’antiterrorisme sous George W. Bush. Les mémos ont été signés de Jay Bybee et Steven Bradbury, qui étaient à l’époque avocats au bureau juridique du ministère de la Justice.

    Selon le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, la publication des mémos répond à une décision d’un tribunal de Californie, après une action en justice entreprise par la puissante Association américaine de défense des libertés publiques (ACLU). La justice a donné jusqu’à jeudi dernier à l’administration américaine pour rendre publics ces documents ou justifier leur non-publication. Et comme l’avait pressenti l’ACLU en exprimant son inquiétude quant au fait que l’administration Obama soit tentée de ne pas publier intégralement les mémos secrets, ces derniers ont été expurgés de certains courts passages mentionnant des noms. Selon le Wall Street Journal, la réticence de l’administration Obama de publier l’intégralité des mémos est justifiée par la pression de la CIA. Mais le président des Etats-Unis donne une autre explication en affirmant que ces techniques adoptées par l’administraton Bush après le 11-septembre «ont miné notre autorité morale et n’ont pas amélioré notre sécurité» mais les personnels qui «ont fait leur devoir en se fondant avec bonne foi sur les conseils légaux du département de la Justice ne seront pas poursuivis». Ajoutant : «Nous devons protéger leur identité de façon aussi vigilante qu’ils protègent notre sécurité.» Le ministre de la Justice a précisé que son ministère fournirait des défenseurs à ces personnels s’ils venaient à être interrogés par un tribunal. L’ACLU mais aussi le Center for Constitutional Rights (CCR) et Amnesty International ont contesté dans des communiqués le fait que les responsables de ces techniques peu humaines ne soient pas poursuivis. Ne pas les poursuivre est «simplement intenable», estime l’ACLU. «Ces mémos fournissent la preuve irréfutable que des responsables de l’administration Bush ont autorisé et donné leur bénédiction légale à des actes de torture qui violent les lois internationales et nationales», a estimé Anthony Romero, directeur exécutif de l’association. Pour Barack Obama, les choses sont claires : «Les Etats-Unis ont traversé un chapitre noir et douloureux» de leur histoire mais «ces techniques ont cessé». Est-ce pour autant que le chapitre est clos ? Au surlendemain de sa prise de fonction, Barack Obama avait signé deux décrets par lesquels il ordonnait la fermeture d’ici un an de la prison de Guantanamo et la fin des techniques d’interrogatoire controversées. Des décisions qui sont, certes, à applaudir mais si les auteurs restent impunis, qu’en sera-t-il de la justice ? des droits de l’Homme ? et de la panoplie de conventions internationales ? D’ailleurs, sans les noms des tortionnaires de la CIA, le chef du parquet espagnol s’est déclaré jeudi dernier opposé à l’ouverture d’une enquête pour «tortures» contre six responsables de l’administration Bush ayant contribué à la création de la prison et du système judiciaire décrié de Guantanamo. Il a estimé que la plainte pour «tortures» déposée récemment par une association espagnole contre d’anciens responsables juridiques de l’administration Bush reposait sur un «artifice», car elle ne vise pas les auteurs matériels des actes dénoncés. Cette décision de la justice espagnole qui se reconnaît depuis 2005 comme une juridiction universelle pour enquêter sur les crimes de masse commis dans le monde entier peut s’expliquer par la série de désagréments diplomatiques qu’a subie l’Espagne après l’ouverture de certaines enquêtes. Mais, même si la justice espagnole est liée par des considérations politiques, tout le monde sait déjà qu’à Guantánamo et ailleurs, Bush et ses acolytes ont infligé aux détenus soupçonnés de terrorisme des traitements cruels, inhumains et dégradants. La nouvelle administration américaine a-t-elle le droit de tourner la page sans rendre justice ? C’est ce que veut Barack Obama qui, depuis son arrivée à la Maison-Blanche ne cesse de répéter qu’«il faut tourner la page» des années Bush. Car le lourd héritage de huit années d’administration républicaine lui paraît chaque jour plus difficile à digérer.

    Qui aurait cru que, dans le pays dit de toutes les «libertés», on chercherait un jour à se détourner de la vérité !

    Commentaire


    • #3
      Les techniques des interrogatoires utilisées par la CIA

      Les mémos datant de 2002 et 2005 constituent un mode d’emploi détaillé d’une dizaine de techniques «de base» et «coercitives» pour faire parler des terroristes présumés.

      Mais en comparant leur contenu avec les témoignages recueillis dans le rapport du Comité international de la Croix-Rouge en 2007, elles semblent très loin des atrocités subies par les détenus. Voici quelques extraits des mémos : Le prisonnier est d’abord mis nu, privé de sommeil, enchaîné et parfois doté d’une couche-culotte, précisent les textes rédigés par des avocats mandatés par l’administration Bush. Il subit aussi une «altération de son hygiène alimentaire», souvent une alimentation exclusivement liquide. Viennent ensuite les méthodes dites «correctrices» où il y a «interaction» avec le détenu.

      «Ces techniques ne sont pas toutes utilisées en même temps», précise l’un des mémos. Selon un «interrogatoire prototype», on peut utiliser «la frappe insultante au visage», «la frappe au ventre», la privation de sommeil les mains menottées, parfois appuyé contre un faux mur souple qui s’affaisse lorsque le détenu tente de s’y reposer.

      Celui qui interroge peut également utiliser «les positions de stress», le confinement en compagnie d’insectes hostiles et, enfin, la simulation de noyade.

      La Tribune Online

      Commentaire


      • #4
        Torture: du personnel médical a pris part aux interrogatoires de la CIA

        Agence France-Presse
        Washington

        Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) affirme dans un rapport confidentiel que des personnels médicaux ont participé à des interrogatoires de la CIA relevant de la torture, en violation des règles déontologiques de la médecine, rapporte la presse américaine.

        «La première intention des personnels médicaux semble avoir été d'être utiles aux procédures d'interrogatoires, et non au patient», assure le CICR dans ce rapport mis en ligne lundi par le site The New York Review of Books.

        Des premières conclusions de ce document, dévoilé en mars par la presse américaine, avaient montré que les traitements infligés aux personnes soupçonnées de terrorisme dans les prisons secrètes de la CIA relevaient de la «torture»: coups, privations de sommeil, expositions à des températures extrêmes, simulations de noyade...

        Selon les nouvelles révélations, des personnels médicaux étaient présents lors de ces interrogatoires, surveillant l'état de santé des détenus alors que leur étaient infligés des mauvais traitements.


        Ils «donnaient des instructions pour poursuivre, cesser ou modifier» les interrogatoires, assure le rapport, qui s'appuie sur les conclusions de responsables du CICR qui ont pu rencontrer des détenus des prisons de la CIA, membres présumes d'Al-Qaïda, après leur transfert en 2006 dans le camp de prisonniers de Guantanamo, sur l'île de Cuba.

        Un des détenus a ainsi affirmé «qu'à plusieurs occasions, des simulations d'asphixie ont été arrêtées sur intervention» d'équipes de santé présentes dans la pièce. A l'inverse, celles-ci pouvaient «recommander» la poursuite de tels traitements.

        «Je m'occupe de ta santé seulement parce qu'on a besoin de tes informations», aurait par ailleurs lancé un membre de ces équipes à un détenu.

        Le CICR rappelle dans son rapport que la pratique de la médecine obéit à des principes déontologiques: respect de la dignité du malade, recherche de l'amélioration de sa santé, interdiction des mauvais traitements.

        Le CICR conclut que «la participation du personnel médical» dans le cadre de ces interrogatoires «constituent une violation flagrante de l'éthique médicale, et s'apparente dans certains cas à une participation à la torture et/ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants».

        Au moins cinq copies du rapport ont été réalisées et diffusées auprès de hauts responsables de la CIA et de la Maison Blanche en 2007, mais interdits de diffusion auprès du public par le CICR, censé garder sa neutralité dans les conflits.

        Le CICR n'a pas contesté l'authenticité du rapport, mais regretté sa diffusion.

        Interrogée en mars par l'AFP sur la pratique de torture, la CIA avait refusé de réagir. A mesure qu'elles ont été révélées, les méthodes utilisées par l'agence de renseignement dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme» de l'ancien président américain George W. Bush n'ont cessé de faire scandale.

        Cyberpresse

        Commentaire

        Chargement...
        X